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Sa 21 jan. 2023
Monts Chevreuils 1749m
À venir prochainement





Di 15 jan. 2023
Formation avalanche
Cette année la partie théorique a été réalisée vendredi soir alors que les exercices sur le terrain ont eu lieu dimanche sur le terrain.
Cette formule a le mérite de pouvoir aller plus dans les détails pour la théorie car nous n’étions pas pressés par le temps et nous avons perdus moins de temps pour les exercices car les participants avaient déjà assimilés certains maniements des DVA. Les exercices à l’extérieur ont pu être concentrés sur 4h, ce qui était un réel avantage avec la météo de cette année.
C’est une vingtaine de participants qui se sont retrouvés sur la place de parc des Cerisiers alors que midi sonnait à la cloche de l’église de Lignière. La pluie venait de se transformer en neige et c’est dans une ambiance hivernale que nous sommes montés sous la crête. Là quelques bandes d’ancienne neige, juste assez, nous a permis d’entrainer la recherche DVA sur 2 postes. Dans un 3ème poste, l’encordement et les maniements de cordes ont été répétés et entrainés. Après 3 rotations tout le monde avait passé dans chaque poste et c’est bien refroidis que nous sommes redescendus pour boire un verre de vin chaud préparé par ...; merci Pierre!
Merci à tous les responsables de poste, Bertrand, Jean-Marc, Gilles, Timon, Alex, à Gilles et Isabelle pour la préparation de la partie théorique ainsi qu’à tous les participants pour la bonne humeur et la bonne marche des exercices. Nous voilà bien préparés pour cette nouvelle saison qui a déjà commencé sur les chapeaux de roue!

Lu 2 jan. 2023
Cbn Brunet | Les Capucins | Grand Laget
2 janvier, 14 personnes
ON PLANTE LE DÉCORS : aux altitudes moyennes et basses, il y a très peu ou pas de neige. Même au-dessus de 2500 m, les hauteurs de neige sont généralement inférieures aux valeurs moyennes --> CHANGEMENT DE PROGRAMME. Pour éviter de monter - et encore plus grave - redescendre à pieds de la Cabane Brunet, à mon plus grand regret j'y ai annulé notre séjour. De là, et pour trouver de la neige, nous logerons à 2473 m, au centre d’un splendide massif montagneux, sur un col à la frontière entre la Suisse et l’Italie. Et comme l'Hospice du Grand St-Bernard offre un hébergement et des repas communautaires tout au long de l’année... ce sera bon pour nous. RENDEZ-VOUS : 2.1.23 Bourg St Pierre au Bivouac Napoléon 9h pour le café. MATÉRIEL : sac à viande pour la nuit en dortoirs (possible d'en acheter sur place). Nous porterons tout durant les 2 jours, ne ressortez donc pas vos tenues de nouvel an pour les aérer, voyagez léger. POUR LE SKI : peau de phoque avec couteaux, PAS de matos haute montagne. MÉTÉO : lundi neige, soleil et nuages et reneige durant la nuit. Mardi encore un peu de neige le matin, puis soleil et renuages pour arriver à la voiture... Voilà ce qui pourra nous arriver… et une fois l’information donnée il n’y avait plus qu’à réaliser, et c’est ce que nous avons fait avec quelques variantes toujours bienvenues.
C’est par une route couverte de glace que l’on commença notre montée, et c’est avec les couteaux que l’on arriva au sommet de la première pente, équipement assez rarement utilisé à pareille saison. Après une montée à l’ombre on débouche au soleil au haut d’un couloir (Col sans nom vers 2800m) descente raide en supère condition. L’idée de passer par la Pointe de Drône et redescendre sur l’Hospice semble un peu trop optimiste et c’est à mi-distance, sur son arête que l’on prit la direction de la route du col en descendant un magnifique couloir de plusieurs centaines de mètres. Repas choucroute, messe, visite du musée et du trésor… une soirée riche en découvertes dans ce haut lieu de passage millénaire, étape incontournable de la Via Francigena, longue de plus de 3000 km entre Canterbury et Rome dont 215 en Suisse.
3 janvier, 12 personnes
Comme annoncé, les légères précipitations de la nuit ne nous motivent pas à quitter notre logis aux aurores. Sur le coup des 10 heures nous commençons notre ascension en direction du Mt Fourchon. Les repérages des meilleurs champs de neige de la veille nous incitent à modifier notre itinéraire initial, qui était de rejoindre Les Monts Telliers par le Col du Bastillon. Pas trop en avance, nous renonçons à rejoindre le sommet, de belles pentes de poudreuses sous le Pain de Sucre attirent notre attention. Du beau ski, chacun peu faire sa trace dans des pentes vierges… un vrai régal. En remontant jusqu’à la Fenêtre d’en Haut (2722) on poursuit notre ascension à la Tête de Fonteinte (2774) pour tout de même remplir le dernier des 3 critères d’une course réussie… Un sommet, un portage, une boucle !!! Nous voici à 2 descentes et une remontée de la voiture. De la belle neige encore et toujours, une remontée sportive ski au pied dans le couloir pour poursuivre de parfaire sa technique de conversions… une traversée de rivière pour compléter la gamme des expériences et le parking nous sourit déjà. La fondue 1/3, 2/3 au Tivoli à Châtel St-Denis termina ces nombreux jours de ski (2 jours pour certains, 8 pour s’autres…). Et après une nuit dans un dortoir sans ronfleurs, cette journée ne pouvait s’apparenter qu’à du bonheur.








Ve 30 déc. 2022
Pte de Barasson|Testa Grisa-Etroubles|Verbier
30 décembre, 7 personnes
Une course prévue jusqu’à la Pointe de Barasson (2962) interrompue par le mauvais temps. Rapport proportionnel donc au nombre de photos. Ce sera 4 lignes quand même…
1) Parcours modifié selon les conditions, 3×3 oblige
2) Trace sauvage pour atteindre le point 2653 des Becs Noirs, la tempête nous renvoie à la maison
3) Heureux couloir de descente saupoudré de bonne neige
4) Arrivée sous la pluie à la voiture. VOILÀ
31 décembre, 8 personnes
Testa grisa (3059). Après la pluie de la nuit on ne se faisait pas beaucoup d'illusions.... et pourtant, que des bonnes surprises et quelle bonne idée que de déjeuner aux aurores. Une belle montée sans traces, une magnifique descente également sans traces et avec en prime de la poudre, somme toute une belle journée. Merci Caroline pour l’idée du rapport.
1er janvier, 6 personnes
Comme une chanson qui se répète, pas un chat à Verbier ce premier matin de la nouvelle année. On a eu mal aux jambes, mais quelle joie de s’être levé tôt.
Après plusieurs télécabines, on arrive au Mt Gelé (3002). Une traversée et le premier portage de la journée pour arrivée à la Pointe de Chassoure (2973). Une traversée engagée suivie d’une descente sur la crête nous mène au départ de « La Banane », joli couloir assez large et encore sans trace. Le programme s’enchaîne au Mont Fort (3329) et l’on bascule sur son côté sud, le fameux Backside. Afin de profiter de la descente, nous remontons une couloir fort heureusement déjà tracé qui débouche sur le Glacier du Petit Mont Fort (3135). Itinéraire magique avec de la belle neige, des pentes faciles et vallonnées. On termine la deuxième descente de la journée en longeant le Lac de Cleuson. L’épopée se termine à Verbier au Happy hour, instant unique pour la station puisque la bière y est proposée à moitié prix…








Ma 27 déc. 2022
3 jours Ski Rando Région Bourg-St-Bernard
Jour 1
Lundi 26 décembre au soir deux éclaireurs annoncent qu’il neige à Bourg-St-Pierre. Vous y croyez, vous ? Gilles en tous cas y croit suffisamment pour motiver une petite équipe qui se retrouve à 9h le lendemain matin pour un café-croissant au Bivouac Napoléon. Magnifique, ce ciel sans nuage ! Mais les pentes à l’altitude de Bourg-Saint-Pierre sont à peine saupoudrées de blanc, inskiables, alors que plus haut le danger d’avalanche est à nouveau marqué… Va falloir composer… Gilles nous propose donc un objectif assez safe, le Col Ouest de Barasson. La Princesse des neiges nous conduit sans encombre au parking-patinoire de Bourg-Saint-Bernard d’où nous découvrons des pentes déjà bien plus blanches… On commence à y croire !
On chausse les skis et on entame la montée par la route du col. A l’Hospitalet, Gilles nous propose de quitter l’autouroute pour un itinéraire Bis, encore moins exposé, via le Plan de Tcholeire. Mais quelle bonne idée ! Qu’est-ce-qu’on est mieux là-haut que dans le trou en bas ! Les traceurs se relayent, et pour cause… c’est qu’il y en a un paquet de cette belle poudre vierge ! Mais combien ? Gilles veut en avoir le cœur net. Il sort la pelle et commence à creuser, creuser, creuser… 1 mètre !... de poudre bien homogène avant d’atteindre la première couche plus dure. Cette fois on y croit vraiment ! On peut déjà se réjouir de la descente !
Arrivés au Col, on profite du panorama mais on ne s’attarde pas trop. Y’a un peu du monde là-haut… même des curieux qui se demandent pourquoi on n’a pas suivi le tracé officiel… Réponse évasive de Gilles… (On voudrait quand-même pas que tout soit tracé quand on revient demain !?)
La descente dans la Combe de Barasson tient ses promesses, poudreuse à souhait ! On en redemande. Mais d’abord pic-nic… en deux actes… ce farceur de soleil jouant à cache-cache derrière le Mont Mort.
Requinqués, on remonte rejoindre notre itinéraire Bis du Plan de Tcholeire. On y est à nouveau tous seuls – ou presque… désolé, Monsieur Lapin, de vous avoir fait si peur ! – et les pentes repérées à l’aller sont toujours encore vierges. Qui aurait parié ce matin qu’on se ferait une telle descente ? Du pur bonheur !
Autour de la traditionnelle bière qui s’en suit, on échange nos impressions et nos photos toutes plus belles les unes que les autres. Mais chut ! Et interdiction de poster ça sur les réseaux sociaux, ça reste entre nous !
Merci Gilles d’y avoir cru malgré les webcams et prévisions peu encourageantes et de nous avoir embarqués pour cette journée cinq étoiles !
Christine
Jour 2
Malgré l’interdiction de divulguer nos géniales photos d’hier, les randonneurs loquaces ont fait des émules et le parking de Bourg-Saint-Bernard regorge de voitures. Peu importe, Gilles nous oriente vers le Col Sud de Menouve. Personne, pas de lapin en vue, seuls les pylônes de la défunte remontée mécanique entachent le paysage. Les ouvreurs se succèdent dans l’ombre et tracent jusqu’au col dans une neige irrégulière, dure, cartonnée.
Récompense au col; l’Italie nous offre soleil et pente jouissive. Nous avalons 400 mètres de dénivelé en courbes magiques, danses élégantes et ski extatique. La jouissance ouvrant l’appétit, les pique-niques sont extraits des sacs à dos et nourrissent les bienheureux dans un décor de rêve. Valérie immortalise les portraits avant la montée sur le Col Sud de Menouve.
Aïe, aïe: la descente sur le Plan de Tcholeire n’est pas à la hauteur du spectacle. Dans une neige successivement dure, cartonnée ou lourde, nous proposons des courbes improbables avec des allures de pantins désarticulés. Qu’importe, nous apprenons l’humilité face à la nature. L’arrivée sur le chemin menant au parking de Bourg-Saint-Bernard s’avère délicate pour le pouce de Gilles qui prend une mauvaise direction.
L’étape suivante nous mène à la bière et chacun peut conter ses exploits illustrés par des photos.
Merci à Gilles des choix judicieux et du reste. Nous te tenons les (le?) pouces.
Jour 3
Col du Gd St Bernard – Grande Chenalette – Champignon
En ce 3ème jour dans la région du St-Bernard, le parking presque vide de l’ancienne station de ski (fermée en 2010) nous rappelle que les prévisions météo ne sont pas terribles. Pourtant, le soleil brille sur les sommets et c’est avec le cœur chaud mais les mains froides que nous attaquons la montée au col. Le large chemin, damé par le passage de centaines de randonneurs à ski, n’oppose aucune résistance et nous permet même de papoter côte à côte. Plus par curiosité que par nécessité, nous nous attablons à l’hospice pour une carafe de tisane bien chaude, qui nous sera finalement offerte par la maison. Valérie tombe sous le charme des lieux, et décide d’y rester pour « s’imprégner d’avantage de l’Esprit Saint ».
Le mont Mort prévu initialement n’étant pas très engageant, nous nous tournons vers la Grande Chenalette, au nord du col. Sa face au soleil nous offre une belle trace, une température printanière et un panorama sur des montagnes plus enneigées que les nôtres. La neige est moins épaisse que l’année passée à la même période, et elle est molle, et c’est comme ça qu’on l’aime pour franchir le petit passage raide qui permet de gravir le sommet.
Pas le temps de pique-niquer, c’est Nico qui mène la cadence. Il n’y a pas non plus vraiment de place pour ça, ni pour la traditionnelle photo de groupe. Et puis, ce que tout le monde veut, c’est attaquer la descente sur la face est, direction « le Champignon ». Et on y trouvera de tout dans cette descente, des bosses, des couloirs, du carton qui casse, du carton qui tient et des taches de poudreuse toute douce.
C’est une Valérie boiteuse mais lumineuse qui nous attend à Bourg St-Bernard. Nous repartons enchantés par l’expérience de ces 3 jours, des images pleins le yeux et le natel. C’était inespéré, et nous remercions Gilles de toujours y croire !







Sa 10 déc. 2022
Sortie vieux skis
Ils étaient tous à l’heure, 7h29 sonnantes : c’est pas parce que j’ai 1 minute d’avance que je suis en retard, non mais sans blague !
Voyage tranquille… mais quelle déception, tous les bistrots et hôtels du Simmental se la jouent ce dimanche matin en Ruhetag. Du coup, petite approche sur la route des locaux jusqu’au bout du déneigement et là : bien heureux ceux qui avaient un 4x4 et les chaines sous les spatules. Quelques 111 minutes plus tard, apéro Biberli ressorti de la boîte et saucisson aux aguets. Pour cette raison, notre ami Pierre, telle une panthère des neiges sous un soleil radieux s’est mis à tracer dans 50 cm de poudreuse et là, nous pouvons vous le dire, c’est métal… quelques rotations plus tard, le sommet est à portée, tout près, comme un prêt-à-porter. Le bonheur est devant nous, première descente de la journée avec et sans peaux, selon les envies. Encore quelques conversions pour ajouter notre deuxième sommet à la Liste. Puis, le dessert sous la forme d’une de pente parfois un peu trop douce mais dans une neige toujours légère et vierge. Et à ce moment-là, imaginez-vous la surprise ? Fritz, adossé à son chalet et déjà présent sur les lieux depuis plusieurs jours nous invite pour un thé ou un café. Top Fritz, quelle hospitalité.
Comme quoi, cette année, la sortie vieux skis s’est convertie en une balade pour jeunes rideuses genre Fat 130 mm au patin… sensations de flottaison exceptionnelles.
Et pour rompre la confidentialité, sachez que si le Niedehorn culmine à 2078 mUM, le Lueglespitz s’affranchi d’un bon 2028. Pour la stat : 1099m, 5h59 et 29 secondes, 14.14 km.








Sa 20 aoűt 2022
Via des dames anglaises (+via tętes aux chamois)
Voilà, c’est fait...
Après avoir été repoussée à plusieurs reprises, aux cours des dernières années, cette fois-ci c’était la bonne.
Départ de la Neuveville à 8:00 le samedi 27 août, dans une seule voiture, nous sommes 4.
Après un bon café aux Diablerets, nous entamons notre ascension vers la cabane Pierredar par le chemin du Drudy, escarpé, mais splendide, pour atteindre notre destination après 4 heures d’effort.
Arrivés en milieu d’après-midi, il a fallut ensuite occuper le reste de notre journée jusqu’au souper. On aurait pu boire des bières, mais je ne suis pas sûr qu’on aurait profité du souper… Alors, on a préféré trouver un jeu de cartes, et c’était au SKIPBO qu’on a occupé notre temps. Si vous ne connaissez pas, ça vaut la peine!
La nuit fut un tant soi peu agitée, il faut dire que c’était sans compter l’arrivée de 6 personnes, du sexe féminin, qui avaient décidé de fêter, comme il se devait, les 40 ans de l’une d’entr’elles. De mon côté, peut-être par naïveté, je pensais qu’il n’y avaient que les garçons pour parler des filles comme cela… mais c’est pas vrai, les filles sont pires en parlant des garçons.
Bon, après quand même quelques petites heures de sommeil et un petit déjeuner, nous attaquons notre deuxième journée, celle de la via des dames anglaises.
On commence par une petite heure de marche pour nous rendre au pied de la via, puis crapahutons autour des dames Anglaises pour enfin longer la dernière arête au dessus du glacier de Prapio et rejoindre le col du même nom. Superbe via, très naturelle.
Le reste se fait sur le chemin facile qui longe jusqu’au bâtiment de Botta.
Un dernier petit tour sur la passerelle avant de descendre en téléférique jusqu’au col du Pillon.
Encore une bonne heure et demie de marche jusqu’aux Diablerets pour enfin arriver à 18 heures à la Neuveville.
Félicitaions à toute l’équipe qui m’a accompagné, Sonia, Alexandre et Didier. Un beau weekend.








Je 21 juil. 2022
Videmanette
Videmanette 2151m
4 participants au départ du Landeron arrêt au Moulin pour le café, avant le parc de la télécabine Rougemont
C’est parti nous longeons la Sarine sur 400m avant d’attaquer la première montée entre forêt et pâturage de là, la pente devient très soutenue une dernière partie légèrement ombragée. Pause pour recharger avant la partie finale. A peine reparti nous apercevons les bouquetins qui se prélasse sur les rochers dernier tronçon entre pierrier et un câble pour basculer sur un sentier qui nous amènent au sommet de la télécabine. Après avoir profité du paysage nous attaquons la descente également bien raide entre chemin caillouteux et chemin forestier glissant, nous retrouvons le point de départ.
Merci pour votre participation à cette belle journée.








Me 29 juin. 2022
Villars-sur-Ollon
Villars-sur-Ollon, 29 juin, 10h06 : un petit groupe de dames jeudistes se retrouvent devant la gare. Après le traditionnel café, nous montons avec le train Villars-Col de Bretaye jusqu’à l’arrêt Les Bouquetins où se situe la Maison de la Montagne, notre hébergement pour la nuit prochaine. Après avoir déposé nos bagages, nous partons pour la balade du jour : Col de Bretaye, lac des Chavonnes, col de l’Encrene et retour à la Maison de la Montagne. Une boucle de 10,5 km. Une jolie randonnée durant laquelle nous admirons de nombreuses espèces de fleurs alpines en pleine floraison.
Le lendemain matin, le train nous ramène à Villars puis à La Barboleuse d’où un minibus nous conduit à proximité de Frience Plage, un petit plan d’eau aménagé pour la baignade et les loisirs, à proximité de l’Alpe des Chaux. Pas le temps de faire trempette, nous poursuivons notre chemin jusqu’à Solalex et retour à La Barboleuse par le sentier 46, tour des Alpes vaudoises. Après un rafraîchissement, le train Villars-Gryon-Bex redescend les 5 marcheuses arrivées par les TP à Bex d’où elles rejoignent leur domicile.
Un grand merci aux participantes à cette course dans les Préalpes vaudoises pour leur bonne humeur.








Di 26 juin. 2022
Grande Aręte du Raimeux
Nous sommes 3 au départ de cette journée qui a été déplacée dans le Jura afin d’éviter un trop grand déplacement sur 1 jour.
Le temps est chargé ce dimanche matin, mais la dalle est déjà bien sèche et les dinosaures d’antan nous ayant préparés de belles marches, c’est sans peur que nous nous élevons dans la grande Dalle. Nous enchainons ensuite par la vire aux dames qui demande de la finesse et du doigté pour être parcourue élégamment.
Ensuite un tronçon d’arête se parcourt à corde tendue, comme dans les vrais itinéraires alpins. La suite est parsemée de blocs de 10-15 mètres qui s’escaladent. Nous en grimpons certains et en évitons d’autres.
Bientôt nous arrivons au pied de la Noisette où nous faisons une pause pique-nique. La suite débute par l’Escalier à poule qui est un genre d’ancêtre de la Via Ferrata puis l’arête devient effilée par endroit, mais sans difficulté technique ! Magali nous avait prévenue à midi que l’arête est encore longue et même interminable sur la fin… et deux heures plus tard, enfin, nous voici à la croisée du chemin qui redescend dans la combe du pont. Une heure de descente dans les fougères, la végétation luxuriante, sous le regard d’un chamois qui nous regarde passer sans broncher !! et nous rejoignons le début de l’arête. Une grande bière sur la terrasse du restaurant des gorges clos cette journée finalement assez longue.
Un grand merci à mes deux compagnes de cordée, Magali et Christine qui m’ont hissée dans la vire aux dames et m’ont permis de redécouvrir les lieux de mon enfance.








Je 2 juin. 2022
Randonnée
10 participants
Randonnée Undervelier – Lajoux
Au centre du village d’Undervelier (Haute-Sorne, district Delémont) nous empruntons un sentier bucolique grimpant en direction de Maison Blanche. Nous n’irons pas jusque-là, nous nous dirigeons sur un sentier assez raide serpentant entre prairies fleuries et forêts. Arrivés au sommet d’une petite colline, un arrêt s’impose pour nous désaltérer et admirer la vue sur la vallée de Delémont avant de redescendre par la forêt. A une bifurcation, un écriteau bien camouflé indique la direction de Saulcy. Une gorge étroite surplombée de rochers, un ruisseau dont la source est tarie, de vieux arbres parés de lichens, une biodiversité exubérante s’offre à nos yeux.
Bientôt nous atteignons une ancienne demeure du XVIIIème (pt.764) restaurée et décorée de sculptures contemporaines. De là, un long chemin quelque peu monotone nous amène au lieu-dit “Les Beusses” (pt.887). Un raidillon nous conduit vers le ravissant étang “Les Beusses”, entouré d’iris sauvages et de roseaux, habité par des couples de canards et grenouilles. A côté se trouve la cabane du Pêcheur équipée pour les marcheurs. C’est là que nous nous arrêtons pour le picnique.
Après ce moment de détente, nous gagnons le village de Lajoux, sans oublier de visiter l’église du village dont les vitraux ont été réalisés par l’artiste Coghuf. Notre rando se termine par une dernière verrée sur la terrasse du resto du village avant de reprendre le bus.
Merci à tous les participants pour ces moments de convivialité.


Ve 22 avr. 2022
3 jours | Susten | Cabane Süstli
Pour les amoureux des statistiques… il y en a eu des changements ! Du coup faudra lire…
7 participants, on aurait pu être 12…
Près d’une semaine avant la course, les prévisions météo annonçaient déjà une dégradation du temps samedi dans la journée… Nous pourrons le confirmer, merci Philippe ! Le WE s’est donc résumé à 2 jours dont 1 en semaine et 1 dimanche à la maison. Le tour annoncé promettait de rejoindre plusieurs sommets en boucle avec 2 nuits à la cabane Sustli, kenéni. Le peu de neige repéré sur les alpages au-dessus de Baregg et le dégagement bienvenu de la route nous amena à démarrer notre journée à Steingletscher (1863). Café du matin, ski, peaux et couteau, direction le Fünffingerstock (2993) sous la conduite de Christine qui d’ailleurs mènera le groupe 2 jours durant. Merci à son organisation et à sa maîtrise des itinéraires, elle (et ce n’est plus un scoop) qui désire bientôt commencer sa formation de Cheffe de course nous a déjà montré qu’elle maîtrise le sujet, bravo. La petite surprise pour rejoindre le Grassenjoch fut relevée comme une « belle petite surprise », style pente nord assez raide avec en plus de l’inclinaison, une neige encore bien skiable. Le revenu neige de printemps en face sud ne nous a pas déplu pour rejoindre la cabane et ainsi remettre les peaux pour la 3e fois de la journée. Une gardienne tip top, bien que seule à la barre, organisée comme 2, et une cabane pour ainsi dire à nous, tant les désistements ont été nombreux. Cela nous a permis de profiter du rare calme que les nuits en pareil lieu peuvent parfois nous réserver.
La variante pour rejoindre le Stössenstock (2941) en traversant les Murmelsplangg et la Lückli (2409) n’a pas été possible par manque de neige et c’est sur une croute bien durcie et en crampons que nous quittons la cabane. Arrivés sur le glacier, la météo se dégrade et nous devons renoncer au Stössenstock, dommage car il aurait été la difficulté majeure du week-end. Nous nous dirigeons directement vers le Grassengrat que nous atteignons après un portage et suivons la longue arête de plus d’un kilomètre qui devait nous mener jusqu’au sommet du Grassen (2946)… Le foehn se lève et les cimes des sommets disparaissent dans le brouillard… Le vent glacial et la visibilité à 10 mètres nous font rebrousser chemin à 200 m du sommet; et hop encore un sommet qui nous file entre les mains. Après quelques minutes de descente, la visibilité redevient bonne ainsi que la température. Nous renonçons à repasser par le Fünffingerstock complètement pris dans les nuages et c’est tout naturellement que nous nous laissons glisser jusqu’au Grätli (2068) et que nous rejoignons dans la soupe et les rhodos la route du Susten. Au risque de sa vie, tel un chevalier, François barre la route à la certainement seule voiture de la journée qui passait par là pour emmener nos 2 chauffeurs reprendre les montures déjà ensevelie sous neige et la petsch de Steingletsch. Tout ce temps gagné sur les skis et le programme raccourci nous permis d’aller manger et boire avec les guides de Meiringen (591), puis comme le couvre-feu n’avait pas encore sonné, c’est avec joie que l’on termina au Lago (431) la journée avec quelques pichets, des boules et une équipe de rugby venant fêter sa victoire.
Pouvoir et savoir s’adapter, ne pas oublier que ce qui n’est pas réalisé un jour le sera certainement un autre… les expériences sont là et les renoncements aussi, le temps se prend pour imaginer de nouveaux projets… les montagnes demeurent et de toute évidence, nous avons le droit de ne pas savoir, mais pas le droit de nous contenter de ce que nous connaissons.








Ve 15 avr. 2022
2 jours | Galenstock | Cbn Albertheim
Course presque effectuée selon le programme. La randonnée du vendredi a été modifiée, l’ascension du Chli Bielenhorn (2940) a été préférée au Lochberg. Galenstock (3586) et Tiefenstock (3515) selon le programme.
12 participants vendredi et samedi, 5 dimanche.
Il fallait le faire, organiser une course le WE de Pâques et emprunter la montée au Gotthard… le goût du bouchon a par chance été plus fort sur la route que lors de nos repas… et c’est avec patience et sagesse qu’à Realp on commença notre ascension à la cabane Albertheim, ski sur le sac.
Petite pause thé de verveine au soleil sur la terrasse de la cabane Albertheim et départ pour le Chli Bielenhorn presque au complet. La vue des petits et grands Kamel nous rappelle que l’imaginaire et la montagne ne font qu’un. Belle descente en face Nord pour se mettre en jambe. Après une nuit quasiment idyllique pour tout le monde, départ pour le Galenstock. Bien que la température ne soit pas très basse, les couteaux sont nécessaires pour entamer la montée jusqu’au pied de la rimée. La variante couloir de neige est préférée à celle des échelles pour rejoindre le début de l’arête. Un passage à gauche, un passage à droite, un peu de neige dure, du rocher, un semblant de cheminée, des becs de granit à escalader et nous voilà arrivés au sommet… pour toucher la croix en ce week-end Pascal. Et comme d’habitude, ce qui a semblé facile à la montée se complique grandement à la descente. L’assurage est heureusement facilité par l’utilisation de broches disposées le long de l’arête. Le groupe se sépare au pied du glacier, là où les personnes qui rentrent chez elles récupèrent une partie de leurs affaires déposées sous un cailloux.
Même table, même vin, autre menu mais même dortoir avant de repartir pour le 3e sommet du week-end, le Tiefenstock. En 2018 déjà ce sommet avait été tenté par notre section, mais nous avions dû y renoncer. L’aménagement d’échelles sur les 30 premiers mètre de la dalle nous ont aujourd’hui facilité l’ascension, puis une trace zigzagant entre neige et rocher nous amène au Nördlicher Tiefensattel. S’ensuit une marche facile sans crampons ni corde de 30 minutes jusqu’au sommet. Puis le chemin inverse jusqu’au rappel final avant de repasser la rimée. Le long et large glacier très peu pentu nous réserva un magnifique ski sur une neige de printemps.
3 jours, 3 sommets : du plaisir à prendre de l’altitude, des paysages inhabituels, la recherche d’un point de vue, du ski, du partage, de la marche, la confiance de partager la même corde, tout un monde d’émotions dans des paysages sublimes, des rires et de la complicité, un effort et de la satisfaction, l’espace et le lointain pour réfléchir, rêver et imaginer, de l’amitié, de la découverte, un boost de globules rouges avant la patrouille, toujours plus haut et toujours plus beau… Comme la musique c’est beau la montagne, elle grave et enchante, nous l’aimons. C’est aussi cela le CAS !!!








Sa 2 avr. 2022
Jungfraujoch | Lötschenlücke
Course d’un jour repoussée à 3 reprises et effectuée selon le programme. De 19 à 26 participants selon les jours...
Le 10 avril, avec une météo radieuse et une température annoncée à -19° au Jungfraujoch accompagnée d’un vent glacial, la course a pu avoir lieu.
Pour beaucoup de clubistes, la montée au Jungfraujoch était une première, pour plusieurs autres, la traversée sur le Lötschental également.
Les chutes de neige de la semaine ont encore donné davantage de splendeurs au paysage. Tous les sommets fraîchement enneigés, l’immense Koncordiaplatz, le Mönch, les Fiescherhörner, le Finsteraarhorn, le Grosses Grünhorn, l’Aletschhorn, la Jungfrau… et pas un nuage… quel spectacle en sortant du train à 3463 m. La journée commence par une visite du site en sortant sur la terrasse de l’observatoire atteinte en ascenseur. Puis une légère descente avant de mettre les peaux, de s’encorder et remonter le glacier en slalomant entre les crevasses jusqu’au Louwitor. Le sommet du Louwihorn à 3773 m est atteint. Malgré la neige soufflée, les conditions de ski restent magnifiques. Arrivés sur le Grosse Aletschgletscher nous faisons enfin une petite pause pique-nique avant de remettre les peaux et remonter à la Lötschenlücke. Sur le glacier en direction de Fafleralp puis Blatten la neige se ramollit mais heureusement, il y en a encore assez pour pouvoir atteindre le village et déchausser à quelques pas de l’arrêt du bus. Merci aux porteurs de boissons de nous avoir dégotté et amené des rafraichissements sur un plateau.
La longue journée se termine par le retour en train. Tunnel du Lötschberg direction maison, la boucle est bouclée. Partis avant 6 heures et arrivés après 21 heures… pour une excursion réalisée avec 800 m de montée et près de 2800 m de descente pour une distance de plus de 25 km sur les skis… chapeau à tout le monde. Merci également au CAS pour son heureux soutien financier dont beaucoup de membres ont pu bénéficier.






Je 24 mar. 2022
Zinal-Gd Mountet-Schönbielhütte-Arolla
Jeudi 24 mars
Aucune erreur dans les changements de trains ou de cars et les neuf clubistes se retrouvaient à Zinal pour entamer ce périple de quatre jours. Séance crème solaire, mise des peaux, vérification du matériel et Gilles ou Laurent guidait la meute en direction du glacier de Zinal. Douce montée au début, coup d'oeil sur la cabane du Petit Mountet, séance shooting à la grotte glaciaire et la bande s'aventurait dans ce décor magistral dominé par la Dent Blanche, la Pointe de Zinal, l'Ober Gabelhorn et le Zinalrothorn. Quelques litres de sueur plus tard, les aventuriers concluaient leur errance devenue silencieuse à la cabane du Mountet. S'épargnant les contorsions d'une douche imaginaire, ils fondaient en terrasse sur panachées et schorle, retrouvant, selon, verve ou gouaille. Tenaillés par la faim, titubant de plaisir à l'idée de savourer un repas, ils se précipitaient plus tard sur les nouilles indonésiennes. En soirée (courte, on est en cabane quand même), un jeune, sollicité, proposait un jeu de société. Il s'ensuivait des rires, des connivences, des coalitions propres à resserrer le tissu relationnel. Meute, puis bande, une équipe naissait. Les avantages ? Nul besoin de teambuilding ou de brainstorming!
La guidance souple de Gilles, l'accompagnement subtil de Laurent, associés à l'empathie latente, puis révélée d'autre(s) avaient façonné une équipe désormais solidaire.
Vendredi 25 mars
Aujourd'hui, p'tit déj' à 7h… C'est presque la grasse mat' (pour ceux qui ont réussi à dormir entre deux claquements de dents et deux allumages intempestifs de l'éclairage des escaliers ;-). Comme prévu, pas un nuage à l'horizon ! Selon les infos glanées à la cabane, l'arête du Blanc est en meilleure condition que la montée au Blanc par l'ouest. Cette arête sera donc notre objectif de la journée.
Le début du parcours se fait sans difficulté particulière, ce qui nous laisse tout le loisir d'admirer les magnifiques paysages de glace et de roche qui nous entourent (il est encore bien bleu cet Ober Gabelhorn !... faudra qu'il patiente encore un peu Jérémy s'il veut le retenter !). Arrivés sur le glacier, nous nous encordons puis rejoignons le pied de l'arête du Blanc à quelques centaines de mètres à l'ouest de l'Epaule du Rothorn. Là, nous troquons les skis contre les crampons et grimpons jusqu'à l'arête dans une neige juste dure à souhait pour cet exercice. Le premier tronçon de l'arête en direction ouest, bien enneigé et moins effilé que prévu, s'avère assez facile et la vue y est à couper le souffle. Mais ensuite la neige se fait de plus en plus rare et les rochers apparents de moins en moins stables… « trop péteux pour s'aventurer avec un grand groupe »... alors nous rebroussons chemin et rejoignons le dépôt de skis où nous nous installons pour un picnic avec vue panoramique du Zinalrothorn au Grand Cornier en passant par l'Obergabelhorn et la Dent Blanche.
Quand nous entamons la descente, notre espoir que la neige dure du matin se soit détendue un peu sous le soleil de midi est déçu. Ça secoue encore pas mal... Quoique, au pied de la falaise ça commence à bien chauffer ! Quelques virages dans une neige de printemps pas si mal que ça et nous voilà déjà de retour à la cabane peu avant 14h.
L'après-midi passe vite sur la terrasse ensoleillée. Atelier couture, conseils de pros pour faire une réserve de corde parfaite, brainstorming sur l'empathie des unes et des autres… nos réflexions philosophiques juste un peu perturbées par l'arrivée d'une horde d'ultra-féministes Veveysannes… Promis, les gars, on ne vous fera pas ce coup-là au CAS La Neuveville ! Cordées féminines, oui (merci Isa !) mais sorties féministes, non !
Anne et Loris nous rejoignent à la cabane et c'est déjà l'heure de souper. Après un bon couscous et un délicieux crumble nous rejoignons tôt notre dortoir. Est-ce le volume sonore soûlant qui règne dans le réfectoire ou le réveil matinal prévu pour demain qui nous fait aller coucher si tôt ? En tous cas, ce n'est pas ce soir que l'échelle sociale établie hier sera remise en jeu. Les présidents, les TdCs et leurs vices respectifs resteront donc en poste en tous cas jusqu'à demain !
Merci Gilles, Laurent, Isa et toute l'équipe pour cette magnifique sortie… mixte… dans tous les sens du terme ! ;-)
Samedi 26 mars
Dimanche 27 mars
C'est une équipe un peu en décalage qui se réveille ce dimanche 27 mars à 5h45, en effet, nous venons de passer à l'heure d'été et donc de perdre une heure de sommeil...
L'équipe (Gilles et son téléphone aussi…) est cependant prête une heure plus tard. Le plus délicat de cette journée est certainement la 1ère descente devant la cabane… C'est une pente raide et gelée au milieu de laquelle il faut enlever les skis à cause des cailloux et surtout les remettre… pas facile pour finalement atterrir au pied du glacier. Personne n'a perdu de ski, tout le monde maîtrise très bien cette première partie !
C'est alors que nous ressortons les cordes et retrouvons nos compagnons de cordées. Quel plaisir de se sentir à nouveau reliés les uns aux autres ! Les cordées restent les mêmes, on ne change pas des équipes qui gagnent ! La longue montée à Tête Blanche se passe sans grandes difficultés, malgré des pentes raides et gelées ainsi qu'une petite chute de séracs, qui nous fait un peu accélérer…
C'est quelques 4h30 plus tard que nous atteignons Tête Blanche qui est plutôt noire… Pique-nique, photos, applaudissements et nous voilà reparti pour le col au sud des Dents de Bertol, repéré par Gilles. C'est à pied et les skis sur le sac que nous l'atteignons pour terminer par une magnifique et raide descente sur Arolla. Quelle belle variante !
Merci à Gilles et à Laurent de nous avoir emmené durant ces 4 magnifiques journées, de partage, de rire et de magnifiques excursions !








Sa 19 mar. 2022
Cabane des Dix-Mt Blanc de Cheilon
12 participants. Météo finalement nettement meilleure que prévue, temps magnifique tant pour la journée du samedi que du dimanche. Programme de la 1ère journée comme annoncé, avec montée à la Luette après un petit arrêt dépôt de matériel à la cabane des Dix. Changement de programme pour la journée de dimanche, nous avons finalement opté pour le Pigne d’Arolla en passant par la Serpentine, plutôt que le Mt-Blanc de Cheilon, très crevassé et avec des ponts de neige minces et fragiles vu les faibles quantités de neige dans la région, et peu pratiqué, Ce deuxième choix n’en fut pas moins splendide, avec des passages bien techniques et quelques crevasses à franchir avec prudence au passage de la Serpentine. Difficultés techniques et physiques parfaitement maîtrisées par une équipe bien affûtée et motivée.
Bravo à tous et merci à Bertrand de m’avoir appuyer et seconder dans l’organisation et la gestion de cette belle course.






Sa 12 mar. 2022
Kiental Bundstock_Hohtürli
Sept motivés partent pour le Bundstock ce samedi 12 mars. La route est praticable à skis depuis le bas même si nous devons porter les skis sur un court tronçon.
Plus haut, l’ambiance est magnifique ! Neige et montagne nous encerclent, la neige est encore bien là et la motivation est au top même si la course est longue !
Quelques 4 heures plus tard nous voilà sur le sommet du Bundstock. C’est la carte qui nous indique que c’est le sommet car il n’y a pas de croix !
Nous attaquons ensuite la descente par la pente nord et c’est avec grande satisfaction que nous trouvons encore un peu de poudre, même vierge à quelques endroits !
Merci à tous pour cette belle journée !








Sa 5 mar. 2022
Brisen (2404)
Un peu avant 8:00, 8 clubistes se retrouvent sur le parc du petit téléphérique de Gitschenen, que l’on atteint par une route sinueuse qui monte au-dessus du lac des quatre-Cantons. Le téléphérique nous amène à un paisible petit hameau ensoleillé. Après avoir bu un café dans le « Berghaus » du coin, nous partons pour le sommet du Risetenstock. La première pente herbeuse et balayée de coulées n’est pas très encourageante, mais très vite ça s’améliore. Le soleil tape déjà fort dans ces pentes est et nous suons pour atteindre le premier col de la journée. Delà nous suivons l’arête qui mène au sommet, puis une équipe décide de traverser en-dessous du sommet, pour s’engager directement dans la descente. Malgré les conditions actuelles nous trouvons encore de la neige poudreuse vierge dans dans cette descente orientée au nord. Les deux équipes se retrouvent pour le pique-nique dans les environs de la « Bristenhaus ». Nous ne trainons pas et repartons en direction du sommet du jour, le Brisen (et non le Hoh Brisen) par la voie normale de la cabane. Nous voyons enfin le Brisen qui semble encore très loin et très haut. Durant la montée nous pouvons admirer le versant nord, qui est un eldorado du free-ride. La montée devient plus raide et le soleil tape à nouveau alors que nous atteignons la selle qui nous permet de basculer sur l’itinéraire directe. Le sommet du Brisen a encore toujours l’air bien loin et nous commençons à ressentir la fatigue. Pourtant nous nous encourageons et repartons vaillamment et bientôt nous atteignons le dépôt de ski. L’arête est peu enneigée et sèche et nous n’avons finalement pas besoin des crampons pour atteindre le sommet. Il est 15:30, la vue est magnifique et nous sommes seuls au sommet. Mais nous ne trainons pas, et abordons la descente, tout d’abord dans un beau couloir puis dans la large combe qui nous ramène au téléphérique. Après une bière sur une terrasse, que nous devrons écourtée, car dès que le soleil est parti, le froid devient mordant, nous reprenons le téléphérique.
C’était une assez longue course, en tout cas pour les randonneurs occasionnels et c’est bien fourbus que nous reprenons la route pour le lac de Bienne. Merci à tous les participants pour la bonne ambiance et à bientôt pour de nouvelles aventures.
Laurent






Di 27 fév. 2022
Rando ŕ ski au Bunderspitz (BE)
2018 particpantes et participants se retrouvent vers 8h15 à Adelboden sur la place de parc de Holzbau Burn, juste en face la fabrique Bärgbier. Faudra juste patienter 6h de temps, 16km et 1’400 de dénivellée pour gouter à ses spécialités.
Le parcours chemine tout d’abord entre fermes et granges oberlandaises puis s’enfonce dans la gorge du Bunderbächli. A sa sortie, caramba. Les talus sont bruns plutôt que blancs. On change l’itinéraire sur le parcours de descente. Montée mixte sur chemin et sentiers puis on sort sur Bonderalp. Un méchant vent bien froid nous accompagne jusqu’au plateau du Bunderchumi. Un peu frustrant de juste longer la partie ensoleillée. Les magnifiques Loner en sont la cause. Finalement les derniers 500m peuvent se parcourir sous le soleil, les tenues peuvent enfin être allégées. Le premier groupe emmené par Alex atteind le sommet à 2’546m suivi un peu tard du second groupe. Y’a du monde au sommet, pas de soucis pour trouver une photographe.
Un oeil sur la panorama : Gsür, Albristhorn au sud, Doldenhorn, Altels au nord. Puis on y va pour la descente. Quelques pentes bien poudreuses puis un chemin et la fin comme on peut en poussant pas mal entre routes dégagées de neige et fermes locales.
Un assortiment de bières locales, avec et sans et de limonade mettent un point final à cette belle sortie classique des alpes bernoises. Quelques bouchons plus tard, chacune et chacun retrouvent ses pénates avec de beaux souvenirs pour attaquer le mois de mars.
Merci encore à toute l’épuipe pour la confiance et l’enthousiame. En particulier merci à Alex qui a magnifiquement fonctionné comme second chef de course. Et bon rétabllissement à Sabine, blessée au genoux le jour avant sur les pistes “d’Adelboden – Lenk dänk”.
Richard

Sa 19 fév. 2022
Hohgant West 2062 m
Nombre d’athlète au départ : 9
Le départ se fait depuis le parking de la charmante petite station de ski « SnowPark Eriz » à Innereriz dans l’Emmental.
Nous commençons notre montée par suivre une route forestière. Dans notre dos, la vue sur l’Emmental et ses fermes typiques est vraiment superbe. Il fait bon, le ciel est couvert, la bonne humeur et surtout la neige (mouillée) sont au rdv. Nous montons dans la forêt et après env. 3 heures nous piqueniquons entouré de pins légèrement enneigés. La neige immaculée donne un petit côté féérique à ce décor.
Puis nous continuons mais cette fois avec le soleil ! Nous apercevons le Hohgant à l’est et le Augstmatthorn au sud. La vue est splendide sur les vallées de l’Emmental.
Nous finissons notre montée dans le brouillard et nous prenons la décision de ne pas tenter les derniers mètres qui nous mènent au sommet par précaution.
Nous entamons la décente dans une neige gelée jusqu’à la sortie du brouillard, puis, c’est le bonheur; le soleil is back, aucune trace, la neige est un peu lourde mais facilement skiable.
Nous slalomons entre les pins et les bosses avant d’entrée dans la forêt et de revenir sur nos traces.
La motivation étant là à l’unanimité, nous décidons de ne pas rejoindre le parc tout de suite et de monter (en sprinte) jusqu’en haut du téléski par une piste non damée. Ce qui nous fait un total de 1300 d+ pour cette sortie.
Nous descendons la piste noir (oui oui) et finissons par un peu de ski nautique dans de la neige de printemps, avant d’arriver en bas de la station.
La sortie se finit avec une petite bière et la vue sur l’Hogant West qui a finalement bien voulu se montrer !
Merci à toute l’équipe pour la bonne ambiance et surtout à Alexandre de nous avoir fait découvrir ce coin.
Lucie

Ve 18 fév. 2022
3 jours | Diemtigtal | Grimmialp
Course de 3 jours effectuée selon le programme. De 14 à 16 participants selon les jours.
La météo annoncée nous annonçait le pire : pluie à 2200m, vents tempétueux, nuage et neige pourrie... kenéni, on a vraiment eu du bol de sauver ainsi ces 3 jours.
Vendredi | Seehore | Merci Magalie
Le thème du jour c'est "It's a long way". Y a même AC/DC qui en a fait une chanson ." It's a long way to the top " (C'est Gogole qui me l'a dit, j'y connais rien en rock, moi). Dans la chanson ca commence par "Ridin' down the highway. Ca colle pile poil ! Pour nous aussi, ça a commencé sur l'autoroute de bon matin, direction le Diemtigtal. "Goin' to a show" - Ca aussi c'est sûr du spectacle on en a eu. "Stop in all the byways " Non non stop maintenant la comédie musicale. Si on s'arrête à tous les chemins, on est pas arrivé au bout. "It's a long way" qu'on a dit. Bon, on a quand même eu le stop café :-) forcément. Passons ensuite aux choses sérieuses. En ce vendredi matin, "it's a long way to the top" of the Seehore qui nous attend. Un long way qui commence par remonter la vallée du Menigrund en voiture puis à ski (2.5 km) en bordure de la route et continue dans un joli vallon au pied du Niederhore avant de bifurquer sur la gauche pour gagner le col et les chalets du Seeberg (un peu plus de 3 km encore). Chalets en bordure du Seebergsee (le lac de la montagne du lac ?) Qui était là en premier ? L'oeuf ou la poule ? Le See ou le Berg ? Du coup, le Seehore, il aurait pu s'appeler le Seebergseehore ?
... J'en était où ? Ah oui "It's a long way" . Depuis le See, il faut encore atteindre le Hore. Donc redescente dans la cuvette et à l'assaut des pentes terminales. Armez vous de vos couteaux, on passe à l'attaque en mode Rambo (ca devient It's a long road " maintenant - mettez la référence dans Youtube :-) ). Sur la carte, ca dit 2.5 km. Si on fait un bout dans un sens, conversion, un bout dans l'autre sens, conversion et ainsi de suite, est ce qu'on peut compter 5 km ? Pour finir, un portage bien sûr. Félicitations à tous. C'est à ce moment je crois qu'en plus le Soleil entre dans la partie pour le bonheur de tous. C'est fini ? Que Nenni. D'abord redescendre les goulets étroits et pentus de cette belle face. Qualité de la neige ? Depuis pas totalement glacée mais presque en haut à pas encore grosse soupe mais ca va venir sur le bas. Ensuite pause pique nique dans l'herbe au Soleil. Une pause pique-nique au CAS Neuveville ? Quelle est cette étrange nouveauté ? Profitons en ce sera la seul du week-end. Donc chut ! pause, soleil, sieste, cigales.
Pour la suite, on reste dans le thème "It's a long way". L'idée étant d'escalader la Menigrat et de la suivre jusqu'à l'aplomb des véhicules, encore quelques kilomètres au compteur. Nous voilà repartis sur les peaux à l'assaut de cette belle croupe bordée de hautes falaises. Tout en bas l'hotel Kurhaus de Grimmialp qui nous attend. En tout tout petit, tout tout en bas, parcequ'il en reste du chemin (It's a llllloooooonnnnnnnnnggggggg wwwwwwaaaaaaayyyyyy - C'est aussi un refrain dans une chanson de 77 Bombay Street - groupe de pop pour midinette). Ah mais ca y est enfin je crois qu'on en voit le bout, les feux d'alarme du Gondor sont atteints ou le bûcher de Jeanne d'Arc, va savoir (je dis enfin pour le soulagement de mes pieds, mais cette belle crête au soleil était magnifique). Reste plus qu'à dégouliner joyeusement dans les patûrages dans le déroulé soyeux des pentes crémeuses et onctueuses. Retour à la voiture skis au pied. Quand on voit l'état actuel du manteau neigeux, le chef est quand même balèze. Courage, on atteint presque le bout de cette journée. Encore un petit effort pour se couler devant l'apéro et être juste à l'heure pour le repas savoureux du Kurhaus (non pas celui d'Arolla un autre).
Dans AC/DC à la fin ca parle de tout défoncer, les os brisés. Pour nous, qui n'avons plus l'âge pour ces bêtises, ce sera mousse au chocolat. Quoique si on parle de défoncer, y a peut être quand même un poteau qui se souvient de notre passage. Désolée, c'est une longue tartine mais c'était aussi une longue journée.
Samedi | Mannliflue | Merci Moeschler
La neige colle aux peaux, un vrai champ de course marqué par les sabots des plus malchanceux... merci au petit farte rose de Jean-Claude pour nous sauver davantage de l'écurie que de la galère. Quelle chance, comme hier nous devons faire la trace, le quelques cm de neige fraîche du matin rendre la montage belle et tellement prometteuse pour la descente, on repère déjà les meilleurs endroits. A la sortie du couloir déjà difficile car glissant et plein de conversions, on décide de terminer à pied. Peu de neige, des cailloux et de l'herbe... le meilleur plan pour finir à pieds. La traversée prévu avec une descente par la face nord sera à retenter, les conditions ne le permettaient pas d'autant plus que la poudreuse et le soleil nous attendaient juste là, un peu en contre-bas, sur l'autre versant, à l'aplomb de la Wyssi Flue. Du beau ski, des belles pentes, des traces de malade... tout pour rendre plus d'une femme heureuse... et ? 15 minutes de pause au soleil, le temps de reprendre des forces à 15 minutes de la fin de la course il est vrai. Comme quoi vaut mieux un tard pni pit nique qu'une gamelle dans la poudre là tout de suite.
Dimanche | Cheibehorn | Merci Moeschler
"Quel décalage ! La plupart des clients de la pension du Kurhaus où je logeais venaient là faire la fête en WE. Dimanche à l'aube, parking plein peu après la scierie et sur le premier tronçon... cependant, nulle âme qui vive à l'attaque du Cheibehorn : le ski de montagne est-il dans un monde à part ? La sortie sur l'arête coiffant la combe nord est pourtant superbe, la cime bien dégagée, la descente d'une infinie variété. Après tout, faillait-il se plaindre de n'y point trouver des traces ???" Disait déjà en 1986 Labande dans son livre... 36 ans plus tard, la poudre était encore et toujours au rendez-vous... Des questions ??? Grazie Christine pour cette prise en main de la course. Bravo pour l'itinéraire et la trace à faire. Bel effort. 10 sur 10. Et encore une question non élucidée de la journée... pourquoi Lalain il a tourné le dos à sa famille d'adoption en buvant sa binch à une autre table ?








Me 16 fév. 2022
Ste-Croix/Les Rasses
C’est sous la pluie que nous quittons La Neuveville à 8h. Deux heures plus tard, du col des Etroits, nous nous mettons en route, raquettes aux pieds, avec pour destination l’Auberson. La pluie et le vent nous accompagnent durant l’heure et demie que dure le trajet. C’est avec plaisir que nous arrivons chez Taggi, la boulangerie pâtisserie du lieu où l’on nous accueille chaleureusement malgré nos vêtements dégoulinants ! La patronne nous sert un excellent potage maison, une salade et une tranche de tarte au fromage. Nous voilà réchauffés, séchés et restaurés, prêts à passer à la suite du programme de la journée: la visite du musée CIMA à Ste.Croix installé dans les locaux de l’ancienne usine Paillard. Une guide très compétente nous conduit d’une salle à l’autre dans lesquelles on peut admirer automates et boîtes à musique, trésors d’ingéniosité et de précision de leurs concepteurs. L’aspect technique des réalisations est également mis en valeur. Nous quittons ce monde enchanteur pour nous rendre à l’hôtel de France où nous passerons le reste de l’après-midi autour d’une table de jeux où cartes et dominos remplaceront la roulette. La bonne humeur et les rires nous font oublier la grisaille de la matinée. Le parfait glacé à l’absinthe, produit du terroir par excellence, terminera le très bon repas qui nous est servi.
Certainement qu’au saut du lit, chacun s’est approché d’une fenêtre pour aller voir sous quelles auspices la journée s’annonçait. Rien de très enthousiasmant: fort vent, grisaille, nappes de brouillard … A la fin du petit déj’, tout le monde se rallie à l’idée de monter aux Rasses malgré les conditions météo et de décider sur place de la suite du programme. Il ne pleut pas lorsque nous sortons des voitures, le sentier hivernal qui mène aux Cluds est bien tassé. Toute l’équipe est partante pour une petite balade de santé . Certains accrochent leurs raquettes sur leur sac à dos - on ne sait jamais - les autres voyagent léger ! Après 45 minutes, nous voici aux Cluds. Il est trop tôt pour aller manger et finalement, du moment que l’on est bien équipés, pourquoi ne pas poursuivre la balade un peu plus loin ? Nous voilà repartis avec l’intention de suivre l’itinéraire de 2,5 km balisé pour les raquettes. Malheureusement, la neige est moins tassée que sur le sentier pédestre. A tout moment, elle cède et on s’enfonce de quelques dizaines de centimètres ce qui n’est pas agréable du tout. Il est temps pour ceux qui ont porté leurs raquettes de les chausser. Les autres poursuivent la balade en suivant la route enneigée qui monte au Chasseron. Nous nous retrouvons une heure plus tard à l’endroit où nous nous étions séparés. Que faire maintenant ? Aller manger au restaurant des Cluds, qui sera très bruyant car plusieurs classes sont venues passer la journée dans la neige ou retourner aux Rasses pour y manger quelque chose avant de prendre la route pour rentrer. C’est cette alternative qui est retenue mais, avant de se mettre à table, il faudra marcher encore une demi-heure sous une petite pluie ! Nous reprenons la route aux environs de 14.30 … avec quelques rayons de soleil qui nous accompagnent dès que nous arrivons au pied du Jura.
Un grand merci aux huit participants qui ont affronté des conditions météo difficiles avec bonne humeur.







