Activité
Di 26 juin. 2022
Grande Aręte du Raimeux
Nous sommes 3 au départ de cette journée qui a été déplacée dans le Jura afin d’éviter un trop grand déplacement sur 1 jour.
Le temps est chargé ce dimanche matin, mais la dalle est déjà bien sèche et les dinosaures d’antan nous ayant préparés de belles marches, c’est sans peur que nous nous élevons dans la grande Dalle. Nous enchainons ensuite par la vire aux dames qui demande de la finesse et du doigté pour être parcourue élégamment.
Ensuite un tronçon d’arête se parcourt à corde tendue, comme dans les vrais itinéraires alpins. La suite est parsemée de blocs de 10-15 mètres qui s’escaladent. Nous en grimpons certains et en évitons d’autres.
Bientôt nous arrivons au pied de la Noisette où nous faisons une pause pique-nique. La suite débute par l’Escalier à poule qui est un genre d’ancêtre de la Via Ferrata puis l’arête devient effilée par endroit, mais sans difficulté technique ! Magali nous avait prévenue à midi que l’arête est encore longue et même interminable sur la fin… et deux heures plus tard, enfin, nous voici à la croisée du chemin qui redescend dans la combe du pont. Une heure de descente dans les fougères, la végétation luxuriante, sous le regard d’un chamois qui nous regarde passer sans broncher !! et nous rejoignons le début de l’arête. Une grande bière sur la terrasse du restaurant des gorges clos cette journée finalement assez longue.
Un grand merci à mes deux compagnes de cordée, Magali et Christine qui m’ont hissée dans la vire aux dames et m’ont permis de redécouvrir les lieux de mon enfance.
Je 2 juin. 2022
Randonnée
10 participants
Randonnée Undervelier – Lajoux
Au centre du village d’Undervelier (Haute-Sorne, district Delémont) nous empruntons un sentier bucolique grimpant en direction de Maison Blanche. Nous n’irons pas jusque-là, nous nous dirigeons sur un sentier assez raide serpentant entre prairies fleuries et forêts. Arrivés au sommet d’une petite colline, un arrêt s’impose pour nous désaltérer et admirer la vue sur la vallée de Delémont avant de redescendre par la forêt. A une bifurcation, un écriteau bien camouflé indique la direction de Saulcy. Une gorge étroite surplombée de rochers, un ruisseau dont la source est tarie, de vieux arbres parés de lichens, une biodiversité exubérante s’offre à nos yeux.
Bientôt nous atteignons une ancienne demeure du XVIIIème (pt.764) restaurée et décorée de sculptures contemporaines. De là, un long chemin quelque peu monotone nous amène au lieu-dit “Les Beusses” (pt.887). Un raidillon nous conduit vers le ravissant étang “Les Beusses”, entouré d’iris sauvages et de roseaux, habité par des couples de canards et grenouilles. A côté se trouve la cabane du Pêcheur équipée pour les marcheurs. C’est là que nous nous arrêtons pour le picnique.
Après ce moment de détente, nous gagnons le village de Lajoux, sans oublier de visiter l’église du village dont les vitraux ont été réalisés par l’artiste Coghuf. Notre rando se termine par une dernière verrée sur la terrasse du resto du village avant de reprendre le bus.
Merci à tous les participants pour ces moments de convivialité.


Ve 22 avr. 2022
3 jours | Susten | Cabane Süstli
Pour les amoureux des statistiques… il y en a eu des changements ! Du coup faudra lire…
7 participants, on aurait pu être 12…
Près d’une semaine avant la course, les prévisions météo annonçaient déjà une dégradation du temps samedi dans la journée… Nous pourrons le confirmer, merci Philippe ! Le WE s’est donc résumé à 2 jours dont 1 en semaine et 1 dimanche à la maison. Le tour annoncé promettait de rejoindre plusieurs sommets en boucle avec 2 nuits à la cabane Sustli, kenéni. Le peu de neige repéré sur les alpages au-dessus de Baregg et le dégagement bienvenu de la route nous amena à démarrer notre journée à Steingletscher (1863). Café du matin, ski, peaux et couteau, direction le Fünffingerstock (2993) sous la conduite de Christine qui d’ailleurs mènera le groupe 2 jours durant. Merci à son organisation et à sa maîtrise des itinéraires, elle (et ce n’est plus un scoop) qui désire bientôt commencer sa formation de Cheffe de course nous a déjà montré qu’elle maîtrise le sujet, bravo. La petite surprise pour rejoindre le Grassenjoch fut relevée comme une « belle petite surprise », style pente nord assez raide avec en plus de l’inclinaison, une neige encore bien skiable. Le revenu neige de printemps en face sud ne nous a pas déplu pour rejoindre la cabane et ainsi remettre les peaux pour la 3e fois de la journée. Une gardienne tip top, bien que seule à la barre, organisée comme 2, et une cabane pour ainsi dire à nous, tant les désistements ont été nombreux. Cela nous a permis de profiter du rare calme que les nuits en pareil lieu peuvent parfois nous réserver.
La variante pour rejoindre le Stössenstock (2941) en traversant les Murmelsplangg et la Lückli (2409) n’a pas été possible par manque de neige et c’est sur une croute bien durcie et en crampons que nous quittons la cabane. Arrivés sur le glacier, la météo se dégrade et nous devons renoncer au Stössenstock, dommage car il aurait été la difficulté majeure du week-end. Nous nous dirigeons directement vers le Grassengrat que nous atteignons après un portage et suivons la longue arête de plus d’un kilomètre qui devait nous mener jusqu’au sommet du Grassen (2946)… Le foehn se lève et les cimes des sommets disparaissent dans le brouillard… Le vent glacial et la visibilité à 10 mètres nous font rebrousser chemin à 200 m du sommet; et hop encore un sommet qui nous file entre les mains. Après quelques minutes de descente, la visibilité redevient bonne ainsi que la température. Nous renonçons à repasser par le Fünffingerstock complètement pris dans les nuages et c’est tout naturellement que nous nous laissons glisser jusqu’au Grätli (2068) et que nous rejoignons dans la soupe et les rhodos la route du Susten. Au risque de sa vie, tel un chevalier, François barre la route à la certainement seule voiture de la journée qui passait par là pour emmener nos 2 chauffeurs reprendre les montures déjà ensevelie sous neige et la petsch de Steingletsch. Tout ce temps gagné sur les skis et le programme raccourci nous permis d’aller manger et boire avec les guides de Meiringen (591), puis comme le couvre-feu n’avait pas encore sonné, c’est avec joie que l’on termina au Lago (431) la journée avec quelques pichets, des boules et une équipe de rugby venant fêter sa victoire.
Pouvoir et savoir s’adapter, ne pas oublier que ce qui n’est pas réalisé un jour le sera certainement un autre… les expériences sont là et les renoncements aussi, le temps se prend pour imaginer de nouveaux projets… les montagnes demeurent et de toute évidence, nous avons le droit de ne pas savoir, mais pas le droit de nous contenter de ce que nous connaissons.








Ve 15 avr. 2022
2 jours | Galenstock | Cbn Albertheim
Course presque effectuée selon le programme. La randonnée du vendredi a été modifiée, l’ascension du Chli Bielenhorn (2940) a été préférée au Lochberg. Galenstock (3586) et Tiefenstock (3515) selon le programme.
12 participants vendredi et samedi, 5 dimanche.
Il fallait le faire, organiser une course le WE de Pâques et emprunter la montée au Gotthard… le goût du bouchon a par chance été plus fort sur la route que lors de nos repas… et c’est avec patience et sagesse qu’à Realp on commença notre ascension à la cabane Albertheim, ski sur le sac.
Petite pause thé de verveine au soleil sur la terrasse de la cabane Albertheim et départ pour le Chli Bielenhorn presque au complet. La vue des petits et grands Kamel nous rappelle que l’imaginaire et la montagne ne font qu’un. Belle descente en face Nord pour se mettre en jambe. Après une nuit quasiment idyllique pour tout le monde, départ pour le Galenstock. Bien que la température ne soit pas très basse, les couteaux sont nécessaires pour entamer la montée jusqu’au pied de la rimée. La variante couloir de neige est préférée à celle des échelles pour rejoindre le début de l’arête. Un passage à gauche, un passage à droite, un peu de neige dure, du rocher, un semblant de cheminée, des becs de granit à escalader et nous voilà arrivés au sommet… pour toucher la croix en ce week-end Pascal. Et comme d’habitude, ce qui a semblé facile à la montée se complique grandement à la descente. L’assurage est heureusement facilité par l’utilisation de broches disposées le long de l’arête. Le groupe se sépare au pied du glacier, là où les personnes qui rentrent chez elles récupèrent une partie de leurs affaires déposées sous un cailloux.
Même table, même vin, autre menu mais même dortoir avant de repartir pour le 3e sommet du week-end, le Tiefenstock. En 2018 déjà ce sommet avait été tenté par notre section, mais nous avions dû y renoncer. L’aménagement d’échelles sur les 30 premiers mètre de la dalle nous ont aujourd’hui facilité l’ascension, puis une trace zigzagant entre neige et rocher nous amène au Nördlicher Tiefensattel. S’ensuit une marche facile sans crampons ni corde de 30 minutes jusqu’au sommet. Puis le chemin inverse jusqu’au rappel final avant de repasser la rimée. Le long et large glacier très peu pentu nous réserva un magnifique ski sur une neige de printemps.
3 jours, 3 sommets : du plaisir à prendre de l’altitude, des paysages inhabituels, la recherche d’un point de vue, du ski, du partage, de la marche, la confiance de partager la même corde, tout un monde d’émotions dans des paysages sublimes, des rires et de la complicité, un effort et de la satisfaction, l’espace et le lointain pour réfléchir, rêver et imaginer, de l’amitié, de la découverte, un boost de globules rouges avant la patrouille, toujours plus haut et toujours plus beau… Comme la musique c’est beau la montagne, elle grave et enchante, nous l’aimons. C’est aussi cela le CAS !!!








Sa 2 avr. 2022
Jungfraujoch | Lötschenlücke
Course d’un jour repoussée à 3 reprises et effectuée selon le programme. De 19 à 26 participants selon les jours...
Le 10 avril, avec une météo radieuse et une température annoncée à -19° au Jungfraujoch accompagnée d’un vent glacial, la course a pu avoir lieu.
Pour beaucoup de clubistes, la montée au Jungfraujoch était une première, pour plusieurs autres, la traversée sur le Lötschental également.
Les chutes de neige de la semaine ont encore donné davantage de splendeurs au paysage. Tous les sommets fraîchement enneigés, l’immense Koncordiaplatz, le Mönch, les Fiescherhörner, le Finsteraarhorn, le Grosses Grünhorn, l’Aletschhorn, la Jungfrau… et pas un nuage… quel spectacle en sortant du train à 3463 m. La journée commence par une visite du site en sortant sur la terrasse de l’observatoire atteinte en ascenseur. Puis une légère descente avant de mettre les peaux, de s’encorder et remonter le glacier en slalomant entre les crevasses jusqu’au Louwitor. Le sommet du Louwihorn à 3773 m est atteint. Malgré la neige soufflée, les conditions de ski restent magnifiques. Arrivés sur le Grosse Aletschgletscher nous faisons enfin une petite pause pique-nique avant de remettre les peaux et remonter à la Lötschenlücke. Sur le glacier en direction de Fafleralp puis Blatten la neige se ramollit mais heureusement, il y en a encore assez pour pouvoir atteindre le village et déchausser à quelques pas de l’arrêt du bus. Merci aux porteurs de boissons de nous avoir dégotté et amené des rafraichissements sur un plateau.
La longue journée se termine par le retour en train. Tunnel du Lötschberg direction maison, la boucle est bouclée. Partis avant 6 heures et arrivés après 21 heures… pour une excursion réalisée avec 800 m de montée et près de 2800 m de descente pour une distance de plus de 25 km sur les skis… chapeau à tout le monde. Merci également au CAS pour son heureux soutien financier dont beaucoup de membres ont pu bénéficier.






Je 24 mar. 2022
Zinal-Gd Mountet-Schönbielhütte-Arolla
Jeudi 24 mars
Aucune erreur dans les changements de trains ou de cars et les neuf clubistes se retrouvaient à Zinal pour entamer ce périple de quatre jours. Séance crème solaire, mise des peaux, vérification du matériel et Gilles ou Laurent guidait la meute en direction du glacier de Zinal. Douce montée au début, coup d'oeil sur la cabane du Petit Mountet, séance shooting à la grotte glaciaire et la bande s'aventurait dans ce décor magistral dominé par la Dent Blanche, la Pointe de Zinal, l'Ober Gabelhorn et le Zinalrothorn. Quelques litres de sueur plus tard, les aventuriers concluaient leur errance devenue silencieuse à la cabane du Mountet. S'épargnant les contorsions d'une douche imaginaire, ils fondaient en terrasse sur panachées et schorle, retrouvant, selon, verve ou gouaille. Tenaillés par la faim, titubant de plaisir à l'idée de savourer un repas, ils se précipitaient plus tard sur les nouilles indonésiennes. En soirée (courte, on est en cabane quand même), un jeune, sollicité, proposait un jeu de société. Il s'ensuivait des rires, des connivences, des coalitions propres à resserrer le tissu relationnel. Meute, puis bande, une équipe naissait. Les avantages ? Nul besoin de teambuilding ou de brainstorming!
La guidance souple de Gilles, l'accompagnement subtil de Laurent, associés à l'empathie latente, puis révélée d'autre(s) avaient façonné une équipe désormais solidaire.
Vendredi 25 mars
Aujourd'hui, p'tit déj' à 7h… C'est presque la grasse mat' (pour ceux qui ont réussi à dormir entre deux claquements de dents et deux allumages intempestifs de l'éclairage des escaliers ;-). Comme prévu, pas un nuage à l'horizon ! Selon les infos glanées à la cabane, l'arête du Blanc est en meilleure condition que la montée au Blanc par l'ouest. Cette arête sera donc notre objectif de la journée.
Le début du parcours se fait sans difficulté particulière, ce qui nous laisse tout le loisir d'admirer les magnifiques paysages de glace et de roche qui nous entourent (il est encore bien bleu cet Ober Gabelhorn !... faudra qu'il patiente encore un peu Jérémy s'il veut le retenter !). Arrivés sur le glacier, nous nous encordons puis rejoignons le pied de l'arête du Blanc à quelques centaines de mètres à l'ouest de l'Epaule du Rothorn. Là, nous troquons les skis contre les crampons et grimpons jusqu'à l'arête dans une neige juste dure à souhait pour cet exercice. Le premier tronçon de l'arête en direction ouest, bien enneigé et moins effilé que prévu, s'avère assez facile et la vue y est à couper le souffle. Mais ensuite la neige se fait de plus en plus rare et les rochers apparents de moins en moins stables… « trop péteux pour s'aventurer avec un grand groupe »... alors nous rebroussons chemin et rejoignons le dépôt de skis où nous nous installons pour un picnic avec vue panoramique du Zinalrothorn au Grand Cornier en passant par l'Obergabelhorn et la Dent Blanche.
Quand nous entamons la descente, notre espoir que la neige dure du matin se soit détendue un peu sous le soleil de midi est déçu. Ça secoue encore pas mal... Quoique, au pied de la falaise ça commence à bien chauffer ! Quelques virages dans une neige de printemps pas si mal que ça et nous voilà déjà de retour à la cabane peu avant 14h.
L'après-midi passe vite sur la terrasse ensoleillée. Atelier couture, conseils de pros pour faire une réserve de corde parfaite, brainstorming sur l'empathie des unes et des autres… nos réflexions philosophiques juste un peu perturbées par l'arrivée d'une horde d'ultra-féministes Veveysannes… Promis, les gars, on ne vous fera pas ce coup-là au CAS La Neuveville ! Cordées féminines, oui (merci Isa !) mais sorties féministes, non !
Anne et Loris nous rejoignent à la cabane et c'est déjà l'heure de souper. Après un bon couscous et un délicieux crumble nous rejoignons tôt notre dortoir. Est-ce le volume sonore soûlant qui règne dans le réfectoire ou le réveil matinal prévu pour demain qui nous fait aller coucher si tôt ? En tous cas, ce n'est pas ce soir que l'échelle sociale établie hier sera remise en jeu. Les présidents, les TdCs et leurs vices respectifs resteront donc en poste en tous cas jusqu'à demain !
Merci Gilles, Laurent, Isa et toute l'équipe pour cette magnifique sortie… mixte… dans tous les sens du terme ! ;-)
Samedi 26 mars
Dimanche 27 mars
C'est une équipe un peu en décalage qui se réveille ce dimanche 27 mars à 5h45, en effet, nous venons de passer à l'heure d'été et donc de perdre une heure de sommeil...
L'équipe (Gilles et son téléphone aussi…) est cependant prête une heure plus tard. Le plus délicat de cette journée est certainement la 1ère descente devant la cabane… C'est une pente raide et gelée au milieu de laquelle il faut enlever les skis à cause des cailloux et surtout les remettre… pas facile pour finalement atterrir au pied du glacier. Personne n'a perdu de ski, tout le monde maîtrise très bien cette première partie !
C'est alors que nous ressortons les cordes et retrouvons nos compagnons de cordées. Quel plaisir de se sentir à nouveau reliés les uns aux autres ! Les cordées restent les mêmes, on ne change pas des équipes qui gagnent ! La longue montée à Tête Blanche se passe sans grandes difficultés, malgré des pentes raides et gelées ainsi qu'une petite chute de séracs, qui nous fait un peu accélérer…
C'est quelques 4h30 plus tard que nous atteignons Tête Blanche qui est plutôt noire… Pique-nique, photos, applaudissements et nous voilà reparti pour le col au sud des Dents de Bertol, repéré par Gilles. C'est à pied et les skis sur le sac que nous l'atteignons pour terminer par une magnifique et raide descente sur Arolla. Quelle belle variante !
Merci à Gilles et à Laurent de nous avoir emmené durant ces 4 magnifiques journées, de partage, de rire et de magnifiques excursions !








Sa 19 mar. 2022
Cabane des Dix-Mt Blanc de Cheilon
12 participants. Météo finalement nettement meilleure que prévue, temps magnifique tant pour la journée du samedi que du dimanche. Programme de la 1ère journée comme annoncé, avec montée à la Luette après un petit arrêt dépôt de matériel à la cabane des Dix. Changement de programme pour la journée de dimanche, nous avons finalement opté pour le Pigne d’Arolla en passant par la Serpentine, plutôt que le Mt-Blanc de Cheilon, très crevassé et avec des ponts de neige minces et fragiles vu les faibles quantités de neige dans la région, et peu pratiqué, Ce deuxième choix n’en fut pas moins splendide, avec des passages bien techniques et quelques crevasses à franchir avec prudence au passage de la Serpentine. Difficultés techniques et physiques parfaitement maîtrisées par une équipe bien affûtée et motivée.
Bravo à tous et merci à Bertrand de m’avoir appuyer et seconder dans l’organisation et la gestion de cette belle course.






Sa 12 mar. 2022
Kiental Bundstock_Hohtürli
Sept motivés partent pour le Bundstock ce samedi 12 mars. La route est praticable à skis depuis le bas même si nous devons porter les skis sur un court tronçon.
Plus haut, l’ambiance est magnifique ! Neige et montagne nous encerclent, la neige est encore bien là et la motivation est au top même si la course est longue !
Quelques 4 heures plus tard nous voilà sur le sommet du Bundstock. C’est la carte qui nous indique que c’est le sommet car il n’y a pas de croix !
Nous attaquons ensuite la descente par la pente nord et c’est avec grande satisfaction que nous trouvons encore un peu de poudre, même vierge à quelques endroits !
Merci à tous pour cette belle journée !








Sa 5 mar. 2022
Brisen (2404)
Un peu avant 8:00, 8 clubistes se retrouvent sur le parc du petit téléphérique de Gitschenen, que l’on atteint par une route sinueuse qui monte au-dessus du lac des quatre-Cantons. Le téléphérique nous amène à un paisible petit hameau ensoleillé. Après avoir bu un café dans le « Berghaus » du coin, nous partons pour le sommet du Risetenstock. La première pente herbeuse et balayée de coulées n’est pas très encourageante, mais très vite ça s’améliore. Le soleil tape déjà fort dans ces pentes est et nous suons pour atteindre le premier col de la journée. Delà nous suivons l’arête qui mène au sommet, puis une équipe décide de traverser en-dessous du sommet, pour s’engager directement dans la descente. Malgré les conditions actuelles nous trouvons encore de la neige poudreuse vierge dans dans cette descente orientée au nord. Les deux équipes se retrouvent pour le pique-nique dans les environs de la « Bristenhaus ». Nous ne trainons pas et repartons en direction du sommet du jour, le Brisen (et non le Hoh Brisen) par la voie normale de la cabane. Nous voyons enfin le Brisen qui semble encore très loin et très haut. Durant la montée nous pouvons admirer le versant nord, qui est un eldorado du free-ride. La montée devient plus raide et le soleil tape à nouveau alors que nous atteignons la selle qui nous permet de basculer sur l’itinéraire directe. Le sommet du Brisen a encore toujours l’air bien loin et nous commençons à ressentir la fatigue. Pourtant nous nous encourageons et repartons vaillamment et bientôt nous atteignons le dépôt de ski. L’arête est peu enneigée et sèche et nous n’avons finalement pas besoin des crampons pour atteindre le sommet. Il est 15:30, la vue est magnifique et nous sommes seuls au sommet. Mais nous ne trainons pas, et abordons la descente, tout d’abord dans un beau couloir puis dans la large combe qui nous ramène au téléphérique. Après une bière sur une terrasse, que nous devrons écourtée, car dès que le soleil est parti, le froid devient mordant, nous reprenons le téléphérique.
C’était une assez longue course, en tout cas pour les randonneurs occasionnels et c’est bien fourbus que nous reprenons la route pour le lac de Bienne. Merci à tous les participants pour la bonne ambiance et à bientôt pour de nouvelles aventures.
Laurent






Di 27 fév. 2022
Rando ŕ ski au Bunderspitz (BE)
2018 particpantes et participants se retrouvent vers 8h15 à Adelboden sur la place de parc de Holzbau Burn, juste en face la fabrique Bärgbier. Faudra juste patienter 6h de temps, 16km et 1’400 de dénivellée pour gouter à ses spécialités.
Le parcours chemine tout d’abord entre fermes et granges oberlandaises puis s’enfonce dans la gorge du Bunderbächli. A sa sortie, caramba. Les talus sont bruns plutôt que blancs. On change l’itinéraire sur le parcours de descente. Montée mixte sur chemin et sentiers puis on sort sur Bonderalp. Un méchant vent bien froid nous accompagne jusqu’au plateau du Bunderchumi. Un peu frustrant de juste longer la partie ensoleillée. Les magnifiques Loner en sont la cause. Finalement les derniers 500m peuvent se parcourir sous le soleil, les tenues peuvent enfin être allégées. Le premier groupe emmené par Alex atteind le sommet à 2’546m suivi un peu tard du second groupe. Y’a du monde au sommet, pas de soucis pour trouver une photographe.
Un oeil sur la panorama : Gsür, Albristhorn au sud, Doldenhorn, Altels au nord. Puis on y va pour la descente. Quelques pentes bien poudreuses puis un chemin et la fin comme on peut en poussant pas mal entre routes dégagées de neige et fermes locales.
Un assortiment de bières locales, avec et sans et de limonade mettent un point final à cette belle sortie classique des alpes bernoises. Quelques bouchons plus tard, chacune et chacun retrouvent ses pénates avec de beaux souvenirs pour attaquer le mois de mars.
Merci encore à toute l’épuipe pour la confiance et l’enthousiame. En particulier merci à Alex qui a magnifiquement fonctionné comme second chef de course. Et bon rétabllissement à Sabine, blessée au genoux le jour avant sur les pistes “d’Adelboden – Lenk dänk”.
Richard

Sa 19 fév. 2022
Hohgant West 2062 m
Nombre d’athlète au départ : 9
Le départ se fait depuis le parking de la charmante petite station de ski « SnowPark Eriz » à Innereriz dans l’Emmental.
Nous commençons notre montée par suivre une route forestière. Dans notre dos, la vue sur l’Emmental et ses fermes typiques est vraiment superbe. Il fait bon, le ciel est couvert, la bonne humeur et surtout la neige (mouillée) sont au rdv. Nous montons dans la forêt et après env. 3 heures nous piqueniquons entouré de pins légèrement enneigés. La neige immaculée donne un petit côté féérique à ce décor.
Puis nous continuons mais cette fois avec le soleil ! Nous apercevons le Hohgant à l’est et le Augstmatthorn au sud. La vue est splendide sur les vallées de l’Emmental.
Nous finissons notre montée dans le brouillard et nous prenons la décision de ne pas tenter les derniers mètres qui nous mènent au sommet par précaution.
Nous entamons la décente dans une neige gelée jusqu’à la sortie du brouillard, puis, c’est le bonheur; le soleil is back, aucune trace, la neige est un peu lourde mais facilement skiable.
Nous slalomons entre les pins et les bosses avant d’entrée dans la forêt et de revenir sur nos traces.
La motivation étant là à l’unanimité, nous décidons de ne pas rejoindre le parc tout de suite et de monter (en sprinte) jusqu’en haut du téléski par une piste non damée. Ce qui nous fait un total de 1300 d+ pour cette sortie.
Nous descendons la piste noir (oui oui) et finissons par un peu de ski nautique dans de la neige de printemps, avant d’arriver en bas de la station.
La sortie se finit avec une petite bière et la vue sur l’Hogant West qui a finalement bien voulu se montrer !
Merci à toute l’équipe pour la bonne ambiance et surtout à Alexandre de nous avoir fait découvrir ce coin.
Lucie

Ve 18 fév. 2022
3 jours | Diemtigtal | Grimmialp
Course de 3 jours effectuée selon le programme. De 14 à 16 participants selon les jours.
La météo annoncée nous annonçait le pire : pluie à 2200m, vents tempétueux, nuage et neige pourrie... kenéni, on a vraiment eu du bol de sauver ainsi ces 3 jours.
Vendredi | Seehore | Merci Magalie
Le thème du jour c'est "It's a long way". Y a même AC/DC qui en a fait une chanson ." It's a long way to the top " (C'est Gogole qui me l'a dit, j'y connais rien en rock, moi). Dans la chanson ca commence par "Ridin' down the highway. Ca colle pile poil ! Pour nous aussi, ça a commencé sur l'autoroute de bon matin, direction le Diemtigtal. "Goin' to a show" - Ca aussi c'est sûr du spectacle on en a eu. "Stop in all the byways " Non non stop maintenant la comédie musicale. Si on s'arrête à tous les chemins, on est pas arrivé au bout. "It's a long way" qu'on a dit. Bon, on a quand même eu le stop café :-) forcément. Passons ensuite aux choses sérieuses. En ce vendredi matin, "it's a long way to the top" of the Seehore qui nous attend. Un long way qui commence par remonter la vallée du Menigrund en voiture puis à ski (2.5 km) en bordure de la route et continue dans un joli vallon au pied du Niederhore avant de bifurquer sur la gauche pour gagner le col et les chalets du Seeberg (un peu plus de 3 km encore). Chalets en bordure du Seebergsee (le lac de la montagne du lac ?) Qui était là en premier ? L'oeuf ou la poule ? Le See ou le Berg ? Du coup, le Seehore, il aurait pu s'appeler le Seebergseehore ?
... J'en était où ? Ah oui "It's a long way" . Depuis le See, il faut encore atteindre le Hore. Donc redescente dans la cuvette et à l'assaut des pentes terminales. Armez vous de vos couteaux, on passe à l'attaque en mode Rambo (ca devient It's a long road " maintenant - mettez la référence dans Youtube :-) ). Sur la carte, ca dit 2.5 km. Si on fait un bout dans un sens, conversion, un bout dans l'autre sens, conversion et ainsi de suite, est ce qu'on peut compter 5 km ? Pour finir, un portage bien sûr. Félicitations à tous. C'est à ce moment je crois qu'en plus le Soleil entre dans la partie pour le bonheur de tous. C'est fini ? Que Nenni. D'abord redescendre les goulets étroits et pentus de cette belle face. Qualité de la neige ? Depuis pas totalement glacée mais presque en haut à pas encore grosse soupe mais ca va venir sur le bas. Ensuite pause pique nique dans l'herbe au Soleil. Une pause pique-nique au CAS Neuveville ? Quelle est cette étrange nouveauté ? Profitons en ce sera la seul du week-end. Donc chut ! pause, soleil, sieste, cigales.
Pour la suite, on reste dans le thème "It's a long way". L'idée étant d'escalader la Menigrat et de la suivre jusqu'à l'aplomb des véhicules, encore quelques kilomètres au compteur. Nous voilà repartis sur les peaux à l'assaut de cette belle croupe bordée de hautes falaises. Tout en bas l'hotel Kurhaus de Grimmialp qui nous attend. En tout tout petit, tout tout en bas, parcequ'il en reste du chemin (It's a llllloooooonnnnnnnnnggggggg wwwwwwaaaaaaayyyyyy - C'est aussi un refrain dans une chanson de 77 Bombay Street - groupe de pop pour midinette). Ah mais ca y est enfin je crois qu'on en voit le bout, les feux d'alarme du Gondor sont atteints ou le bûcher de Jeanne d'Arc, va savoir (je dis enfin pour le soulagement de mes pieds, mais cette belle crête au soleil était magnifique). Reste plus qu'à dégouliner joyeusement dans les patûrages dans le déroulé soyeux des pentes crémeuses et onctueuses. Retour à la voiture skis au pied. Quand on voit l'état actuel du manteau neigeux, le chef est quand même balèze. Courage, on atteint presque le bout de cette journée. Encore un petit effort pour se couler devant l'apéro et être juste à l'heure pour le repas savoureux du Kurhaus (non pas celui d'Arolla un autre).
Dans AC/DC à la fin ca parle de tout défoncer, les os brisés. Pour nous, qui n'avons plus l'âge pour ces bêtises, ce sera mousse au chocolat. Quoique si on parle de défoncer, y a peut être quand même un poteau qui se souvient de notre passage. Désolée, c'est une longue tartine mais c'était aussi une longue journée.
Samedi | Mannliflue | Merci Moeschler
La neige colle aux peaux, un vrai champ de course marqué par les sabots des plus malchanceux... merci au petit farte rose de Jean-Claude pour nous sauver davantage de l'écurie que de la galère. Quelle chance, comme hier nous devons faire la trace, le quelques cm de neige fraîche du matin rendre la montage belle et tellement prometteuse pour la descente, on repère déjà les meilleurs endroits. A la sortie du couloir déjà difficile car glissant et plein de conversions, on décide de terminer à pied. Peu de neige, des cailloux et de l'herbe... le meilleur plan pour finir à pieds. La traversée prévu avec une descente par la face nord sera à retenter, les conditions ne le permettaient pas d'autant plus que la poudreuse et le soleil nous attendaient juste là, un peu en contre-bas, sur l'autre versant, à l'aplomb de la Wyssi Flue. Du beau ski, des belles pentes, des traces de malade... tout pour rendre plus d'une femme heureuse... et ? 15 minutes de pause au soleil, le temps de reprendre des forces à 15 minutes de la fin de la course il est vrai. Comme quoi vaut mieux un tard pni pit nique qu'une gamelle dans la poudre là tout de suite.
Dimanche | Cheibehorn | Merci Moeschler
"Quel décalage ! La plupart des clients de la pension du Kurhaus où je logeais venaient là faire la fête en WE. Dimanche à l'aube, parking plein peu après la scierie et sur le premier tronçon... cependant, nulle âme qui vive à l'attaque du Cheibehorn : le ski de montagne est-il dans un monde à part ? La sortie sur l'arête coiffant la combe nord est pourtant superbe, la cime bien dégagée, la descente d'une infinie variété. Après tout, faillait-il se plaindre de n'y point trouver des traces ???" Disait déjà en 1986 Labande dans son livre... 36 ans plus tard, la poudre était encore et toujours au rendez-vous... Des questions ??? Grazie Christine pour cette prise en main de la course. Bravo pour l'itinéraire et la trace à faire. Bel effort. 10 sur 10. Et encore une question non élucidée de la journée... pourquoi Lalain il a tourné le dos à sa famille d'adoption en buvant sa binch à une autre table ?








Me 16 fév. 2022
Ste-Croix/Les Rasses
C’est sous la pluie que nous quittons La Neuveville à 8h. Deux heures plus tard, du col des Etroits, nous nous mettons en route, raquettes aux pieds, avec pour destination l’Auberson. La pluie et le vent nous accompagnent durant l’heure et demie que dure le trajet. C’est avec plaisir que nous arrivons chez Taggi, la boulangerie pâtisserie du lieu où l’on nous accueille chaleureusement malgré nos vêtements dégoulinants ! La patronne nous sert un excellent potage maison, une salade et une tranche de tarte au fromage. Nous voilà réchauffés, séchés et restaurés, prêts à passer à la suite du programme de la journée: la visite du musée CIMA à Ste.Croix installé dans les locaux de l’ancienne usine Paillard. Une guide très compétente nous conduit d’une salle à l’autre dans lesquelles on peut admirer automates et boîtes à musique, trésors d’ingéniosité et de précision de leurs concepteurs. L’aspect technique des réalisations est également mis en valeur. Nous quittons ce monde enchanteur pour nous rendre à l’hôtel de France où nous passerons le reste de l’après-midi autour d’une table de jeux où cartes et dominos remplaceront la roulette. La bonne humeur et les rires nous font oublier la grisaille de la matinée. Le parfait glacé à l’absinthe, produit du terroir par excellence, terminera le très bon repas qui nous est servi.
Certainement qu’au saut du lit, chacun s’est approché d’une fenêtre pour aller voir sous quelles auspices la journée s’annonçait. Rien de très enthousiasmant: fort vent, grisaille, nappes de brouillard … A la fin du petit déj’, tout le monde se rallie à l’idée de monter aux Rasses malgré les conditions météo et de décider sur place de la suite du programme. Il ne pleut pas lorsque nous sortons des voitures, le sentier hivernal qui mène aux Cluds est bien tassé. Toute l’équipe est partante pour une petite balade de santé . Certains accrochent leurs raquettes sur leur sac à dos - on ne sait jamais - les autres voyagent léger ! Après 45 minutes, nous voici aux Cluds. Il est trop tôt pour aller manger et finalement, du moment que l’on est bien équipés, pourquoi ne pas poursuivre la balade un peu plus loin ? Nous voilà repartis avec l’intention de suivre l’itinéraire de 2,5 km balisé pour les raquettes. Malheureusement, la neige est moins tassée que sur le sentier pédestre. A tout moment, elle cède et on s’enfonce de quelques dizaines de centimètres ce qui n’est pas agréable du tout. Il est temps pour ceux qui ont porté leurs raquettes de les chausser. Les autres poursuivent la balade en suivant la route enneigée qui monte au Chasseron. Nous nous retrouvons une heure plus tard à l’endroit où nous nous étions séparés. Que faire maintenant ? Aller manger au restaurant des Cluds, qui sera très bruyant car plusieurs classes sont venues passer la journée dans la neige ou retourner aux Rasses pour y manger quelque chose avant de prendre la route pour rentrer. C’est cette alternative qui est retenue mais, avant de se mettre à table, il faudra marcher encore une demi-heure sous une petite pluie ! Nous reprenons la route aux environs de 14.30 … avec quelques rayons de soleil qui nous accompagnent dès que nous arrivons au pied du Jura.
Un grand merci aux huit participants qui ont affronté des conditions météo difficiles avec bonne humeur.








Ve 28 jan. 2022
3 jours Freeride ŕ Arolla
Vendredi 28 janvier: Col de la Cassorte(3250m)
Un rendez-vous à 8h du matin à Sion aurait pu en décourager plus d’un, mais nos courageux Freeriders étaient bien tous là, je crois, à la station Tamoil, réunis pour déguster un café dégeulasse (de l’aveu même de la serveuse) avant d’attaquer les 479 virages qui mênent au village d’Arolla. Les crocus qui boutonnent çà et là à 2800 m. d’altitude augurent de magnifiques observations, mais nous, on n’est pas là pour ça, on vient skier à 90 à l’heure dans la fraîche. Perso, j’ai un peu de mal à y croire, mais Gilles, qui a passé les 2 tiers de sa vie ici, lui qui ne fait qu’un avec ces montagnes, il va nous dégotter quelques pentes qui n’ont jamais vu le soleil, des faces nord connues de lui seul. Après un contrôle des DVA très pro, il nous propose une petite mise en jambe dans son terrain de jeu : gamelles et étincelles, les skis qui poussent des cris, je regarde autour de moi et je ne vois que les vieux skis rabougris de mes compagnons, car oui, eux, ils savaient qu’on allait les massacrer ! La mort dans l’âme, je me résigne à achever mes belles lattes qui il y a 10 jours à peine étincelaient dans leur emballage d’origine.
Gilles, qui en a vu d’autres, nous embarque pour le joli col de la Cassorte. Avec un nom comme ça, on s’imagine en Ardèche au milieu des champs de lavande. On le distingue bien au fond de la vallée, on aperçois presque quelques châtaigniers. C’est bucolique, on serpente, ça tient bien, c’est ferme, un petit portage et on arrive au col : vue sur la vallée des Dix, le Cervin, la Dent Blanche, tout quoi ! La descente en portage est moins glamour, surtout avec mes skis qui traînent par terre et menacent de m’envoyer dans l’abîme … c’est pourtant avec nostalgie que je repense à ces quelques pas, car ce qui allait suivre me changerait à jamais : Alain, dit Gilles, à partir de là FAUT PAS TOMBER ! Sur le conseil de Markus, j’invoque l’Ange gardien Pahaliah, je regarde avec admiration Caroline qui s’élance sans hésitation vers une mort inévitable, Christine me donne du courage en survivant malgré tout. Je reprends connaissance au bas du passage délicat, tout c’est bien passé, tout le monde est là, c’était même pas si pire finalement !
Quoi qu’il en soit, nous nous retrouvons maintenant dans une vallée où la main de l’homme n’a jamais mis le pied, et fonçons à la découverte de ces nouveaux horizons. La neige est blanche, immaculée, accueillante parfois. Les rochers soyeux, immobiles et fiers, nous guident dans un goulet qui tel un entonnoir bienveillant nous déverse devant un bistrot chaleureux. Sans hésiter, nous nous y glissons : “Gloire au Jurassien Gilles” crie une clientèle composée de légendes locales et de piliers de bistrot, et nous sombrons, avalant notre vin chaud, avalés par les sofas trop mous.
Samedi 29 Janvier: Aiguilles Rouges d’Arolla (pt 3459m)
Le samedi soir à Arolla la soirée se finit comme la tradition le veut au Kurhaus. Du coup, faut bien avouer que le reste de la journée est floue. Il parait qu’il y a eu des beaux virages carves sur les pistes, un string qui est resté de glace malgré l’envie des nos valeureux freerideurs, une petite montée avant de re basculer dans le Vallon des Ignes. Et la ça se complique pour les moyens forts il y a eu une belle descente sur la Chotte et son super Marius. Pour les Forts, le reste entre dans la légende. Il paraîtrait qu’il reste un bout de glacier vers les Aiguilles rouges et qu’il offre même une descente sympathique et top secrète que seul Gilles connait. Belle journée pour tout le monde et au final le résultat est le même, ça se finit devant une bière à la chotte ou à la goule, par un tour au SPA et par une dernière tournée au Kurhaus
Dimanche 30 janvier: Col de Tsena Réfien (2951m), a) descente de Tsijiore Nouve, b) Grotte glacière du Bas Glacier d’Arolla
Aujourd’hui c’est à nouveau tempête de ciel bleu ! Gilles nous propose, au choix, de l’accompagner pour une visite de la grotte du Bas Glacier d’Arolla – tant qu’elle est encore là ! – ou de suivre Isa pour le tour des Pointes de Tsenâ Réfien avec descente par le Glacier de Tsijiore Nouve. Choix cornélien, mais les indécis ont encore jusqu’au Pas de Chèvres, notre objectif commun de la matinée, pour se décider. Pas de Chèvres ou pourquoi pas sortir des sentiers battus en passant par son voisin, le Col de Tsenâ Réfien ?
Les premiers mètres de dénivelés sont avalés facilement avec les remontées mécaniques puis c’est un long faux plat qui nous mène au pied des deux cols envisagés. Un passage semble praticable sur la gauche du Col de Tsenâ Réfien alors tentons-le ! La pente se fait de plus en plus raide et le couloir de plus en plus étroit. Les conversions se succèdent, de plus en plus rapprochées, jusqu’au moment où le portage s’impose. C’est donc à pied que nous finissons l’ascension entre les rochers. Au col, après la montée à l’ombre, c’est un magnifique paysage baigné de soleil qui s’offre à nous côté Glacier de Cheilon et Luette.
Après avoir profité de la vue, la majorité du groupe fait demi-tour avec Gilles pour redescendre par l’itinéraire aller, se taper la cloche à la Chotte puis explorer la grotte glacière. Pendant ce temps, Isa prend les commandes du gruppetto de cinq restant. Nous basculons sur le versant ouest du col et, après un bon pic-nic, remontons le Glacier de Tsenâ Réfien jusqu’au Col de Tsijiore Nouve. Là-haut, le paysage est à couper le souffle. Le Mont Blanc de Cheilon, d’un côté, les imposants séracs du Pigne de l’autre, et le Cervin en toile de fond… tout simplement magique !
L’itinéraire de descente sur le Glacier de Tsijiore Nouve commence par une pente peu raide. Il est bien enneigé mais nous mène tout de même à proximité de quelques crevasses béantes et spectaculaires… prudence ! Puis, au détour d’un rocher, la pente devient raide et pas de sortie en vue. Chute interdite ! Heureusement la neige est dure mais pas glacée. Elle croche bien sous nos skis et assure nos virages. En bas de cette première pente raide il nous faut basculer dans un autre couloir. Le passage entre les deux est un peu délicat car en roche, mais, grâce à l’assurage expert de Richard, nous franchissons le pas sans encombre. Encore quelques virages en pente raide et nous rejoignons le grand faux-plat du bas du glacier. Un coup d’œil en arrière sur notre itinéraire de descente… on secoue la tête… on n’est pas un peu fous ?
Quelle journée riche en émotions ! Merci Isa de nous avoir emmenés là-haut (et puis en-bas ;-) ! Endorphines et adrénaline étaient aux rendez-vous. On est dopés pour la semaine !
De retour à l’hôtel les deux équipes se retrouvent autour d’un verre et échangent leurs impressions et photos du jour. Celles de la grotte du Bas Glacier d’Arolla sont magnifiques et impressionnantes. Pas de doute, ceux qui ont raté ça devront revenir !
Un immense MERCI, Gilles, pour ce week-end Free-Rando cinq étoiles !
Christine








Ma 18 jan. 2022
Fondue des mardistes ŕ Chasseral




Sa 15 jan. 2022
Hundsrügg 2047
Hundsrügg (2047m) : 15 janvier 2022, course initiale Garten
16 participants aux Hundsrügg. Le rendez-vous est fixé à 9h30, skis aux pieds, à Abländschen. Tout le monde est ponctuel est nous partons presque à l’heure ! C’est dans une ambiance détendue que nous entamons la montée. La première partie est assez bien enneigée mais plus nous montons, plus la pente se déneige… Que va-t-il advenir des skis à la descente ? Devrons-nous les mettre sur le sac ?... Quelques 2 heures plus tard, nous atteignons le « Vorgipfel », ou beaucoup de gens s’arrêtent. Nous poursuivons l’ascension le long d’une magnifique arrête, où s’enchaînent les petites montées et descentes (pas facile de descendre avec les peaux !...) Tout le monde s’en sort bien et nous gagnons le sommet tous ensemble vers 12h30. Le panorama est splendide !
Alex a repéré une variante pour la descente, je suis partante ! Après quelques virages dans les vernes et dérapages entre les sapins, nous atteignons une magnifique combe nord presque vierge. Et c’est dans une poudre de rêve que nous redescendons sur Abländschen. Vers le bas, les skis ramassent quand même quelques cailloux car il n’y a pas beaucoup de fond…
Merci à tous pour cette magnifique journée !
Isabelle




Me 12 jan. 2022
Soirée fartage et entretien de skis
5 membres le 10 janvier et 4 le 12 janvier se sont retrouvés chez Bertrand à Nods pour une soirée de la carre affutée et de la semelle lisse. Les participantes et participants n'ont pas été déçus.
La soirée commence par un remontage de bretelle : "on transporte ses skis attachés avec une "skibändli". Ainsi les carres ne se frottent pas et le portage des skis sur le sac en est facilité. Bon compris, on ira en acheter dès le lendemain et surtout on les prendra avec la prochaine sortie du CAS, surtout si c'est Bertrand qui l'organise.
L'apéro est servi dans l'atelier et on se met au boulot. : On racle à la lime de carrossier, on aiguise les carres avec un angle de 89°, voire 88°, le débat est chaud. On affute les angles. Ceux qui était un peu pressé le matin en profite pour terminer le rasage.
Puis c'est le brossage, fartage à chaud, et brossage finale. Les voilà comme à la sortie du magasin.
Mais attention au premier virage demain, ça pourra surprendre.
Bref après l'amusement, on passe aux choses sérieuses. Pendant que les participantes et participants peaufines leurs protégés, Bertrand s’éclipse en cuisine. Les apprentis entreteneurs de matériel n'ont plus qu'à passer à table et à tremper pain, fruits ou légumes dans le mélange de Nods.
Un immense merci à Bertrand qui nous a appris plein de chose en un minimum de temps. Promis on appliquera et on a aussi noté la liste du matos qu'il faut pour soigner nos chouchous
Et dans sa grande générosité, Bertrand n'oublie pas qu'il reste à dispos pour nous conseiller et nous aider, aussi pour celles et ceux qui n'ont pas pu venir à ces deux soirées niolattes fort sympathiques
Richard








Je 30 déc. 2021
4 jours Val de Bagnes
7, puis 9 personnes. Val de Bagne. Programme modifié. Hôtel à Liddes.
Merci à Philippe Jeanneret pour m’avoir inséré 4 jours de grand ciel bleu de part et d’autre du Nouvel An et également des grands remerciements à Roberto Bolognesi pour avoir fait passer le danger d’avalanche de 4 à 2 en 48 heures. La klassssss. Autant dire que le programme prévu à la cabane Brunet et les autres sommets annoncés n’ont pas pu être réalisés, sauf la journée à Verbier… et là aussi, le programme fut revu à la baisse.
Grâce à votre perspicacité, je m’imagine que comme tous bons follots verts, vous serez capables de remettre les photos dans le bon ordre.
Jeudi 30 décembre. Crêta de Velle (2518).
Sortie balade avec un long parcours en forêt pour atteindre les pâturages de la Crêta de Velle. Malgré une neige pourrie par la pluie des jours précédents et 2-3 gamelles bien exécutées on sauve cette première journée avec un sommet tout ensoleillé et une fin sur une arête sans traces.
Vendredi 31 décembre. Les Monts Telliers (2951).
On pensait partir en randonnée mais avec des fans du HCB, c’est sur la patinoire de Bourg-St-Bernard, généreusement arrosée mais sans la Rolba, que notre journée commença à 4 pattes. Une mise en jambes sur la route de l’Hospice puis montée douce et presque sans effort jusqu’en haut. Heureusement qu’un guide de Verbier poussa jusqu’au sommet en susurrant que ce n’est pas parce que les Suisses allemands s’arrêtent que l’arête est infranchissable (sorry Marcel). Le couloir repéré à la monté porta toutes ses promesses, le seul moment de neige à peu près potable pour nous sortir de ce carton de malheur. Un passage à l’an 2022 en légèreté et sans excès afin d’être fit et en forme au petit déj.
Samedi 1e janvier. Verbier, freeride. Mont-Fort (3329).
Une journée avec les rescapés du Nouvel An sur les pistes cela fait juste assez de place pour nous laisser tirer quelques bananes avant la montée au Mt-Gelé. La pluie en altitude de ces derniers jours et le zéro neige sur les arrêtes… jusqu’à la pointe de Chassoure, c’est la poisse. Le portage qui nous aurait mené au couloir Gilbert May est aujourd’hui impraticable. Depuis le Mt-Fort on trouve un peu de meilleure neige et surtout la bonne surprise de notre journée, la descente appelée la Petite Sud en super condition. On rejoint alors les derniers mètres de montée de la PDG et le Col de la Chaux avec un portage. C’est par le début du Vallon d’Arbi en passant par le col des Mines que l’on bascula sur Verbier, neige de printemps sous les spatules. Avec les derniers rayons de soleil se termina notre journée tout de même sauvée des eaux !
Dimanche 2 janvier. Grande Chenalette (2889) et Pointe de Drône (2949).
Toujours un beau soleil pour nous accompagner à l’Hospice du Grand-Saint-Bernard, puis au haut de l’ancien télésiège commença notre traversée vers la Pointe de Drône. Au vu des mauvaises conditions présumées pour le couloir N ainsi que de l’horaire, c’est dans un couloir super-cartonné trouvé entre les 2 sommets que l’on a rejoint notre parking patinoire. Un dernier apéro offert par la patronne mit une digne fin à nos 4 jours.








Lu 27 déc. 2021
Bourg St-Pierre
Lundi 27 décembre, Pointe de Penne(2782m)
Lundi matin, étant donné la météo capricieuse des derniers jours, départ retardé de LN pour rejoindre les participants déjà sur place à Bourg-Saint-Pierre. Au vu des conditions neigeuses, Gilles se décide pour le plan Y soit la Pointe de Penne. Après qqs heures d’une montée sans problème et avec la neige recherchée au rendez-vous (bien joué), nous atteignons le sommet où nous sommes accueillis par un gypaète qui effectue un virage serré juste au-dessus de nos têtes. Plus loin, nous observons d’autres de ces immenses oiseaux tournoyer dans le ciel ; un moment magique ! Le retour se fait rapidement alors que le brouillard descend peu à peu. Un pierrier insidieusement caché fait gémir quelques skis, une ou deux pentes offrent la possibilité de négocier correctement une série de virages et finalement des chemins métamorphosés en toboggans glacés nous ramènent à bon port. Nous profitons de la deuxième partie du plan Y soit l’espace détente de l’hôtel : relaxation à choix dans un jacuzzi, un hammam ou un sauna.
Mardi 28 décembre, Col N de Menouve..ou presque (2770m)
l’Alain qui a constaté que son smartphone était tombé en chemin le jour précédent, tel l’aventurier vaillant et confiant du portable perdu, s’élance avant l’aurore. Et bingo, grâce à son flair inné, il nous rejoint au déjeuner, un peu fatigué mais avec l’appareil convoité entre ses gants ! La pluie se mettant à tomber, Gilles applique le plan Z. Nous partons en hauteur, en direction du Super Saint-Bernard à la recherche de neige fraîche. Nous remontons l’ancienne piste rouge de la station maintenant fantôme avant de la dévaler, la piste pas la ruine, et profitons d’un beau moment de freeride. Le soir, nous avons droit à Barry le retour avec la visite d’un chien St-Bernard, véritable colosse de 85kg avec son tonnelet, tractant une charrette et du vin chaud pour tout le monde.
Mercredi 29 décembre (Mont Déluge par degré 4)
Mercredi, alors que la pluie tombe en continu et que le danger d’avalanches est passé à 4, Gilles, comme l’alphabet, n’a plus de solutions à proposer face aux conditions climatiques catastrophiques et décide d’écourter notre séjour. Merci encore pour l’organisation.
.. et merci à Jean-Claude pour la rédaction








Sa 11 déc. 2021
Région Gantrisch
19 participants
Comme c’est la semaine des boulettes, c’est moi qui m’y colle en bonne pâte (à pain). C’est la première sortie de la saison. 20 clubistes ont ressorti les skis du grenier ou de la cave et mis des piles neuves dans le DVA. Au vu de la quantité de neige tombée, ils vont avoir du pain sur la planche. Le chef est prêt à les mener à la baguette (de pain). Il a dit : « ramenez vos pommes (de pain), on va se remuer les miches (de pain) » Direction le massif du Gantrish pour cette première (après la pause-café croissant à Planfayon forcément).
Au programme : une classique du club adaptée aux jours de danger d’avalanches élevés : le Stäckhütteghürn. Je vous laisse voir pour la prononciation.
Premier défi : arriver au parking de départ sur la route enneigée. Il fallait déjà penser à tourner à machinboden (si j’avais retenu le nom, je ne serais pas en train de faire ce compte rendu). Un demi-tour plus tard, on ramasse les filles de Bienne (va savoir comment elle l’aime) qui n’ont pas la chance de posséder une voiture 4*4 et tout le monde est enfin prêt au départ. Il est temps de s’y mettre et d’attaquer la montée dans les sap(a)ins. Merci aux trac(t)eurs qui ont relayé le chef dans l’abondante neige fraîche. Une petite pause dans la grange de Schwendli puis on rejoint la crête pour atteindre le sommet du jour (voir plus haut, je ne vais pas répéter). Mais la journée n’est pas finie pour autant. On ne mange pas de ce pain-là à la Neuveville. Il nous manque encore une descente avec les peaux (de lap(a)in). Ce qui est fait pour revenir vers Homattli. Et un bon entraînement aux conversions et brassage dans la forêt. Ce qui est fait en remontant vers le point 1797 de la Wannelsgrat (si ce sommet a un nom je ne l’ai pas trouvé). Une montée finale longue comme un jour sans pain. Mais ça y est, on peut enfin dépeauter (et sur le pouce dépiauter son pain bagnat pour autant que le pain que l’on croyait perdu ait été retrouvé) et gagner le col pour s’offrir les belles pentes sécures pour ce jour. Pas la peine de se battre pour s’ôter le pain de la bouche, il y aura bien assez de neige pour tout le monde, bien, bien assez. Malheur à celui qui bascule, se relever demande bien des efforts. On finirait presque par se dire qu’il y en a trop. Malgré les pièges des trous, ruisseaux et barbelés, retour tous en bas sain et sauf avec la banane d’une première journée au top.
Merci au chef et bonne saison à vous.
Merci Magali pour ton texte.







