Activités (Actives)

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Rauflihore 2323m

C’est par une bise glaciale et sous une couche de stratus, en ce jour d’anniversaire de la République neuchâteloise (mes origines m’obligent à faire cette allusion :-), que nous nous en allons vers d’autres lieux plus cléments. Si chemin faisant, la couleur verte omniprésente nous fit craindre le pire, cette crainte fût vite balayée, sans l’aide du vent, puisque nous avons pu démarrer notre randonnée (bien entendu après un petit café au restaurant du coin et un contrôle DVA orchestré par Isabelle) avec les skis aux pieds. La pente douce de la première partie nous permit de roder gentiment nos gambettes au doux son du Senggibach. Après une petite partie un peu plus pentue et serpentée, le vallon du Grimmi, bordé par les magnifiques falaises du Chalberhöri, se dévoila. Avec l’objectif du jour dans le visu et semblant encore loin, nous évoluâmes dans ce lieu, légèrement saupoudré, en observant chaque pente vierge tout en se demandant lesquelles nous allions caresser avec nos skis. Arrivé au Grimmifurggi, le paysage changea radicalement avec une neige travaillée par le vent et le soleil. Malgré cela, le décor, offert par les montagnes avoisinantes, nous fit vite oublier cette mauvaise passe. Après un dernier effort, bien géré par le rythme agréable donné par notre cheffe, nous atteignirent le sommet du Rauflihore (ou Bluttlighore selon swissmap). L’absence de vent, le soleil omniprésent, les températures ni trop froides, ni trop douces, la magnifique vue, nous incitèrent à nous poser pour déguster notre casse-croûte. Avec cette agréable atmosphère, certain(e)s voulurent même digérer leur pic-nic par une petite sieste. Les chaussures de ski commencèrent même à tomber…

Que nenni !!! Notre cheffe, ayant des fourmis dans les pieds, ne voulut pas tarder pour aller tâter cette petite couche de neige fraîche qui faisait tellement envie à la montée. Si à la base, le but était de redescendre par la trace montée, la tentation était trop forte de marquer ce sommet par nos propres traces. Isabelle choisit une pente protégée par le soleil et le vent pour qu’on puisse s’y donner à cœur joie. Chacun y allèrent de son style et à son rythme, à coup de petits virages serrés, un peu plus larges, voir en tirant des droites… Après ce moment plaisant, nous arrivâmes à la lisière de la forêt, où la descente s’annonça un peu moins sympathique. Un dernier “adieu” à ce bel endroit et nous nous engouffrâmes dans les bois à la queue leuleu en gardant tout de même les distances de sécurité. Arrivées à nos voitures, sans bobo, ni casse, la course ne pouvait être que réussie en se terminant par la traditionnelle verrée. On ne peut que remercier Isabelle pour cette belle sortie. Vivement la prochaine !!!