Activités (Actives) |
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Sa 8 fév. 2025
Rando tranquillo région la Gemmi
Rando région la Gemmi 8 & 9 février 2025
Samedi matin … il est tôt lorsque l’équipe se met en route pour Kandersteg.
Caroline, notre cheffe de course intrépide, guide le groupe composé d’Ariane, Mary-Line, Nicole, Sylvie, Markus, Philippe, Virgile et Sacha. Toutes et tous se retrouvent au café de la Marmotte.
Le premier contact s’établit et tout semble promettre un week-end plein de rires et de défis.
Le foen annoncé n’était certes par une blague ! Dans la télécabine qui nous transporte à Sunnbüel, on serre les dents tant les rafales font dodeliner la cabine. Mais rien n’arrête notre enthousiasme !
Mise des peaux et échauffements jusqu’à Schwarenbach…là, ou certaines personnes de l’équipe se laisse distraire par la vue irrésistible des gâteaux ! On garde cela pour le retour et on continue.
Le vrai défi commence alors : la montée vers le Rote Totz, un sommet perché à 2840 mètres. 1000 mètres de dénivelé à gravir, sous un vent furieux qui semble vouloir nous pousser en arrière. Les rafales nous fouettent le visage et le grésille nous pique les joues, mais notre détermination, notre bienveillance les uns envers les autres et l’envie d’arriver au somment sont plus forts.
Un passage plus technique nous attend et nous oblige à harnacher nos skis sur nos sacs à dos. Passage étroit et escarpé que, grâce aux conseils avisés de Caroline, nous passons sans accro.
Les peaux sont rangées et nous entamons la descente sur la Lämmerenhütte.
D’abord sur une neige dure, puis, à mesure que nous descendons, la poudreuse apparaît et nous nous laissons porter par cette douce sensation jusqu’à la cabane.
Enfin arrivés, quelle satisfaction !
Les conditions n’étaient pas parfaites, mais peu importe : nous venons de vivre une véritable aventure, un défi relevé ensemble, et cela, c’est ce qui compte vraiment.
Une sympathique soirée autour de la table remplie de bonnes conversations, anecdotes et de rire surtout.
La journée a été longue et la fatigue se fait ressentir. Aucun d’entre nous ne résiste plus longtemps et on ne se fait pas prier pour aller se coucher.
Après une nuit réparatrice, un petit déjeuner copieux nous attend, un festin de vrais montagnards.
Les énergies sont rechargées, et l’équipe, pleine de détermination, se prépare à repartir pour la montée au Steghorn 3146m.
C’est sous un ciel bleu que l’aventure nous appelle, et nous y répondons sans hésiter.
La petite troupe se met en route en direction du Steghorn. Quel délice de progresser sans vent avec la paroi du Wildstrubel comme décor ! C’est au soleil et à une température très agréable que nous faisons une petite pause. Mais en prenant de l’altitude, nous nous rendons compte que, même s’il est moins virulent que la veille, le foehn est toujours bien présent. Nous sortons nos couteaux de nos sacs à dos pour gravir la pente finale, agrémentée de quelques jolies conversions assorties de rafales de vent.
Comme il fait frisquet au sommet, nous ne nous attardons pas et entamons une descente qui nous réserve même quelques jolis virages dans de la quasi poudreuse.
Grâce à la téléphonie mobile, Sylvie et Philippe nous rejoignent. C’est sur le coup des 11h30 que nous faisons une petite pause au chaud, un peu en-dessous de la cabane avant d’entamer la longue descente qui nous ramène à Sunbuel. Grâce à la super organisation de notre cheffe de course, nous savons que de délicieux morceaux de tartes nous attendent à Schwarenbach. Cela nous donne du courage pour attaquer la traversée du Lämmerenboden puis du Daubensen bien peuplés en ce magnifique dimanche après-midi.
Au Seestutz, sous l’œil curieux de quelques randonneurs, nous enlevons nos peaux pour nous laisser glisser jusqu’au dessert promis. La terrasse est pleine mais nous réussissons à trouver une table pour accueillir notre joyeuse bande, les bières ainsi que des portions de tartes plus que généreuses. Le foehn nous ayant poursuivis, c’est tout refroidis et à l’intérieur que nous terminons nos boissons.
Après nous être laissés glisser sur la route, nous remettons une énième fois nos peaux pour rejoindre la cabine de Sunbuel qui nous ramène aux voitures.
Un grand merci à Caroline pour nous avoir permis de vivre ce magnifique week-end.
Merci à Sylvie, Ariane et Philippe pour ce chouette compte rendu 😉








Me 5 fév. 2025
Saucisse au marc
Nous avons passé une soirée mémorable dans le caveau du Signolet, chaleureusement accueillis par Jean-Daniel Giauque, Jean-Pierre, Manu et Alex. L'apéritif, composé de tartes flambées et de plusieurs vins blancs, a parfaitement lancé les festivités.
Le repas, quant à lui, a été un véritable festin accompagné des vins du lieu. Nous avons savouré un gratin délicieux, accompagné de la fameuse saucisse au marc, d'une salade de choux croquante, et pour finir en beauté, un dessert aux raisins gorgés de marc accompagné de glace, qui a su conquérir tous les palais. Le coup du milieu s’est fait attendre… café oblige.
L'ambiance était des plus sympathiques, avec quatorze convives réunis autour du feu de cheminée dans un lieu authentique et parfaitement adapté pour l'occasion. La convivialité et la qualité des mets ont fait de cette soirée un moment très agréable, une sorte de week-end au milieu de la semaine.
Voici 3 photos pour en témoigner.
Photo 1, avant le début des hostilités.
Photo 2, une soirée chaleureuse et illuminée qui laissera des traces.
Photo 3, le retour à la réalité.



Sa 1 fév. 2025
Mäggiserehore (2348)
Après les différents chargements et rendez-vous toute l’équipe se retrouve au restauroute de Münsingen, un peu avant 8:00. Le temps a l’air encore bien nuageux mais les prévisions semblent quand même plutôt positives pour la montagne. Et effectivement l’entrée du Diemtigtal est comme une porte magique, nous laissons le stratus derrière nous et passons d’un monde en noir et blanc à un monde en couleur. L’enneigement est juste suffisant pour partir skis au pied et c’est d’abord dans une ambiance assez froide que nous nous mettons en route. Nous atteignons bientôt la combe ensoleillée au pied du Mäggisserhorn dans une température très agréable. Nous rejoignons l’arête sud et arrivons au sommet en zigzaguant entre les touffes d’herbes. La descente dans la combe nord a l’air en bon état et après avoir repéré l’accès qui semble assez sécure, nous descendons skis sur le sac les quelques dizaines de mètres sur l’arête de blocs de rochers. Quelques mètres un peu délicat dans de la neige de sucre qui demande un peu de concentration et d’assurage et nous voilà en haut de la belle combe nord. Poudreuse dans le haut et un peu cartonnée dans le bas, nous profitons de cette belle première descente et faisons une pause pique-nique au soleil. La fin de la descente classique traverse la forêt et des pentes qui semblent peu enneigées. Nous décidons de tenter une variante afin de profiter des belles pentes de l’Ochsen. Nous remettons les peaux et remontons une rampe de pentes douces puis traversons des pentes plus raides en prenant de la distance pour déboucher au soleil sur l’itinéraire de l’Ochsen. La neige a l’air de bonne qualité et nous montons encore une bonne centaine de mètres. Il fait bon chaud et la neige a l’air moins soufflée qu’au Mäggisserehore. Nous nous élançons et trouvons de la vraie poudreuse dans le haut et de la moquette dans le bas, un vrai régal pour clore cette journée. La dernière banane nous amène directement sur la terrasse du restaurant de Springenboden sur laquelle nous savourons un jus en admirant nos traces de descente. Merci à toute l’équipe pour la bonne humeur et la flexiblité à sortir des sentiers battus.








Sa 1 fév. 2025
Freeride Verbier
Début de journée un peu stressante lorsque j’apprends que le télésiège de Siviez menant sur Verbier ne fonctionne pas ce samedi 1er février, maintenance… :_ Par chance, la famille Rousselet se trouve sur l’autoroute et n’a pas encore pris la route de Verbier, je leur demande donc de monter sur Veysonnaz. Temps radieux, belle neige, belles pentes, bonne équipe, que demander de plus! Petit échauffement sur la longue piste de Veysonnaz, traversée vers la descente sauvage de l’Eteygeon, puis hors-piste sous le télésiège de l’Etherolla, couloirs du Greppon 3, Petite Combe, ...Equipe sympa, bonne ambiance, pas d’incident si ce n’est Alex qui laisse un bout de sa semelle dans la descente de l’Eteygeon. Bravo à tous et merci d’avoir partagé cette belle journée!








Di 26 jan. 2025
Wandflue (FR) 2133 m
Toute l'équipe s'est retrouvée à 8h tapante à Charmey pour le traditionnel café-croissant. Suite à la tempête de foehn de la nuit précédente nous n'étions pas sur si l'objectif du jour allait être réalisable. Après courte discussion nous décidons de s'en tenir au programme initial et d'aller voir la neige vers Abländschen. L'ascenscion est entammée vers les 9h.
Nous suivons l'itiniéraire swisstopo (presque) pour atteindre le Sommet vers 12:30. Tout le monde ski le super couloir NE saupoudrer d'une petite couche de poudreuse juste plaisante. Nous poursuivons la descente jusqu'à Oberi Bire ou nous savourons le pic-nic au soleil!
Ensuite les peaux sont remise pour 10 minutes afin de regagner l'itinéraire. La descente finale juqu'au parking s'effectue en slalomant entre les mottes de terres.
Un grand merci à toutes et tous pour votre participation à cette journée ensoleillée :-)








Sa 25 jan. 2025
Höji Sulegg(2413m)
Ça a l'air d'une aventure incroyable ce Höji Sulegg !
Le départ de notre journée commence par une montée en télécabine de Isenfluh - petit village pittoresque niché dans les falaises de l'Oberland bernois - à Sulwald perché à 1500 mètres. Dès les premiers instants, nous sommes émerveillés par la vue imprenable sur les trois majestueux sommets : l'Eiger, le Mönch et la Jungfrau. Quant à la touche de magie des lacs de Thoune et de Brienz, elle ne scintillera que lorsque le sommet sera atteint !!!
La montée du sentier d’été de la Lobhornhütte nous met en jambes, puis, notre parcours nous mène au pied du Gross Lobhörner, où nous continuons pour atteindre le Klein Lobhörner. La traversées le long de cette falaise est impressionnante et exigeante, la beauté des lieux nous pousse à avancer. Après une première descente (ou la seconde suite à une variante de Daniel l’infatigable) nous rejoignons un plateau qui nous permet de remonter sur la longue arête effilée, laquelle ajoute sans aucun doute une touche d’adrénaline à la journée. Enfin, nous atteignons le sommet du Höji Sulegg (2’413 m) qui offre des sensations fortes et une vue panoramique à couper le souffle. Les lacs de Thoune et Brienz sont bel et bien là…
La journée est marquée par des variantes de parcours, une ambiance sympathique, conviviale et un rythme tranquille. Les pauses sont les bienvenues, permettant à chacun de reprendre son souffle et de profiter du cadre exceptionnel. Plusieurs nouveaux membres du club sont présents, faisant de cette sortie une excellente introduction pour se lancer dans des courses plus longues et plus difficiles de plusieurs jours. Une journée riche en découvertes et en émotions, parfaite pour s’initier à la randonnée à ski.
Les conditions de neige sont difficiles, tantôt cartonnées, tantôt skiables mais avec de fausses traces. Malgré cela, nous gardons le moral et profitons de chaque instant. La descente finale sur la piste de luge fut un véritable moment de liberté où nous avons enfin pu tout lâcher, se tirer la bourre et savourer la vitesse.
Et si quelqu’un travaille à la maison de la stat… voici un autre type de compte rendu : 12 participants, 7 heures, 1200 mètres de montée, 1700 de descente et près de 20 km sur les skis… et ce n’est pas mon téléphone qui l’a dit… BRAVO à vous tous.








Ve 17 jan. 2025
Cheibehore(2461m)-Gurgbsgrat(Wierihorn)
Certains étaient déjà presque au rdv quand d'autres se réveillaient à peine..
L'heure de rdv pour la voiture biennoise aurait permis de faire des arrêts café ..à tous les bled...s'il s'avaient été ouverts :-)
Blague à part, à 9h:00 tout le monde est prêt, Magic Pass ou ticket en main. Il fait frais à Riedli!
Mais c'est au lever du soleil que l'on colle les peaux pour une magnifique traversée en forêt jusqu'à l'alpage du Bütschli.
C'est à l'ombre que nous attaquons cette face N du Cheibehore. L'arête finale se fera à pied, skis sur le sac.
Descente directe en face N, respect c'est pentu. La qualité de la neige s'améliore à chaque virage..du coup le cdc descend un peu plus bas que prévu :-), avant de remonter direction un petit col qui nous permet d'atteindre directement le Gurbsgrat par une traversée digne des ibex. Deuxième belle descente, sans traces dans une neige parfaite.
3ème rencollage pour passer le col au S-O du Wiriehorn et ensuite atteindre celui-ci par sa pente régulière...mais sans fin.3ème sommet, à la lumière déjà rasante, magnifique!
Peu de neige au début mais ensuite la belle combe du Homad(téléski à l'arrêt cet hiver) nous réserve une excellente neige. La fin par les pistes canonnées jusqu'à la bière tant appréciée..
Merci a toute cette jeune équipe (!) et vive les courses du vendredi comme l'a si bien dit Alain ! à refaire !
Gilles








Je 16 jan. 2025
Les Arpilles (Tête à Josué) 2131m (complet)
Cette course aux Arpilles estampillées “jeudiste” se composait plutôt essentiellement de “congistes” puisque seul deux participant-es sur 15 dépassaient l’âge de la retraite. Ces deux braves, Pierre et Daniel S fonctionnant comme chefs de course adjoint étant donné le grand nombre de participants.
Une malade last minutes et voilà l’équipe de 15 personnes qui se retrouvent dans divers lieux de la mégapole de l’Etivaz. Quelques centaines de mètres skis sur l’épaule en direction du vallon de la Torneresse et nous entamons la montée skis aux pieds dans un paysage varié entre forêts et pâturage. Enfin le soleil pour la première pause. Déjà les ¾ de la dénivellée effectuée. Quelques conversions, le reste du parcours est plaisant est l’on est presque surpris d’être déjà en haut à l’altitude spectaculaire de 2’131m et avec le millier de mètres d’ascension prévu au programme.
Descente dans une neige fort acceptable. Pic-nic puis 3 participants décident de remonter la pente un bout histoire d’arrondir le pensum de la journée. Le reste du groupe entame la descente en direction de la station de skis abandonnée de Pâquier Mottier au fonds du vallon de la Torneresse. Puis retour à l’Etivaz le long d’un joli cours d’eau qui ne voit pas le soleil souvent à cette période de l’année. Le paysage n’en étant que plus beau.
Pot à l’hôtel du Chamois que la patronne très communicative ouvre exprès pour nous acceuillir.
Encore merci à toute l’équipe pour la confiance et l’enthousiasme et volontiers pour une prochaine aventure dans nos belles montagnes








Di 12 jan. 2025
Cours avalanche
La journée a commencé par un rendez-vous à 8h00 au parking du Chasseral, où la 30aine de participants s’est regroupés.
La matinée c’est enchaîner sur les différents postes: théorie, sondage + pelletage, recherche simple et mulitple, et organisation des secours.
En début d’après-midi tout le monde était content de déguster une soupe chaude préparée par Pierre.
Un grand merci aux cheffes et chefs de courses qui m’ont aidé dans l’organisation de cette journée ainsi que a Pierre pour la soupe!
Merci aux participant d’investir une journée pour la formation et la prévention!



Di 5 jan. 2025
Rando tranquillo
Rando tranquillo du 5.1.25 – récit de course.
C’est à 9h que nous (Aline, Jean-Luc, Lauranne et Sylvie) avions rendez-vous avec Caroline (aka Queen of Conversion) au parking de Nods, parking uniquement et exclusivement occupé à cette heure-là et par cette météo-lè par des vaillants Membres du CAS la Neuveville puisque Nicolas, Laurent et Ariane était déjà au ski de guerre sur le départ. Quelques gouttes étaient annoncées mais nous ne les avons pas vues, ce sont plutôt de très utiles conseils pratiques et exercices techniques qui ont agrémentés la montée.
Sous les roches notre ascension a été observée par plusieurs Chamois (MAGNIFIQUE), avant d’atteindre la crête, très soufflée.
Avis à tous les Membres de CAS marre dis!: ça ne passe gentiment plus sans fracasser les skis, surtout sur le haut, on a un peu porté, portés par le vent (wikipedia: “Le Chasseral est un sommet du massif du Jura suisse dans le canton de Berne, culminant à 1 607 mètres d’altitude. C'est le quatrième plus haut sommet du Jura suisse, 40cm plus bas que Le Chasseron. C'est le sommet de plus de 1 600 mètres le plus septentrional du Jura” – donc quand y’a du vent ben y’a du vent, c’est pas le Chasseron qui va nous protéger).
Il aurait été chouette de basculer côté nord pour prolonger la sortie mais les conditions ne l’ont pas permis, c’est pas grave, ON VA TROUVER UNE BANDE DE NEIGE POUR POUVOIR DESCENDRE (j’écris grand pour qu’on entende à cause du vent), et cette descente n’était finalement pas si mauvaise. Debrief sur le petit banc en bas, petit thé et 2-3 fruits secs (ou Sandwich pour Jean-Luc qui était chargé pour partir 2 jours), retour à la maison et on s’incrit à la prochaine rando tranquillo dans deux semaines, et vivement :-)
Merci Caroline Qpour le temps et le partage d’expérience, nous on a beaucoup de plaisir
Pour le groupe
Aline







Ve 27 déc. 2024
3 jours ski randonnée Val d'Entremont
Vendredi 27
Retrouvailles à 8h sonnantes au Bivouac Napoléon autours d'un café-croissant. Le moment pour certains de vite commander un sandwich pour la journée. Au programme, la Cretta de Vella en boucle avec descente sur Liddes, dont Christine avait repéré le passage en montant le soir d'avant. Très belle montée en forêt, même si la souplesse de tous a été testée pour le passage de plusieurs tronc qui barraient bien le chemin. Arrivé au sommet, l'option Liddes est conservée, mais en évitant le départ plein nord trop caillouteux. Magnifique poudreuse sur la crête boisée, dont certains se sont un peu éloigné. Tous le monde se retrouve pour les derniers prés sur Liddes. Retour sans pb grâce à la gentillesse des locaux qui poussent nos chauffeurs jusqu'au Napoléon.
Merci Christine pour cette belle proposition! Et quelle magnifique première course en temps que cheffe de course.
Gilles
Samedi 28
Aujourd’hui encore c’est tempête de ciel bleu ! Il n’y a que le risque d’avalanches – encore marqué – pour freiner nos ardeurs. Alors Gilles nous propose une variante plus sécure de la Dent du Grand Lé : sa petite voisine moins pentue, la Pointe de Tenou, au départ de Bourg-Saint-Bernard, avec descente direction nord jusqu’à Bourg-Saint-Pierre.
Grâce au bon enneigement de ce début d’hiver, les passages de rivières, souvent un peu scabreux, passent cette fois sans problème. Trop facile ! Dès qu’on a quitté le frigo de la Combe de Drône et rejoint le soleil des pentes sud du Grand Lé, une petite pause s’impose. Notre joyeuse équipe, une fois requinquée, continue son ascension et nous découvrons notre sommet… vierge ! Pas de trace bleue sur la carte, pas de traces non-plus dans le terrain. Ça devient un peu plus sport, mais quel bonheur de faire notre trace dans cette belle neige ! On longe un bout l’arête sud puis on traverse pour rejoindre l’arête ouest qu’on longe jusqu’au sommet, où on profite de l’absence de vent pour pique-niquer tout en s’en mettant plein les mirettes.
La descente « nord » sur la Combe des Planards que je redoutais un peu caillouteuse, s’avère finalement pas mal du tout ! Certains dirons qu’ils y ont croisé des requins, mais, n’exagérons rien, c’était pas les Dents de la Mer, loin de là ! On traverse le Torrent des Erbets et on rejoint (comme on peut) l’alpage de Fournoutse. La descente qui s’en suit est trop bonne… impossible de s’arrêter… on tire droit en bas jusqu’au Lac des Toules. Mais du coup maintenant il faut repeauter… Mais pendant qu’on y est, plutôt que de descendre à Bourg-Saint-Pierre, pourquoi pas remonter à Bourg-Saint-Bernard ? C’est plus court, ça simplifie la logistique, et surtout ça nous fait découvrir un très bel itinéraire… qui nous inspirera la sortie de demain !
Merci à Gilles pour cette belle boucle hors des sentiers battus et à toute l’équipe pour votre super énergie. Que du plaisir de partager cette journée avec vous !
Christine
Dimanche 29
Après un échauffement sous forme de marche, la valeureuse équipe s’engouffre dans le bus jusqu’à Bourg-Saint-Bernard. Nous commençons la virée par la douce descente jusqu’au lac. Après une séance de mise de peaux, nous longeons le lac, admirons Marcel désincarcérant un ski baladeur sur le ponton menant à la Combe des Planards et entamons une longue montée en direction de la Pointe des Gros Six dans un décor idyllique. Soleil resplendissant et légère brise nous stimulent dans une pente douce tracée par notre émérite infatigable ouvreuse Christine. La rocailleuse et plutôt plate Pointe nous offre de multiples angles de photos inoubliables sur le Grand Combin, Mont Vélan et autres. La descente débute skis au dos, histoire de rejoindre les premières taches de neige soufflée. Skis revenus aux pieds, nous savourons la neige immaculée et le charme sauvage de la Combe de l’A, atteignant Liddes, son restaurant, ses bières et ses pizzas bienvenues.
Grand merci à Christine et Gilles de l’organisation magistrale des courses, du séjour forcément impérial à l’hôtel Napoléon et de nous avoir réservé trois jours de soleil.








Sa 2 nov. 2024
Module de conduite pour Cdc
Un temps splendide, un endroit magnifique, une superbe équipe de chef-fes de course et Florian, notre guide formateur du week-end.
Ce cours de conduite, obligatoire pour les nouveaux cdc depuis 2020 et conseillé pour les autres, s’est déroulé dans les plus belles conditions.
Nous avons pris connaissances de différents outils ou moyens à utiliser pour parvenir à gérer au mieux les différentes situations qui peuvent se présenter lors de nos courses en montagne.
Lors de 2 belles balades sur les crêtes des Prés d’Orvin, nous avons pu pratiquer des jeux de rôles, et s’échanger sur des expériences vécues, le tout en bonne compagnie et dans la bonne humeur.
Merci à tous les chef-fes de course présents pour leur disponibilité et leur temps consacré aux activités de notre section.
Gilles








Di 27 oct. 2024
Sortie spéléo - Milandre
Sortie presque traditionnelle en spéléo au CAS. Sous la conduite de nos guides Sabrina et Laure et accompagné des expérimentés François et Alex le groupe de 10 personnes se retrouve dimanche matin tout d’abord au local du Spéléo Club Jura aux Grands Champs à Undervelier. On y complète le matos puis nouveau trajet jusqu’au Maira, près de Bure. On s’équipe (néoprène et tenue spélé) puis c’est la descente le long de l’impressionnante échelle qui nous amène dans la grotte.
Rapidemment on a les pieds dans l’eau. Progression, eau jusqu’aux chevilles, aux genoux, aux fesses puis jusqu’au cou. Le parcours est varié. Un peu de ramping et un passage léger stressant puisqu’il a fallu traverser un lac à la nage. Au retour, une fois sorti au soleil, on regarde la carte et on est obligé de constater qu’on a fait que le quart du parcours total. La traversée complète, ce sera pour une prochaine fois.
Mille mercis à nos guides Sabrina et Laura et à nos accompagnants expérimentés François et Alex.
Richard
Et le montage audiovisuel d’Alex
CAS Spéléo Milandre







Sa 26 oct. 2024
Course d'orientation intersociété
La traditionnelle Course d’orientation intersociété (CAS – Sportive – FSG) s’est déroulée comme de coutume dans la forêt de Prêles samedi 27 octobre. Le brouillard était tenace ce qui rendait l’épreuve un peu plus compliquée. D’où une participation honnête, sans plus. Les clubistes qui avaient choisi de débrousailler la piste de Chasseral avaient eux, besoin de crème solaire.
Encore une fois c’était l’occasion de vérifier si nous sommes encore capable de nous orienter avec une carte et un boussole, sans l’aide des puces électroniques. Un bel exercice
Soupe à la Courge et apéro ont récompensé les courageux participants
Merci aux membres du CAS présents et aux organisateurs de la Sportive






Sa 26 oct. 2024
Entretien de la piste de Chasseral
La piste est un boulevard, il ne manque plus que la neige ! 8 membres du CAS dont 4 chefs de courses se sont levés tôt et ça valait la peine de sortir du brouillard pour rejoindre le village de Nods. La matinée commence par un croissant et la répartition des tâches. Les trois véhicules chargés du matériel rejoignent la piste par le chemin des cordonniers. 3 costauds pilotes de débrousailleuses équipées de couteaux déchiqueteurs se dirigent vers le haut. C’est là que la taille est la plus difficile. 2 autres pilotes partent vers le bas. Les herbes sont hautes en-dessous des chemins, et les pousses des diverses espèces ont bien grandi durant l’été. Les 2 derniers bras noueux partent avec leur tronçonneuse, l’un sur la droite de la piste, l’autre sur la gauche, chacun suivi par une ramasseuse de branches. Les moteurs ronronnent fièrement, les bénévoles mouillent leur chemise, le travail réalisé est impressionnant. Nous nous retrouvons vers 13h en bas de la piste, sur la route de Chasseral, pour trinquer la bière et manger le sandwich marquant la fin du travail. Bravo et merci à tous.








Sa 28 sept. 2024
Cabane Binntal - nouvelle destination
Cette balade à la cabane Binntal entrait dans le cadre du « tour des cabanes des sections amies », mis en route par votre président. En 2023, en profitant d’une course organisée par Alain Frund, nous avions visité la cabane Susanfe (CAS Yverdon). En 2024, il était prévu d’aller à la cabane Monteleone (CAS Sommartel) mais pour des raisons de planing de fermeture avancée de cette dernière, nous avons choisi de proposer la cabane Binntal (CAS Delémont).
Le déplacement en transports publics jusqu’à Binn représentait déjà une jolie « Course scolaire ». Un café à Binn avec les chasseurs du coin, ce qui nous a rassuré puisqu’étant au bistro, on risquait moins la balle perdue.
Et nous voilà parti en direction de la cabane sous un ciel bien chargé. La pause de midi est rapide car il fait gla-gla. Au passage une jolie vipère nous barre la route, malheureusement pour elle pas de signe de vie.
Arrivée à cabane, on se dépêche d’entrer, de s’installer dans le dortoir puis de s’attabler. Jass, lecture discussion et c’est déjà l’heure du repas Par le fenêtre, le brouillard, nous fait son Gainsbourg-Birkin « je vais et je viens ». Excellent miam-miam puis bonne nuit les petits.
Belle surprise, au réveil, le brouillard oublie Gainsbourg et laisse place à un formidable levée de soleil. On s’équipe, photo de groupe par le gardien à l’extérieur et nous quittons la cabane Binntal, sans oublier de remercier l’équipe du CAS Delémont pour son travail et son accueil fort sympathique.
Trente minutes de montée dans un paysage juste féérique, dans quelques centimètres de neige et nous arrivons à l’Albrunpass, 2408m. De là nous plongeons sur l’Italie en direction d’Alpe Devero. Magnifique sentier en T2, agrémenté de spectacle : chamois, bouquetins et marmottes nous acclament tout au long de notre périple.
Arrivée à Alpe Devero (région du Piémont), magnifique village très typique. Un pot puis rendez-vous avec nos taxis pour Domodossola. Petit contretemps avec le taxi blanc puisque les clubistes doivent le pousser pour démarrer. Comme d’habitude en Italie, tout finit par s’arranger.
Train de retour de Domodossola, revanche au Jass entre Brig et Berne puis les participants Tom, Sandra, Guillaume, Charlène, Sylvie, Sabine et Richard se disent aurevoir en se félicitant d’avoir choisi cette magnifique balade suisso-italienne pour passer ce dernier weekend de septembre
Richard








Di 22 sept. 2024
Escalade à Orvin - secteur Grande dalle
Belle journée d’escalade à Orvin avec un groupe fort sympathique! Un seul OJ était présent mais Keenan était super motivé! Nous nous sommes défoulés dans le secteur “Grande Dalle” où toutes les voies sont très belles! Bravo à tous!








Sa 21 sept. 2024
Via ferrata Charmey (K4)







Sa 7 sept. 2024
Balfrin (3796m)
Samedi: Excepté un problème de parc dans le village de Gasenried, la montée se passa sans encombre. D’abord abrité sous l’ombre d’une belle forêt de mélèzes et arolles, le sentier atteint ensuite un petit vallon puis serpente sur la moraine gauche du glacier qui s’est depuis retiré. Un nouvel itinéraire a été tracé récemment qui traverse le torrent et monte directement à l’aplomb de la cabane. La terrasse est encore bien ensoleillée lorsque nous arrivons et nous profitons de la vue sur les sommets environnants blanchis par les premières neiges de cet fin d’été.
Dimanche: diane à 4:00 et départ à la frontale car un changement de temps est annoncé pour midi. A la lueur des lampes nous suivons le sentier nouvellement aménagé en itinéraire trail pour le Gross Biggerhorn. La montée est soutenue et il faut bien de la concentration pour déambuler sur ce sentier de caillasse. Alors que le jour se lève, nous atteignons les premières plaques de neige. La neige partiellement fondue a gelé cette nuit et bientôt nous décidons de mettre les crampons. Nous atteignons le sommet du Gross Biggerhorn peu après 7:00. Le Balfrin est à portée de main dans le ciel gris, du vent et des gros paquets de nuages arrivent du sud-ouest. Il semble que l’arrivée du mauvais temps a de l’avance...Nous faisons le point et, un peu à reculons, décidons de faire demi-tour, afin de profiter de la visibilité du moment pour redescendre. Après un bref passage à la cabane pour reprendre nos affaires, nous prenons le chemin du retour par l’ancien itinéraire traversant le glacier. Le début de la descente est tracée parmi les rochers polis par le glacier, avec de superbes points de vue. Ensuite la traversée du glacier ne présente aucune difficulté et alors que nous reprenons pied sur la moraine, la pluie se met à tomber. Elle nous accompagnera jusqu’à Gasenried. Après un petit arrêt pique-nique à l’abri sous de gros blocs en équilibre, nous abordons la dernière descente et arrivons fourbus après quand même 2000m. de descente à Gasenried. Les deux jeunes du groupe se dévouent élégamment pour aller rechercher les voitures que nous avons dues parquer à Grächen. Nous terminons ce week-end autour d’une bière dans le restaurant du coin avant de reprendre la route. Ainsi est la montagne, tout n’est pas toujours possible, mais avoir des projets est réjouissant et la traversée du Balfrin est un beau projet.







Ve 23 août 2024
Grand Muveran
Il était une fois 4 randonneurs et randonneuses de grands chemins...qui partirent avant l’aube pour gravir le Grand Muveran avant le déjeuner.








Je 22 août 2024
Tour du Grand Chavalard








Sa 10 août 2024
Luisin 2786m
On sera au final 6 participants pour la course au Luisin. Une fois n’est pas coutume, et c’est dommage, 5 personnes de la gente féminine.
Départ aux aurores de notre pied du Jura, pour une rencontre café au relais de Gd St-Bernard à 8:15, puis déplacement au lieu de départ à La Creusaz. Pour info le télécabine était en cours de rénovation, donc fermé, et nous avons du nous rendre au départ en voiture privée (une autorisation payante (40.-) est à demander 3 jours à l’avance à la commune de Salvan).
Aux environs de 9:30, on engage la marche… pas le temps de s’échauffer, ça monte raide dès le début. D’abord un passage dans des paravalanches, puis on attaque les endroits plus scabreux, heureusement, tous bien sécurisés au moyens de chaînes et de cordes. On va monter pendant environ 3,5 h sous un soleil de plomb. La météo annonçait des températures plus hautes que 30° sur le plateau, on ne devait pas en être bien loin. Après avoir crapahuter dans les rochers c’est finalement vers 13h qu’on atteint le sommet, le Luisin, 2786 m.
Un sandwich et quelques rigolades plus tard, nous entamons notre longue descente de retour. D’abord jusqu’au col d’Emaney, puis dans le fond du vallon où nous profitons d’un torrent pour se rafraîchir. Pour la plupart, seuls les pieds seront trempés, pour d’autres, les pieds ne suffiront de loin pas…
Encore une halte pour une boissson fraîche à l’alpage d’Emaney, tenu par une famille népalaise, puis retour à la Creusaz, où nous retrouvons nos véhicules.
Beacoup de plaisir dans cette course, avec une équipe au top. À refaire quand vous voulez. Merci








Sa 29 juin 2024
Weissmies 4017m
Quelle expédition !
La météo annonçait des orages durant la nuit, et montrait quelques soleils durant la matinée de dimanche. Alors nous nous sommes retrouvés dans la meilleure boulangerie de Saas-Grund. C'est en pleine dégustation des douceurs du coin que nous apprenons que les installations allaient fermer dans l'après-midi en raison du vent qui se levait. 3 marcheurs étaient partis à pied en direction de Hohsaas. Nous sautons dans nos chaussures, bouclons nos sacs et montons dans les cabines qui nous conduisent jusqu'à notre camp de base à 3100m. La pluie s'installe, nous ajustons nos crampons sur la terrasse, formons les cordées et révisons les encordements. Les 5 hommes sont en minorité, bien accompagnés par 7 jeunes dames, les Schoebis en famille, 3 Aeschliman. En attendant le souper, nous découvrons que Marcel mime parfaitement bien la girafe, Sandrine la descente à la cave, Barbara la framboise... quels talents ! Les éclairs illuminent la nuit, 3h45, c'est l'heure d'observer si la tempête a passé. C'est le cas, mais le petit déjeuner est pris aux chandelles, il n'y a plus d'électricité, de réseau. Nous apprenons que le village de Saas-Grund a été traversé par un torrent de boue et de pierres. Les installations ne fonctionneront plus durant plusieurs jours, toute la vallée est fermée et il sera impossible de rentrer chez nous. Le temps se calme et nous nous préparons. La trace est molle, nous progressons encordés long, la pente se raidit, nous raccourcissons, les 1 ers de cordées font leur réserve, Alain avale la moitié de son sandwich, le ciel devient bleu, nous rallongeons l' encordement, contournons d'énormes crevasses. Nous arrivons au col, un dernier ravitaillement avant l'assaut final, nous mettons les gros gants et tirons les capuchons, il va faire froid. Les 3 cordées se suivent et atteignent les 4017m du sommet ! Félicitations, bises et champagne pour Sandrine, Nicole, Lucie, Céline et Alain pour leur 1er 4000 ! Merci à Christine et Caroline pour la parfaite conduite de leur cordée. La descente se fait en douceur, comme les gâteaux qui nous attendent à Hohsaas. Les nouvelles pour la suite de la journée ne sont pas bonnes. Que décidons nous ? Dans quel état sera la vallée ? Nous entamons la descente à pied, les installations resteront en panne. Nouvelles discussions à la station intemédiaire, où allons-nous ? Nous décidons d'emprunter discrètement les trottinettes pour rejoindre la vallée. Les ponts sont détruits, la piste de VTT aussi, nous suivons le sentier, puis la route qui nous conduit au village. Nouvelles discussions, on trouve un hôtel ? On contourne le village à pied et on fait monter un taxi pour descendre à Viège et rentrer en train ? 2 chauffeurs restent sur place et attendent l'ouverture de la route pour reprendre nos 2 voitures, les autres rentrent ? Finalement tout le groupe choisit de prendre le chemin du retour à pied, en bus puis en train, on bosse demain. Nous remonterons chercher les voitures dès que possible ! Que de beaux souvenirs ! Bravo à tous et merci pour votre belle compagnie...








Di 26 mai 2024
Rallye des sections
Belle sortie au rallye des sections 2024 magnifiquement bien organisé par la section Pierre-Pertuis qui fête ses 100 ans d’existence. Nous étions 11 clubistes de notre section à nous déplacer à Tavannes dimanche 26 mai pour participer au très beau programme proposé par les spécialistes de PP. Deux partent en VTT accompagné par Dan et Céline jusqu’à Bévilard. Puis grimpette sur Montoz et arrêt café au chalet de la Rochette (CAS prévôtoise). Puis quelques km et arrivée au chalet du CAS PP de la Golatte. Une tente est dressée car les invités sont nombreux. L’apéro local est déjà bien entamé
Nos marcheurs “soutenus” pour leur part s’élancent en compagnie de Philippe et de Martin sur un chemin sympathique par les Sources la Birse pour rejondre également le chalet du CAS PP en passant par la grotte de l’ermite.
Puis le repas, excellent : sanglier d’Obelix spätzli maisôn, légumes et dessert. Tout cela au son du Schwyzerörgeli
Un superbe jardin alpestre était aménagé autour du chalet. Découverte de la faune et de la flore des crêtes jurassiennes
Très belle journée pour toutes notre équipe : de la nature, du sport, des échanges, de la convivialité
Et tout de bon pour la suite au CAS Pierre-Pertuis
Richard





Je 9 mai 2024
Course pour CDC (Région Mont-Blanc)
Un seul mot: magnifique !








Di 5 mai 2024
Visite du musée du ski au Boéchet
N’a pas eu lieu, faute d’inscription.
Il n’en reste pas moins que je ne peux que vous recommander la visite de ce musée, fort bien conçu et intéressant
https://museeduski.ch/
Richard
N’a pas eu lieu, faute d’inscriptio ...
Sa 27 avr. 2024
Luette et Mont-Blanc de Cheillon
Les courses à Oli du 20-21 et du 27-28 avril
Il ne faut pas s’attendre à réaliser le programme ; le gars est trop poissard avec la météo.
Mais il n’abandonne pas…
Il faut alors piloter sa voiture pendant qu’il prépare la course à l’arrière du véhicule. On roule à l’aveugle…
Finalement, on trouve du soleil et de la neige. On met couteaux, crampons et piolets pour faire deux jolis petits sommets et une belle boucle. Même les conditions de ski ne sont pas si mauvaises.
Merci pour cette rage de nous tirer en sortie malgré les éléments…peut-être que l’hiver 24-25 nous sera plus favorable.
Antoine
Je 18 avr. 2024
Creux du Van
Course du 18 avril: Creux du Van chef de course: Pierre Stamm
Partis pour une course printanière, nous nous sommes vite rendus compte, arrivés à La Fruitière qu'il ne nous manquait que les skis!
Pierre, pour sa première sortie avec les jeudistes a pensé à tout. Premièrement, il a planté un décor hivernal à couper le souffle dès le départ de la Fruitière en longeant la crête.
Deuxièmement, il n'a pas manqué de nous réchauffer à la Fontaine Froide par une bonne petite absinthe tirée du sac.
Troisièmement, tout a souri à Pierre qui, vu le vent et le froid, a modifié le parcours (en renonçant au 14 contours) en contournant le Creux du Van par le sentier du Single, direction la Grand Vy qui, par miracle était ouverte. Là, toute l'équipe a pu se réchauffer et se régaler d'une bonne soupe aux légumes et pain maison...avant de poursuivre et terminer son chemin sous un petit rayon de soleil bienvenu.
Pour clôturer cette magnifique course, Pierre nos propose un dernier arrêt à la Trinquette à Bevaix avant de nous quitter pour retrouver nos chaumières où il ne nous restait qu'à tirer de nos sacs, que nous n'avions même pas ouverts, notre pique-nique et notre thé pour le repas du soir!
Merci à Pierre pour cette première sortie qui laisse présager un bel avenir aux jeudistes avec ce nouveau chef de course.
Pour l’équipe
Anne-Marie








Ve 5 avr. 2024
Traversée St-Luc- Turtmann-St-Niklaus
Vebdredi: le Val d’Anniviers, c’est pas la porte à côté. Mais avec l’éboulement sur la route normale, obligeant les bus à passer par Vercorin, ça devient carrément le bout du monde ! Heureusement que Bison futé avait organisé un taxi alpin pour le trajet Vissoie-St.Luc afin de pallier à la correspondance inexistante des bus à Vissoie (nous ne féliciterons donc pas Car Postal au passage pour sa communication lamentable).
Nos deux chefs de course imaginaient donc avoir pensé à tout. C’était sans compter sur une annulation de train entre Neuchâtel et Berne. Coup de stress, téléphones et messages, système D,... Ce ne fut donc pas une sinécure de rassembler les 15 participants au sommet du téléski de la Bella Tola sur le coup de midi ; même si la plupart s’étaient levés aux aurores pour prendre le premier train vers 6:00.
Après une courte descente, la troupe colla ses peaux afin de passer par le Borterpass et à l’est de la Pte de Tourtemagne et d’éviter ainsi les pentes chauffées au soleil. Jolie descente dans la neige d’abord ramollie à souhait dans le Aegsttälli, puis, bien lourde dans le bas. Le groupe rejoint la vallée de Tourtemagne à Hungerli Unnerstafel et entame le long faux plat en laissant de l’espace entre les randonneurs: la chaleur provoque de nombreuses coulées de neige humide.Pause bien méritée au barrage. Nous y resterions volontiers en rêvant de fraîcheur pour effectuer les derniers 325 mètres restants mais la voie de la sagesse nous dit que l’insolation ne manquerait pas de nous tomber dessus malgré moultes casquettes, lunettes et crème solaire.Et nous avons bien fait de ne pas trop traîner car, dans l’après-midi, ce sont les pentes ouest qui commencent à se vider par leurs couloirs et c’est sur le coup des 16 heures que les premiers atteignent enfin la cabane.
1000m de dénivelé, qu’ils disaient. Ça avait l’air de rien mais tout de même, avec 16 Kilomètres de distance dans les pattes, la Cabane de Tourtemagne, ça se mérite et c’est autour de choppes de panachées que nous fêtons notre arrivée sur une terrasse déjà emplie de randonneurs. Ariane
Samedi: Les « couche-tôt » furent bien étonnés d’entendre le réveil sonner à 4:50 ce samedi matin…car selon une dynamique non prévue le programme est passé du Barrhorn au Brünneghorn durant la soirée précédante avec à la clef un réveil avancé d’une heure et tout le matériel de glacier à emporter. Être clubistes et CDC du CAS la Neuveville veut aussi dire être flexibles et opportunistes.
Après un copieux petit déj nous partons à la lueur des frontales sur une neige bien durcie malgré l’air très doux de cette nuit. Nous descendons quelque 200m et mettons peaux et couteaux et attaquons la première montée. Nous remontons le petit vallon en passant entre des vagues de rochers polies par le glacier. Bientôt nous atteignons le glacier, un petit air vif bienvenu descend des sommets et nous ravigore. Nous cheminons sur ce vaste glacier en pente faible au milieu d’un paysage contemplatif pendant environ 2h. Ensuite nous nous encordons avant d’attaquer la partie supérieure et gravissons la pente qui mène au col en évitant quelques crevasses et séracs par la gauche dans une enfilade de conversions. Au col nous mettons les skis sur le sac et chaussés de crampons nous continuons notre progression. Avant la pente sommnitale nous laissons les skis et montons la pente de neige dans de bonnes marches suivie par une section mixte de rocher-neige, aie aie pour les crampons en alu, et débouchons sur le haut de l’arête à nouveau en neige. Il est presque midi lorsque nous arrivons au sommet après 6h de route. Les voiles nuageux ont disparus et il fait grand beau et chaud. Nous prenons bien le temps de contempler le magnifique panorama avant de redescendre et de rejoindre Nicolas qui nous a attendus au col. Nous faisons une courte pause pic-nique car la neige est en train de se transformer et nous élançons dans la descente. La neige est encore poudreuse dans le haut et devient ensuite légèrement ramollie sur le glacier. Chacune et chacun prend du plaisir à dessiner des petits virolets ou de longues bananes selon l’âge et les envies. Emportés par la magie du lieu, certains proposent même d’acheter un bout de terrain…! Un petit pipe naturel dans le bas et nous voilà au pied du vallon en plein cagnard pour attaquer les 200m qui mène à la cabane. Nous arrivons à la cabane fourbus et assoiffés mais super contents de cette journée. Le sommet était magnifique, la descente grandiose, finalement le changement de dernière minute a été bénéfique à tous les niveaux. Le reste de la journée se passa ensuite en tournées de panachés, contemplation, discussions et sieste pour les couche-tôt afin de rattraper l’heure perdue ce matin.
dimanche: diane à la même heure qu’hier car la journée est à nouveau annoncée très chaude. Départ à la frontale alors que le ciel a l’air bien bouché. Au lever du jour nous remarquons que la visibilité n’est pas bonne, que tout est trouble comme un voile venu du désert... Après une petite heure nous sommes rattrapés et laissés sur place par l’équipe des patrouilleurs dont Timon qui font leur dernier entrainement avec la PDG. Bientôt nous arrivons au pied du premier col, la Piipjilicke, et vu la dureté de la neige nous décidons de gravir les 100m restant en crampons. Ce fut un bon choix, car la montée fut très agréable et efficace. Alors que nous enlevons nos crampons et rechaussons nos skis sur le col, nous voyons nos 3 patrouilleurs qui redescendent l’arête sur la droite pour rejoindre le col…?
Nous descendons la combe au nord pour remonter au col suivant, le Jungtaljoch, qui culmine à 3220m. A 100m sous le col nous rechaussons nos crampons pour gravir la pente de neige dure dans laquelle de bonnes marches sont tracées. Un petit passage bien raide et nous voici sur l’arête que nous suivons sur quelques mètres pour atteindre une pente permettant de chausser les skis. Nous faisons le point entre descendre directement à Jungu ou continuer en direction du Wasuhorn. Vu l’heure déjà avancée, le ciel toujours voilé et la cabine réservée pour 12:30, nous décidons de descendre directement. Un départ un peu rock’n Roll à gauche d’un rocher puis une pente magnifique qui malgré la chaleur du jour précédant est restée poudreuse. La chance est avec nous car le soleil arrive même à percer ce qui nous donnent une bonne visibilité. Les belles pentes se poursuivent et nous arrivons bientôt dans le fond du vallon ou la neige n’est pas encore ramollie grâce au voile du désert. Nous rejoignons le sentier qui plonge sur Jungu et enlevons nos skis. Certains changent aussi de souliers et comble de malchance 100 mètres plus bas il y a encore de la neige qui nous permet de gagner 15 bonnes minutes de marche. Finalement nous fixons nos skis sur les sacs, multiple et dernier chagement de matériel, et rejoingons le hameau de Jungu. Nous sommes à l’heure et rapidement la première cabine de 4 prend le départ. La cabine met a peu près 15minute et nous sommes 15 donc nous avons besoin d’environ 1h pour tous se retrouver en plaine. Mais comme l’a dit 2 fois le couple qui était avec moi dans la cabine, “mais cette descente en cabine c’est tout un voyage!”. Effectivement nous nous promenons pendant 10 min perdus dans le ciel sans point de repère avec le sol. Avec le train qui descend de Zermatt nous rejoignons la civilisation et terminons ces 3 jours autour d’un verre, d’une glace ou d’un bigMac dans la zone piétone ombragée de Viège. Ce fut un immense plaisir de passer ces 3 jours en votre compagnie. Laurent








Sa 16 mar. 2024
Le Ritord (3556m)
Nous retrouvons à Bourg-St-Pierre à 8h00 pour un café et un briefing.
Nous marchons environ 30mn avant de chausser les skis.
Nous parvenons à Challant d’en Haut pour une petite pause, le jacuzzi ne fonctionne pas !
Entre brumes et éclaircies, nous cheminons vers le vallon de Dappey du Ritord.
Après discussion entre le chef de course et les participants, nous renonçons au Ritord et partons sur le Beaufort.
Après une magnifique descente vierge par les Six Nêres avec un dénivlelé de 400m et une pente entre 38 et 40°, nous parvenons au pied du Bonhomme de Tsapi que nous gravissons.
Il est temps de redescendre car la neige se fait lourde.
La journée s’annonçait plutôt mal puisque la pluie nous a accompagnés de Nods à Monthey mais le soleil nous a finalement souri toute le reste de la journée.
Une très bonne équipe qui a maîtrisé les quelques 1900 m de montée de la journée.








Sa 9 mar. 2024
Région Finhaut - Bel Oiseau / vallon de Bérard
Samedi 9 – Sous une météo s’annonçant capricieuse, nos 10 valeureux(-ses) s’en allèrent tout de même dompter le Bel Oiseau. Le début du périple fût semer d’embûches ; Une route barrée empêchant les carrosses de continuer leur chemin afin de gagner de précieux mètres ; un manque de neige nécessitant de porter ses skis; … Après une petite promenade en forêt, nos 10 valeureux(-ses) purent enfin monter leurs destriers. La suite du périple se passa sans encombres à travers les Marais , hormis le passage du col qui demanda à certain(e)s de s’armer de leurs couteaux. Arrivé(e)s (plus ou moins) au sommet, c’est à ce moment que nos valeureux(-ses) découvrirent les faces cachées de ce Bel Oiseau. En effet, le plat de résistance de la journée fût le couloir NE (coté 4.1 / E2 AD+ / S4) qui s’offraient à eux. Sans attendre, ils prirent leur courage pour entrer dans le gouffre de ce monstre et ainsi profiter des joies des virages « sur place » ou « sauté ». Après cette rude épreuve, chacun et chacune purent allonger leurs courbes dans une neige poudreuse, à l’abri de l’Arrête de la Reffe, qui fit défaut tout au long de cet hiver capricieux. Comme au début, nos valeureux(-ses) durent porter leurs skis pour rejoindre leurs carrosses. La fin de ce périple se fêta autour d’une cervoise fraiche comme le veut la coutume. Après ce moment de détente, il était temps de rejoindre le gîte, qui se trouvait de l’autre côté de la frontière. Au Buet pour être précis.
Dimanche 10 – Après une nuit plus ou moins bonne, dans un établissement plus ou moins accueillant, le réveil fut marqué par l’arrivée du mauvais temps. Bien que le programme de la journée (Aiguille des Chamois) fut compromis, nos 10 valeureux(-ses) s’engagèrent tout de même, sans dépit, dans le vallon longeant l’Eau de Bérard. Chemin faisant, qui commença par un portage (pour changer), nos valeureux(-ses) durent traverser ruisseaux et ponts avant de s’enfoncer dans le vallon, dans un calme glaçant, accompagné du doux son de l’Eau qui ruisselait. Plus ils s’enfonçaient, plus la météo devenait mauvaise avec l’arrivée de la neige. Alors que le groupe s’approcha du refuge de la Pierre à Bérard, afin de décider de la suite à donner, ce dernier n’apparut pas... Après une recherche millimétrée, nos 10 valeureux(-ses) se rendirent compte que le refuge se trouvait sous leurs pieds, sous une bonne couche de neige. Dépités de n’avoir pas pu profiter du confort du refuge pour enfin manger leur pitance, certains valeureux décidèrent de rentrer au bercail alors que les autres continuèrent leur périple afin de pouvoir arracher quelques virages poudreux dans la Combe de Bérard (il en détient des choses ce Bérard). Comme quoi, même dans les pires conditions, il y a toujours de quoi se faire plaisir. Chemin rentrant, nos 10 valeureux(-ses) mobilisèrent leurs dernières forces pour serpenter dans la forêt dense du vallon et finir le périple, comme il avait commencé, avec un portage. Toutefois, un de nos valeureux réussit l’exploit de quand même à arriver au gîte « ski aux pieds ». Au vu des sabots, il n’a pas dû que croiser de la neige…
C’est ainsi que ce termine cette aventure et que nos valeureux(-ses) purent rejoindre leurs contrées. Ils ne peuvent que remercier leur guide, Laurent, de les avoir emmener dans cette vallée perdue avec brio. On en redemande.
Un grand merci au rédacteur Nicolas!








Di 3 mar. 2024
Schibespitz 2059m - Bürgle 2165m
La météo annoncée pour ce dimanche n’était pas la meilleure mais nous avons été surpris en bien! Vu que la neige n’était qu’à la hauteur de Griesalp pour le Bundstock, nous sommes partis dans le Gantrisch.
Tout commence par un contrôle de police à Morat où Urs et Guillaume doivent souffler… une chance ils n’ont bu que du thé…
8h15, tout le monde est sur le parking de la cabane Gantrisch et c’est parti pour le 1er sommet, le Schibespitz. Le “Morgetepass” est fidèle à sa réputation de passage délicat… mais grâce aux couteaux et à une bonne gestion technique de tous, nous passons l’obstacle sans trop de soucis, bravo!
Une 1ère descente dans le “Chessel” nous permet de skier quelques belles courbes. C’est sans trop de tergiversations que nous remontons le “Chessel” pour nous retrouver sous le Schibespitz. Une jolie descente en neige printanière nous amène au hameau de “Mittliste Morgete” où nous nous accordons une pause pique-nique bien méritée!
Une dernière montée nous conduit au sommet du Bürgle (2165m) ou le vent s’acharne… Après une courte pause photo, nous nous élançons dans la face nord, jolie pente! La neige y est bonne et chacun maîtrise avec aisance cette dernière belle et raide descente!
Merci à tous pour votre engouement!








Sa 24 fév. 2024
Col du Pillon- Pointe de Clé-Palette
Il était une fois...



Ve 16 fév. 2024
Arolla Sauvage
J-11, Mardi 6 février, Anne nous accueille à Nods pour le briefing de notre sortie Arolla Sauvage. À côté de tout l’équipement de haute montagne, nous devrons transporter notre subsistance pour 3 jours afin d’être 100% autonomes. Risotto pour Gilles, thon pour Olivier, Fromage pour Anne, couscous pour Christine, soupe et thé pour Caroline et sucre pour Alain. Les sacs seront lourds, mais l’excitation monte et l’itinéraire est finalisé, certes un peu ambitieux mais tout le monde y adhère et se réjouit.
Jour 1, Vendredi 16 février. Les yeux embrumés, les premiers se retrouvent à la gare de Bienne pour le train de 5:18, nous retrouverons Christine à Berne et finalement Caroline à Arolla. La météo est clémente et nous permet d’attaquer notre première ascension… à téléski sur quelques centaines de mètres avant de se lancer sérieusement à l’assaut du Pigne d’Arolla par le glacier de Pièce. La montée est agréable dans de la bonne neige jusqu’au sommet même si les derniers 300 mètres font accélérer les pouls plus que de raison avec nos sacs bien lourds. Content d’être au sommet. Dès que tout le monde est prêt, nous entamons une première magnifique descente sur le glacier du Brenay totalement immaculé dans une poudreuse de rêve, nous sommes seuls au monde. Repeautage pour se mettre en direction de notre deuxième difficulté du jour, le col nord des Portons. Ascension agréable et facile jusqu’au col où nous nous équipons de crampons pendant que Gilles et Caroline fixent le rappel pour le passage sud du col. L’un après l’autre, nous nous élançons dans ce rappel avec nos sacs lourds ajoutés des skis. Pas toujours facile de se mouvoir correctement avec tout ce matériel.
Le temps file et nous ne sommes pas vraiment en avance. Au pied sud du col, la neige est inskiable et carton, l’horreur jusqu’au glacier d’Otemma mais quelle splendide vue s’offre de nouveau à nos yeux. Nous le traversons rapidement avant de remettre les peaux pour la dernière ascension de la journée en direction du refuge de la Singla. Les organismes sont déjà bien éprouvés et nous avons encore 300 m + / 2km à faire. Le crépuscule arrive gentiment, c’est le moment de sortir les frontales pour la dernière partie qui se fera dans la nuit complète. Ça grimpe de plus en plus fort, dépose des skis en dessous du refuge avant de finir les derniers 50 m à pied et découvrir le fameux refuge de la Singla vers 19:00. Après avoir posé nos sacs (enfin) et pris nos quartiers de luxe, contrôler que le gaz fonctionnait (bonne nouvelle), chacun s’affaire à préparer le repas, récolter la neige pour l’eau, apéro, soupe, risotto, le tout dans une bonne ambiance malgré la grosse fatigue des 2000 m + et 20 km. P’tit dénivelé qu’il avait écrit notre chef de course ;-). Repas terminé, tout le monde se calfeutre sous les nombreuses couvertures pour une bonne nuit de sommeil.
Jour 2
Il fait déjà bien jour quand nous nous levons pour attaquer la deuxième étape. Gilles a revu ses ambitions à la baisse, pas de lointains cols et autres couloirs scabreux pour aujourd’hui … C’est donc dans une ambiance détendue et avec tout le temps du monde que nous avalons les affreuses mixtures qui composent nos petit-déjeuner. A travers la fenêtre, le soleil embrase les sommets environnants, c’est beau et on se demande où est-ce qu’on va faire nos besoins : les toilettes ? trop difficile … la crête rocheuse ? pas cool pour les prochains visiteurs, le glacier de Blanchen ? pas pratique avec les baudriers … et pas sympa pour ceux qui l’ont nommé.
Enfin soulagés, nous redescendons jusqu’au glacier d’Otemma où nous nous encordons pour remonter au col du Petit Mont Collon. Proche du sommet, le glacier se fracture et la glace lisse émerge de la neige. Gilles trace au plus proche de ces monolythes, parce qu’avant tout, un glacier, ça se visite. C’est vrai que c’est majestueux, tout le monde essaie de faire une jolie photo pour immortaliser l’instant, en sachant que de toute façon, finalement, les photos de Christine sont les plus belles !
Le sommet du jour est la Pointe d’Oren (3520m), nous nous y installons pour manger nos sandwich et observer des sommets plus ou moins lointains, dont les noms sont proportionnellement connus en fonction de leur proximité. Inspiré par notre audace, un joyeux groupe de patrouilleurs fonce dans notre direction. Pas le temps de mettre les voiles qu’ils sont déjà là …
Pour rejoindre le refuge des Bouquetins que nous apercevons déjà, nous faisons un petit crochet en Italie à travers le glacier qui descend du col de l’Evêque, jusqu’au Haut glacier d’Arolla. Il est à peu près 15h quand nous arrivons au refuge, baigné de soleil. Nous allons pouvoir faire sécher les chaussons, nous réhydrater sans hâte. Notre collègue Nicolas A. est aussi là, avec un sympathique groupe du CAS Vallée de Joux. Et puis il y a ce petit groupe de touristes en raquettes. Ils sont venus de France faire de l’alpinisme et manger de la vraie fondue, conduit par Serge, que j’avais croisé il y a 20 ans et que je n’ai pas reconnu.
Nous nous couchons sans sommeil dans ce charmant refuge avec dans la tête ces mots qui raisonnent encore : pourquoi les spermatozoïdes ont-ils la forme de têtards ?
Jour 3
Au 3e temps de la valse … il y a le col du Mont Brulé, Tête Blanche et Ferpècle ! Autant dire qu’au menu du 3e jour il n’y a que des desserts.
Après une nuit en compagnie d’un groupe de joyeux raquetteurs, nous nous levons de très bonne heure à la lampe frontale. Le temps d’avaler quelques flocons d’avoine et les peaux sont déjà tendues sous nos lattes. D’ailleurs, à voir les peaux de Gilles, elles ont probablement été collées avec les restes du porridge ;)
Après le passage du col du Mont Brulé, nous montons à Tête Blanche en suivant le magnifique glacier Tsa de Tsan. Après quelques photos au sommet, nous voilà en route pour une incroyable descente de plus de 2000 mètres.
Le glacier de Ferpècle nous offre sa plus belle neige et des glaçons à couper le souffle. Nous évoluons dans un environnement sauvage et rare. Entre séracs, crevasses et canyons, le temps semble suspendu.
Mais au bout de chaque aventure, il y a un car postal à attraper. Nous avalons à grandes enjambées les 2000 derniers mètres de marche avant de retrouver notre civilisation que nous avions presque oubliée, le temps d’une valse à six.
Un grand merci aux 3 rédacteur.trice. Olivier, Alain et Anne:-)
Et juste un petit mot perso:
Vous m'avez tous les 5 dit tellement de fois merci.Cela m'a fait grand plaisir, mais la réussite de ces 3 jours,c'est les émotions ressenties par tant de beauté, l'émerveillement devant ces glaciers et surtout par la formidable équipe que nous avons formée durant ce périple. Et pour tout cela je n'y suis pour rien
Donc un IMMENSE merci à vous cinq pour votre soutien, votre confiance et votre envie de découvertes sauvages ;-) à refaire
Ce style de course s'inscrit pour moi dans une certaine cohérence et logique. Nous sommes allés en montagne nous émerveiller devant des glaciers magnifiques et grandioses... mais en train de fondre.. . Nous y sommes allés en limitant au maximum notre impact et nos émissions de CO2. Voyage en transport public, nous avons porté toute notre nourriture et redescendu nos déchets. Ce n'est pas grand chose face à la gravité de la situation, mais cela fait du sens pour moi.
Gilles







