Rando région la Gemmi 8 & 9 février 2025
Samedi matin … il est tôt lorsque l’équipe se met en route pour Kandersteg.
Caroline, notre cheffe de course intrépide, guide le groupe composé d’Ariane, Mary-Line, Nicole, Sylvie, Markus, Philippe, Virgile et Sacha. Toutes et tous se retrouvent au café de la Marmotte.
Le premier contact s’établit et tout semble promettre un week-end plein de rires et de défis.
Le foen annoncé n’était certes par une blague ! Dans la télécabine qui nous transporte à Sunnbüel, on serre les dents tant les rafales font dodeliner la cabine. Mais rien n’arrête notre enthousiasme !
Mise des peaux et échauffements jusqu’à Schwarenbach…là, ou certaines personnes de l’équipe se laisse distraire par la vue irrésistible des gâteaux ! On garde cela pour le retour et on continue.
Le vrai défi commence alors : la montée vers le Rote Totz, un sommet perché à 2840 mètres. 1000 mètres de dénivelé à gravir, sous un vent furieux qui semble vouloir nous pousser en arrière. Les rafales nous fouettent le visage et le grésille nous pique les joues, mais notre détermination, notre bienveillance les uns envers les autres et l’envie d’arriver au somment sont plus forts.
Un passage plus technique nous attend et nous oblige à harnacher nos skis sur nos sacs à dos. Passage étroit et escarpé que, grâce aux conseils avisés de Caroline, nous passons sans accro.
Les peaux sont rangées et nous entamons la descente sur la Lämmerenhütte.
D’abord sur une neige dure, puis, à mesure que nous descendons, la poudreuse apparaît et nous nous laissons porter par cette douce sensation jusqu’à la cabane.
Enfin arrivés, quelle satisfaction !
Les conditions n’étaient pas parfaites, mais peu importe : nous venons de vivre une véritable aventure, un défi relevé ensemble, et cela, c’est ce qui compte vraiment.
Une sympathique soirée autour de la table remplie de bonnes conversations, anecdotes et de rire surtout.
La journée a été longue et la fatigue se fait ressentir. Aucun d’entre nous ne résiste plus longtemps et on ne se fait pas prier pour aller se coucher.
Après une nuit réparatrice, un petit déjeuner copieux nous attend, un festin de vrais montagnards.
Les énergies sont rechargées, et l’équipe, pleine de détermination, se prépare à repartir pour la montée au Steghorn 3146m.
C’est sous un ciel bleu que l’aventure nous appelle, et nous y répondons sans hésiter.
La petite troupe se met en route en direction du Steghorn. Quel délice de progresser sans vent avec la paroi du Wildstrubel comme décor ! C’est au soleil et à une température très agréable que nous faisons une petite pause. Mais en prenant de l’altitude, nous nous rendons compte que, même s’il est moins virulent que la veille, le foehn est toujours bien présent. Nous sortons nos couteaux de nos sacs à dos pour gravir la pente finale, agrémentée de quelques jolies conversions assorties de rafales de vent.
Comme il fait frisquet au sommet, nous ne nous attardons pas et entamons une descente qui nous réserve même quelques jolis virages dans de la quasi poudreuse.
Grâce à la téléphonie mobile, Sylvie et Philippe nous rejoignent. C’est sur le coup des 11h30 que nous faisons une petite pause au chaud, un peu en-dessous de la cabane avant d’entamer la longue descente qui nous ramène à Sunbuel. Grâce à la super organisation de notre cheffe de course, nous savons que de délicieux morceaux de tartes nous attendent à Schwarenbach. Cela nous donne du courage pour attaquer la traversée du Lämmerenboden puis du Daubensen bien peuplés en ce magnifique dimanche après-midi.
Au Seestutz, sous l’œil curieux de quelques randonneurs, nous enlevons nos peaux pour nous laisser glisser jusqu’au dessert promis. La terrasse est pleine mais nous réussissons à trouver une table pour accueillir notre joyeuse bande, les bières ainsi que des portions de tartes plus que généreuses. Le foehn nous ayant poursuivis, c’est tout refroidis et à l’intérieur que nous terminons nos boissons.
Après nous être laissés glisser sur la route, nous remettons une énième fois nos peaux pour rejoindre la cabine de Sunbuel qui nous ramène aux voitures.
Un grand merci à Caroline pour nous avoir permis de vivre ce magnifique week-end.
Merci à Sylvie, Ariane et Philippe pour ce chouette compte rendu 😉