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Sa 12 avr. 2025
région Krönten
.Samedi 12 avril, 1er jour
Que des bonnes nouvelles déjà avant le début de nos trois jours à la Krönten ! Malgré un retour de météo incertain après plusieurs semaines d’un été déjà à notre porte, la course allait être maintenue… grâce au foehn qui, en Suisse centrale nous protège des intempéries arrivant de nos compères les Gaulois.
Notre voyage en train prend fin à Erstfeld, en face du Gotthard Bar nous embarquons dans le bus de Tell. Notre traversée de la bourgade ne passe pas inaperçu, un p’tit coucou par-ci, de très nombreux signes de la main par-là, connu et reconnu dans la contrée comme un Waldstätten attendant de pied ferme le seigneur des Habsbourg, notre sympathique chauffeur s’éclate au volant. Un dépaysement que cette montée de la verte vallée jusqu’aux alpages encore enneigés… ou presque, puisque c’est skis attachés sur le sac que nous commençons notre grimpette à la cabane.
Pour éviter une sieste qui aurait pu se profiler avant le repas du soir, Laurent et Gilles nous réservent une petite variante par le Päuggenfurggi à 2'400 mètres et une possible conclusion au sommet du Rot Stock avec en prime une descente directe sur la Kröntenhütte. Cependant, le passage coté D+ au-dessus de l’Obersee ne semble, vu du haut, pas en conditions, dommage. À contre cœur, mais logiquement, nous rebroussons chemin dans une neige encore acceptable. La réponse tomba, mais la réponse uniquement, 20 heures plus tard, vu d’en face, les couloirs auraient été praticables. Pas grave, on est tellement bien ici en haut !
Et la suite vous la connaissez, reprendre des forces, boire assez pour recharger ses batteries, rigoler un bon coup, se remettre en forme et se reposer, oui je sais, cela fait beaucoup de RE. À l’inverse de l’expérience du chat de Schrödinger et pour mettre en doute les paradoxes de la physique quantique, demain matin, lorsque nous ouvrirons la porte de la cabane, nous ne serons pas mort, mais détendus et tout à fait sûr d’être véritablement bel et bien vivants !!! Y’a pas de doutes, après le souper de roi servi par Irène et Markus qui, après 46 ans de gardiennage prendront leur retraite à la fin de cette année, le plus difficile sera d’être à l’heure pour coller ses peaux !
Dimanche 13, 2ème jour
3 dortoirs pour 8 ; autant dire que les ronfleurs ne nous ont pas dérangés et que chacune et chacun a pu prendre ses aises pour se préparer.
Le drapeau uranais flotte au foehn et le sommet du jour, le piz Krönten est perdu dans les nuages alors que nous quittons la cabane. Nous choisissons l’itinéraire de droite, moins pentu, qui nous permet de monter coolos en allongeant le pas. La neige est juste un peu durcie mais passe bien sans les couteaux. Après 2 petites heures nous arrivons sur le bas du glacier et suivons l’arête de rochers qui se perd dans le brouillard. La pente se redresse et devient plus rocheuse, par moment le soleil perce les nuages, produisant des jeux de lumière fabuleux. Nous mettons les crampons et attaquons la suite. Après une première pente en neige dure nous atteignons une belle arête de neige genre petit « Biancograt » puis arrivons sur la partie rocheuse. Nous faisons un dépôt de bâtons et de crampons en alu et continuons.
L’arête se transforme en une longue passerelle de rochers qui s’enfonce dans le brouillard et le ciel, genre « Entrée dans un monde magique » d’un film de super héros. Au bout: 2 blocs de rochers de 15 mètres de haut tapissés de givre. Nous sortons la corde et gravissons le bloc de gauche. Le bloc de droite, 2 mètres plus haut a l’air nettement plus difficile. Des cordes et dégaines posées à différents endroits montrent qu’il doit se gravir… en été… Bientôt, nous sommes tous au sommet dans une ambiance un peu surréaliste pour la photo. Le nom du sommet « Piz Krönten » ne vend pas du rêve et pourtant…
Nous assurons la descente et profitons d’une trouée de soleil pour croquer un morceau. Alors que le brouillard se referme, nous reprenons le chemin du retour, passons presque à côté du dépôt de bâtons et repérons le dépôt des skis grâce à la couleur rouge des Blackcrows. Ensuite, une enfilade de belles pentes en neige dure puis un peu ramollie, puis carrément pourrie nous ramène à la cabane. Un peu partout des petites coulées de neige se mettent à descendre ; il était temps de rentrer.
Nous sommes seuls au monde et profitons de la terrasse ensoleillée pour trinquer, disserter, commenter, sécher nos affaires, jouer aux castors…
A 6:30 heures, nous apprécions à nouveau un repas 6 étoiles composé d’une soupe à l’orge, d’une superbe salade, de pommes de terre-poireaux et leur piccata ainsi que d’un dessert ; le tout tellement copieux que nous avons dû prendre un petit génépi pour la digestion...
Kröntenhütte, Lundi 14, 3ème jour
Quel luxe de pouvoir ranger nos affaires à l’aise dans les différents dortoirs puis de préparer nos sacs en ayant de la place !
C’est vers 6h40 que le groupe s’ébranle dans la même direction que la veille. Ciel mi dégagé ; presque pas de vent. La neige a un peu durci en surface pendant la nuit, ce qui vaudra quelques cabrioles conversionesques dans les passages pentus. Sur le glacier du Glatt Firn, le foehn est à nouveau de la partie et des bancs de nuage jouent à cache-cache avec les sommets environnants. C’est au pied du Gross Spannort, sur le coup des 9h30, que Gilles nous propose une vraie pause bien méritée qu’Ariane s’empresse de mettre à profit. Peu à peu, le brouillard se fait moins dense, nous offrant un panorama magnifique sur les dentelles des sommets environnants ainsi que sur les verts pâturages au-dessus d’Engelberg.
Le groupe prend la direction du Spannortjoch et enlève ses peaux pour profiter des 100 mètres de dénivelé mais c’est une neige dure comme une tête d’Uranais qui les secoue pendant cette courte descente. Après avoir remis ses peaux, le groupe atteint le Chüefadpass. C’est là que, les deux chefs de course proposent un petit sommet pas loin. Ni une ni deux, tous enfilent leurs crampons et empoignent leurs piolets pour attaquer l’étroite langue de neige puis de glace menant au Wintertürmli situé au point 3002; autrement dit un des contreforts rocheux du Chli Spannort . Quel plaisir de tous se retrouver au sommet, dans un foehn têtu mais face aux magnifiques aiguilles.
La descente du couloir, bien que demandant concentration dans sa partie la plus raide et glacée, se déroule sans encombre.
Comme il est midi et que l’estomac régit la vie de certains clubistes, ils est décidé de pique-niquer à l’abri du foehn (merci Alain pour l’emplacement).
Vers 13 heures, le groupe s’engage dans la magnifique descente du Chüefafirn, d’abord dans une neige ramollie à souhait mais devenant rapidement plus lourde ; de sorte que tous ont l’impression de faire du ski nautique ! En dessous de 1900 m., la neige ayant disparu par endroit, il faut en plus se frayer un passage dans les rhododendrons avant de pouvoir profiter de taches de neige puis d’un chemin qui les mène presque sans marcher jusqu’au contour de Gorezmettlen situé à 1613m, sur le versant uranais du Susten. Le minibus ne venant les chercher que 45 minutes plus tard, le groupe en profite pour s’aérer les arpions, se changer et refaire de l’ordre dans les sacs. Une demi-heure après, attablés derrière une bière sur une terrasse avec vue sur la gare (si, si, n’en déplaise aux mauvaises langues ; il existe des restaurants ouverts à Erstfeld), les val-heureux clubistes reprennent gentiment contact avec la civilisation avant leur retour en train.
Merci à nos deux organisateurs, Laurent et Gilles, de nous avoir fait découvrir cette région de la Suisse dite primitive.
Merci à tous pour ces trois journées hautes en couleurs et aux narrateurs, Nicolas, Alain et Ariane pour la rédaction du samedi et du lundi. Laurent








Di 6 avr. 2025
Fünffingerstock 2984m (last minutes)
Si le signataire de ce rapport a organisé il y a quelques années une course comptant peut-être un record de participants au Bunderspitz (en toute sécurité), il aura peut-être aussi organisé la plus petite au Fünfingerstock ce lundi 7 avril. Il est vrai que qui peut se libérer un lundi pour une course last minutes, annoncée une grande semaine avant sa tenue ?
Passons sur ces statistiques peu importante. Déplacement dimanche en fin d’après-midi à Steingletscher, repas, nuitée pour le petit-déjeuner vers 6h30 pour le participant (Bastien) et le chef de course (son papa). La question du matin : on part skis sur le sac ou on chausse d’entrée dans une pente bien sévère juste au dessus de l’hôtel. On observe car contrairement à ce que l’on aurait pu imaginer, on est loin d’être seul sur ce sommet ce jour-là. La solution deux s’applique et la première partie de la course est plutôt pénible, marche sacs sur le dos sur une pente mi-herbeuse mi-neige glacée. Ensuite la pente s’adoucie mais les couteaux s’avèrent tout de même nécessaire car la neige est glacée.
Le soleil ne nous accompagnera que sur le dernier quart de la montée puis pendant la descente. Cette dernière est en très bonne condition. La fin du trajet de descente se skie sur la route du Susten encore fermée.
Il n’en reste pas moins qu’une balade aux alentours de Steingletscher (Sustenhorn, Giglistock, Tierbärgli) et d’autres si entente, reste une bonne idée à cette saison pour celles et ceux qui ne sont pas si pressés de ranger leur matériel de rando.
Richard








Sa 5 avr. 2025
Strahlhorn 4190m
HISTOIRE D’UN MASQUE
La météo annoncée pour ce week-end au sommet du Strahlhorn (4190m) est radieuse, pas un nuage, température -11°c et 10 km/h de vent. La moitié des participants (tous de Lignières) décide donc de laisser le masque de ski à la maison, alors qu’il figure bel et bien sur la liste du matériel à emporter, soigneusement préparée par la cheffe de course. Les gars de Lignières se font réprimander comme des ados du Collège du District et ne font pas les malins.
Après cette remontée de bretelles, nous sortons de la station intermédiaire du métro-alpin directement sur le Hohlaubgletscher. La course commence par une belle descente dans un décor somptueux, sans vent. Il est par contre impossible d’effectuer le moindre virage dans cette neige cartonnée. Isa adopte la technique du « tout droit en bas » avec la certitude que la pente va bien s’adoucir une fois. Nous tentons de l’imiter mais Christophe est stoppé net par une belle gamelle au plus fort de la pente. Le garçon est solide et nous mettons les peaux un peu plus bas pour cette première journée d’acclimatation à l’altitude.
Le sommet du Fluchthorn (3794m) est au programme car Isabelle a repéré une « directissima » pour la descente qui nous emmènera au pied de la Britanniahütte. L’acclimatation à l’altitude n’est pas simple mais c’est une équipe remontée à bloc qui arrive au sommet. Isa entame les 850 mètres de descente dans une neige incroyablement poudreuse. Elle enchaîne les virages et nous nous demandons quand elle va s’arrêter. Nos poumons et nos jambes nous recommandent de faire une pause bien au-dessus d’elle ; ce qui est une règle sur glacier (un bon point pour les gars de Lignières). La journée se termine par la remontée à la cabane sous une chaleur estivale.
Bel accueil à la cabane, bon repas partagé avec deux jeunes Jurassiens fort sympathiques, un joli Pinot Noir offert par Christophe et quelques heures de repos avant le déjeuner.
Vers 5h45, nous nous mettons en route pour le Strahlhorn. La remontée du Allalingletscher est interminable. Au col, le vent se lève de manière assez sérieuse et Isabelle nous demande si nous souhaitons enfiler nos masques de ski. Les gars de Lignières font mine de n’avoir rien entendu. Nous sommes rapidement au sommet et la descente sur Saas-Fee se profile. Mais Isa a encore une idée derrière la tête et aimerait bien aller voir à quoi ressemble la pente sud-ouest sous l’Adlerpass. Contrairement à ce que nous avions pu imaginer, la pente est tout à fait skiable et nous basculons sur Zermatt. Belle variante agrémentée d’un portage, faute de neige, dans le passage le plus délicat.
Merci Isa pour ce magnifique week-end.








Sa 29 mar. 2025
Punta Gnifetti,Ludwigshöhe,Piramide Vincent
Jour 1, par Barbara
Alors qu'une partie de l'équipe est venue un jour avant pour découvrir l'incroyable domaine freeride de Gressoney-la-Trinité, l'autre partie les a rejoint samedi vers 9h à Staffal pour partager un café croissant avant le départ pour les sommets.
La météo est meilleure que prévue, on croise les doigts. On s'équipe (collant ou pas collant?), on embarque nos sacs lourds et c'est parti.
On prend les bennes jusqu'à Punta Indren. La visibilité est bonne. On peaute et on commence l'ascension de la Punta Giordani à 4046m, sommet du Mont Rose situé sur sol italien. La montée est régulière, l'altitude se fait gentiment ressentir. Juste avant le sommet il reste un petit promontoire rocheux assez vertigineux à gravir. Le vide impressionne. Au sommet le ciel se dégage pour laisser place à un ciel bleu bleu et une vue sur le croissant que forme la chaîne des Alpes. Premier 4000m pour quelques participants, le moment est chaleureux.
Après quelques photos on redescend, certains encordés.
On est balayé par quelques belles rafales de vent avant d'initier la descente dans une neige un peu carton, assez lourde. Même Marcel ne trouve pas la poudreuse! Une fois arrivé en bas, au pied du glacier, on se pose sur des gros blocs pour piqueniquer. Le panorama sur les Alpes italiennes est magnifique ! On entame un joli couloir bien raide pour monter à la cabane Gnifetti à 3647m en passant par le refuge Mantova. Depuis là, il reste env. 150m de dénivelé avant d'atteindre le refuge Gnifetti. Le vent forcit. Les derniers mètres se résument à laisser ses skis dehors, monter un escalier en métal et se hisser avec une corde pour atteindre enfin la cabane, qui est impressionnante. On dirait qu’elle bouge, elle est énorme et on la croirait collée au rocher!
C'est la première journée d'ouverture de la saison. Il y fait bon et la repas du soir est digne d'un bon restaurant italien: primo, secondo, terzo piatto e tiramisu! La pasta est al dente, à se relever la nuit, puis on nous amène une énorme pierre rade avec du steak de bœuf. Quel accueil!
On se couche tôt, avec l'espoir de fermer l'œil à ces altitudes. Demain le vent va se renforcer, on va se diriger vers les hauts sommets en passant
2ème jour par Alain
Attention : ce texte a été intégralement écrit par un humain, il est garanti 100% IA free.
Cette première nuit à 3'600 mètres d'altitude n'a pas été réparatrice pour tout le monde. Au petit-déjeuner, les mines vaseuses en sont la preuve. Bien que le programme soit alléchant, la motivation n'est pas non plus au rendez-vous pour tout le monde … Le vent a secoué le refuge durant toute la nuit et ce n'est pas beaucoup mieux ce matin. Il faudra mettre des couches, beaucoup de couches.
Après une laborieuse préparation des cordées, Christine prend le lead pour remonter le glacier. De nombreuses cordées nous précèdent, c'est même un peu l'autoroute, où se côtoieraient Maserati et Fiat 500. Les changements de températures sont brutaux, il faut enlever des couches, en remettre, répondre aux besoins pressants … nous n'avançons pas très vite, et c'est plutôt une bonne chose à cette altitude.
Le premier sommet au programme est la Pointe Gnifetti sur laquelle se dresse le fameux rifugio Margherita, connu comme plus haut refuge d'Europe. On y accède par un dernier raidillon sur lequel se croisent plusieurs cordées plus ou moins à l'aise. Depuis ces 4'554m, la vue porte loin : les Appenins, les Alpes du Sud et le fameux Mont Viso, culminant à 3'841 mètres et plus haut sommet des Alpes cottiennes, à proximité du Queyras et de la source du Pô. Une montagne qui mériterait qu'on lui dédie plus d'un chapitre tant son histoire est riche et sa beauté légendaire.
Nos chef/s/fes de courses ne manquant jamais d'ambition, la descente sera agrémentée d'un deuxième sommet à 4'000. Le Balmenhorn nous avait déjà fait de l'œil lors de la montée. En son sommet se dresse une énorme statue de Jésus en bronze, pieds nus dans la neige. Pendant la montée, avec son bras en l'air, je l'avais pris pour un type qui aurait gelé debout en cherchant du réseau avec son portable.
Nous continuons notre descente parmi les crevasses pour rejoindre le refuge Gnifetti d'où nous sommes partis plus tôt, et retrouver sa bière réparatrice et nous réjouir autour d'un somptueux souper à l'italienne.
Jour 3, par Olivier
Une dernière journée sous le signe du vent
Le réveil se fait sous un soleil éclatant pour ce troisième et dernier jour. Pourtant, à l’abri (ou presque…) derrière les vitres de la cabane Gniffeti, le vent souffle avec une intensité redoutable. La météo ne nous avait pas trompés. Face à ces conditions, nos chefs de course – fidèles à leur optimisme inébranlable – décident de repousser le départ d’une demi-heure, espérant une accalmie prochaine… enfin, peut-être.
L’objectif du jour : la Piramid Vincent, perchée à 4215 mètres. Mais la véritable vedette sera sans conteste le vent. Équipés, emmitouflés et encordés, nous reprenons le même itinéraire que la veille en direction du sommet, à travers le glacier du Lys. La cordée d’Alain ouvre la marche.
La montée, face aux bourrasques est parfois éprouvante. À plusieurs reprises, les rafales nous surprennent au point de nous faire basculer dans la neige. Après deux heures et quart d’efforts, nous atteignons le pied de la Piramid, où nous déchaussons les skis pour chausser les crampons et gravir les derniers mètres.
Le vent ne faiblit pas, soufflant avec une telle force qu’il pourrait décorner les bœufs, ou plutôt des aurochs. L’arrivée au sommet se fait à genoux pour éviter d’être renversé par les rafales, et certains parviennent malgré tout à sortir leur téléphone pour immortaliser ce moment mémorable, sous des rafales dépassant les 100 km/h.
Nous rechaussons les skis pour entamer une descente vertigineuse de plus de 2500 mètres de dénivelé. La neige, parfois poudreuse, parfois plus ferme, reste d’excellente qualité jusqu’au refuge Mantova, où nous profitons d’un lunch bien mérité : un plateau froid avec un savoureux minestrone.
Avant de reprendre notre longue descente, une bourrasque emporte un gant sur la falaise en dessous du refuge, ce qui donne lieu à un petit exercice d’assurage pour le récupérer…La suite nous offre un superbe itinéraire hors-piste, dans une neige de printemps de plus en plus détendue, un vrai plaisir à skier. Une dernière pause s’impose à l’Adler’s Nest, pour la traditionnelle bière et une ultime photo d’équipe avant de filer vers les voitures.
Au parking, le vent a enfin cédé la place à une chaleur douce. Les visages rayonnent de bonheur après ces quelques jours exceptionnels dans le massif du Mont Rose, côté italien.
Un immense merci à Christine et Gilles, nos chefs de course, pour cette magnifique aventure !
Merci aux rédacteur-trice ! Christine et moi avons eu un énorme plaisir a accompagner ce groupe sur 4 sommets de plus de 4’000m en 3 jours. En plus pour certains c’étaient leurs premiers quatres 4’000m !!
Gilles








Sa 22 mar. 2025
Felshore (2785m) et Tierihöri (2894m) / modifiée
La course s'annonçait longue et venteuse. Elle avait été repérée 2 jours plus tôt par Christine et son Urs, dans des conditions impeccables. Belle conscience professionnelle que nous avons totalement appréciée évidemment.
Partis donc du plateau d'Engstligenalp à la benne de 8h15 et non celle de 7h, supprimée allez savoir pourquoi, nous étions 9 à monter avec nos couteaux sur la première crête, celle de l'Artelegrat. Les rafales au sommet étaient presque renversantes, le froid bien là aussi dans des conversions un peu croutées-glacées et des manipulations de skis "je chausse …et déchausse, je mets et j'enlève" au vu du manque de neige à certains endroits… Simone nous fait quelques variantes avec son Splitboard dans la montée, menace de disparaître dans des trous de neige, mais s'en sort finalement très bien heureusement!
Descente sur le Tällisee dans une neige un peu lourde mais skiable. Le soleil est pleinement radieux. C'est là que nous faisons notre arrêt pique nique sur des cailloux un peu protégés du vent. Au vu de notre progression relativement lente et de notre départ plus tardif, nous décidons de couper court au projet du sommet du Felshore qui promettait pourtant de belles pentes mais il faut compter avec un retour en benne et ne pas rater sa dernière descente. Nous remontons donc jusqu'au col du Chindbettipass, qui nous permet de retrouver, d'en haut, notre plateau de départ, petit monde miniature si loin là-bas. Nous cheminons ensuite en direction du Tierihöri, sommet en rocher que nous contournons avec une dernière pente en neige puis quelques cailloux à gravir pour atteindre le sommet. Tout le monde atteint le sommet, sauf Sylvie qui reste en contrebas à cause d'un claquage au mollet.
La descente se fait dans une neige surprenante, bien transformée parfois et très dure et travaillée par le vent selon les combes. Des cailloux à fleur de surface, nous nous en sortons fort bien jusqu'à retrouver une piste de descente dammée puis nous faisons notre premier arrêt dans une buvette du plateau d'Engstligenalp, bières et jus de pommes à gogo, frites pareil. Je dis bien premier arrêt, puisqu'à la grande surprise de Michael, nous faisons notre second arrêt sitôt sortis de la benne, quelques 20 minutes après. C'est que dans ce groupe, il y a beaucoup à échanger pardi! 😊 Beaucoup de bonne humeur, de connivence, c'est juste fou de se retrouver ainsi comme une grande famille qui se découvre et se déploie.
Retour jusqu'à Ins pour retrouver les voitures laissées à la Landi, certain.es prolongent encore par une pizza.
Une journée magnifique et qui fait du bien. Merci beaucoup à Christine pour son soin et son encadrement parfaits, à Urs aussi qui n'avait pas d'autre choix que de faire tout aussi bien.
Merci Sylvie pour ce croustillant rapport ! Et merci à toute l’équipe pour votre enthousiasme et votre bonne humeur ! Que du bonheur de partager cette journée en montagne avec vous !
Christine








Je 20 mar. 2025
Bandspitz 2401 - déplacement au 20 mars
J’y va-t’y, j’y va-t’y pas ? Les questions de ce début de semaine du 13 mars pour la troisième sortie jeudiste en rando. Le coup de fil a un ami (météo Suisse) n’est finalement pas nécessaire. Le graph de Météo Blue est clair ou justement pas du tout. Ce serait une course la tête dans la grisaille. De plus la météo semble très favorable jeudi 20 mars. On switche
Bien entendu et malheureusement, la nouvelle date ne convient pas à tous et le groupe se réduit d’autant, + un désistement maladie de dernière minute. Nous sommes donc 7 à prendre place dans 3 voitures dont une pourra rester dans une forêt profonde des alentours de Kiesen. Arrivée à Schwarwaldalp et directos au café puisqu’on s’était annoncé aux hôtelières
Départ dans la Combe, très vite le soleil nous fait alléger les tenues. Une pause à Pfanni puis un peu plus haut, nous quittons le chemin du Wildgärst pour bifurquer sur le Bandspitz, en terrain inconnu pour l’ensemble du groupe, y compris le chef. On arrive, il manque quelques mètres de dénivellée pour faire les mille mètres mais franchement, pour des jeudistes, no soucis. On admire les sommets environnants, Wildgärst, Finsteraarhorn, Eiger, on pic-nic en haut (c’est pas toujours ainsi) et mode descente.
Un itinéraire non prévu par les topos semble favorable plein sud. On s’y lance. Belle rencontre en pleine pente d’une nombreuse famille de chamois. La pente est sympa, la neige pas trop mal et finalement nous rejoignons le sentier raquette puis apercevons le bistrot à côté de la place de parc. On s’y précipite, sur la terrasse. Les grosses panaches arrivent et même le célèbre “Alpen Cider” que les membres du groupe doivent se partager pour en négocier la moitié.
Retour en voiture sans soucis à part la sortie de Kiesen manquée.
De belles images et une belle journée dans les têtes
Une sortie “last minutes” du CAS genre Fünffingerstock ? Restez branchez sur cette antenne.
Merci encore à toute l’équipe pour la bonne humeur et l’enthousiasme : Jean-Luc, Michaël, Julien, Yvan, Daniel, Marc, Richard








Sa 8 mar. 2025
Oberalppass: cabane Etzli - Piz Giuv (3096)
Un peu avant 8 heures après 2 bonnes heures de route, nous arrivons à Andermatt nouvelle Mecque du ski de masse de Suisse Centrale. Plus de parc à ciel ouvert mais dans les sous-sols de la pyramide, démesure de notre monde, art égyptien au milieu des Alpes uranaises.
Avec notre flair infaillible d’alpinistes, nous trouvons une petite porte de sortie dans ce labyrinthe et quittons cet univers de béton. A la gare c’est la foule des grands jours et c’est un peu à l’arrache que certains pourront prendre un café à l’emporter. Arrivé au col de l’Oberalp, après un passage aux toilettes et un petit café pour d’autres payé à un pesant d’or, nous chaussons nos montures et nous mettons en route sous un soleil éclatant. Une petite descente avec les peaux, histoire de bien se réveiller, nous amène à la première pause de la journée. S’ensuit une longue montée et une enfilade de conversions, maitrisées haut la main par tous pour rejoindre le col à gauche du Giuvstöckli. Une première descente agréable nous amène sur le plateau au pied des 2 itinéraires possibles. Après la pause-pique-nique, le commando des jeunes CDC et gourmands de dénivelés opte pour l’ascension du Piz Giuv, alors que nous partons en direction du Col du Piz Nair.
A mi-chemin nous rejoignons un chêne centenaire au pied duquel nous pûmes déposer nos problèmes de cœur et de job. Déchargés de ce fardeau, c’est légers comme des oiseaux que nous atteignons le col et ses rafales de foehn. 2-3 pas de dévarappe dans les rochers et nous atteignons le haut du magnifique vallon qui nous mène à la cabane. Aujourd’hui cette pente ressemble plutôt à une mer penchée avec ces multiples vaguelettes qu’à un vallon de freerider. Après quelques petits problèmes de chaussage de skis…nous attaquons cette neige à tolérance zéro, les skis tappent, plient, coupent, nos genoux grincent et amortissent, certains font même des étincelles. Après une période d’apprivoisement, nous apprenons à repérer les secteurs plus lisses qui sont finalement relativement bien skiables.
Sur le coup des 4:00 nous arrivons à la cabane et après avoir chassés nos soucis auprès du chêne, c’est auprès de 2 bottes de bières que nous chassons notre fatigue du jour. Bientôt les 7 vaillantes et vaillants alpinistes du groupe nous rejoignent et commentent leurs exploits du jour: le sommet du Piz Giuv et la descente dans une goulotte de 15m pour atteindre le haut de la pente skiable. Bon accueil et repas à la cabane Etzli qui n’est pas du tout bondée pour un samedi soir, si bien que chacune et chacun a eu droit à 2 couchettes excepté bien sûr les 2 couples du groupe.
Après avoir entendu pour la énième fois comme la neige était bonne la semaine dernière au Basodino, nous allons nous coucher et nous nous endormons bercés par les rafales de foehn qui ébranle la cabane.
Après une première journée magnifique, la deuxième ne pouvait pas nous décevoir, et comme d’habitude ce fut le cas. Imaginez une nuit sans ronfleur et un réveil planifié pour 7, quasiment 9 heures de sommeil, une vraie grasse mat. pour un dimanche matin.
Pas de blagues et de coups fourrés de la part de notre météorologue préférée Mélancolie Lajoie dit Savoie en Suisse Centrale, le foehn était bien là, mais pas trop quand même, ce qui a encouragé Laurent à rejoindre le sommet prévu et à renoncer au couloir du Chli Mutsch que nous avons pu observer du bas… un sacré couloir, on reviendra ! Sur un rythme pépère grandement apprécié, nous avons longé l’arrête du Mittelplatten, puis remonté une grande combe jusqu’au col au pied de l’arête du Chrüzlistock à 2717 m. Mais que fout-il là ce Stock au pays des Fuorcla, Lag et autres Piz ? Encore un coup fourré de ce sacré Berthold von Zähringen… Nous avons rejoint le sommet à pied agrémenté de quelques pas d’escalade où il n’aurait pas fallu se louper. Avec une ligne à haute tension dans les airs et le Tunnel de base du Saint-Gothard 2000 m sous nos pieds, les points de repères ne manquèrent pas pour que Laurent nous déniche une variante dans un petit couloir encore bien poudreux. De là, la balade s’enchaîna dans des paysages doux, parsemés de rochers et truffés de petites pentes à découvrir. Après une dernière montée sur le Cashlè Sud à 2524, sur les lattes nous avons pris le chemin du retour pour Rueras, puis le train jusqu’à Andermatt.
Et la bière ? Et les comptes ? Et les au revoir ? A Erstfeld pardi, dans un bistrot aussi glauque que tous les autres de la rue principale, mais par chance ouvert et dans lequel nous avons pu étancher notre soif.
Un grand merci à Nicolas M. pour la rédaction du dimanche, à tous les CDC adjoints pour tous les petits gestes qui simplifient la vie du CDC et à toute l’équipe pour les bons moments partagés. Laurent








Sa 1 mar. 2025
Rauflihore 2323m
C’est par une bise glaciale et sous une couche de stratus, en ce jour d’anniversaire de la République neuchâteloise (mes origines m’obligent à faire cette allusion :-), que nous nous en allons vers d’autres lieux plus cléments. Si chemin faisant, la couleur verte omniprésente nous fit craindre le pire, cette crainte fût vite balayée, sans l’aide du vent, puisque nous avons pu démarrer notre randonnée (bien entendu après un petit café au restaurant du coin et un contrôle DVA orchestré par Isabelle) avec les skis aux pieds. La pente douce de la première partie nous permit de roder gentiment nos gambettes au doux son du Senggibach. Après une petite partie un peu plus pentue et serpentée, le vallon du Grimmi, bordé par les magnifiques falaises du Chalberhöri, se dévoila. Avec l’objectif du jour dans le visu et semblant encore loin, nous évoluâmes dans ce lieu, légèrement saupoudré, en observant chaque pente vierge tout en se demandant lesquelles nous allions caresser avec nos skis. Arrivé au Grimmifurggi, le paysage changea radicalement avec une neige travaillée par le vent et le soleil. Malgré cela, le décor, offert par les montagnes avoisinantes, nous fit vite oublier cette mauvaise passe. Après un dernier effort, bien géré par le rythme agréable donné par notre cheffe, nous atteignirent le sommet du Rauflihore (ou Bluttlighore selon swissmap). L’absence de vent, le soleil omniprésent, les températures ni trop froides, ni trop douces, la magnifique vue, nous incitèrent à nous poser pour déguster notre casse-croûte. Avec cette agréable atmosphère, certain(e)s voulurent même digérer leur pic-nic par une petite sieste. Les chaussures de ski commencèrent même à tomber…
Que nenni !!! Notre cheffe, ayant des fourmis dans les pieds, ne voulut pas tarder pour aller tâter cette petite couche de neige fraîche qui faisait tellement envie à la montée. Si à la base, le but était de redescendre par la trace montée, la tentation était trop forte de marquer ce sommet par nos propres traces. Isabelle choisit une pente protégée par le soleil et le vent pour qu’on puisse s’y donner à cœur joie. Chacun y allèrent de son style et à son rythme, à coup de petits virages serrés, un peu plus larges, voir en tirant des droites… Après ce moment plaisant, nous arrivâmes à la lisière de la forêt, où la descente s’annonça un peu moins sympathique. Un dernier “adieu” à ce bel endroit et nous nous engouffrâmes dans les bois à la queue leuleu en gardant tout de même les distances de sécurité. Arrivées à nos voitures, sans bobo, ni casse, la course ne pouvait être que réussie en se terminant par la traditionnelle verrée. On ne peut que remercier Isabelle pour cette belle sortie. Vivement la prochaine !!!



Ve 28 fév. 2025
Val Toggia(It)-Basodino-Val Bedretto
Enfin des conditions qui permettent à Gilles de confirmer que la course aura bien lieu. Il avait été contraint de l’annuler ces 2 dernières années. C’est à 5h42 que toute l’équipe embarque dans le train à Bienne et rejoint Airolo, puis monte en bus dans le val Bedretto tessinois jusqu’à All’Acqua. C’est l’heure du café-gâteau, il est déjà 9h30. Nous nous équipons et débutons l’ascension en traversant une forêt de mélèzes, le temps est ensoleillé mais frisquet. Nous atteignons la Punta di Elgio (2837m). La descente est belle, nous trouvons quelques pentes de neige poudreuse. La cabane Maria Luisa (2160m) est située entre les lacs Toggia et Castel. Nous sommes en Italie, primo-secondo-limoncello-grappa, chacun fait son choix, l’accueil italien est sympa mais bruyant. Dans les dortoirs aussi, Santa Madonna Mamma Mia, il y a des ronfleurs (Antoine joue bien le sketch!). La journée de samedi s’annonce moins ensoleillée, la météo prévoit un changement de temps dès midi, puis le contraire… Nous quittons la cabane à 8h, le ciel est couvert. Nous montons jusqu’à la Kastellücke, Caroline trace dans une neige profonde, le dernier pas est raide et difficile. Nous laissons les peaux pour une descente acrobatique, Gilles nous emmène dans un cheminement difficile, le brouillard devient plus dense. C’est ensuite Michel qui nous prépare un trottoir dans une traverse où la neige est profonde. Nous mettons les couteaux, les enlevons, les remettons et nous atteignons le départ de l’arrête du Basodino. Il neige, il fait froid, les 2 chefs prennent la décision de ne pas renoncer ! Bravo. Nous formons les cordées, baudriers, crampons, encordements, réserves de cordes, piolets en main et c’est parti pour une belle ascension, l’ambiance est hivernale, sportive. Les 4 cordées atteignent les 3273m du sommet. Le retour du soleil se fait attendre, nous entamons la descente sur le glacier dans le brouillard, la neige est poudreuse. Nous sommes accueillis comme des princes à la cabane Basodino, tessinoise. Pour l’aperitivo, le plateau de fromage et de viande séchée est énorme, gargantuesque. Dimanche le soleil est de retour. Nous quittons la cabane vers 7h. Nous traversons un tunnel dont le sol est couvert d’une couche de glace épaisse, et d’énormes glaçons tombent du plafond. Nous longeons les lacs Bianco et Sfundau, on se croirait dans un congélateur. Nous atteignons le sommet de la Cristallina (2912m), les 100 derniers mètres se font à pied. Nous pique-niquons au sommet, la vue à 360 degrés sur les alpes tessinoises, grisonnes, bernoises… est grandiose. Nous choisissons de regagner la vallée par le val Torta, et nous pourrons prendre le bus de 15h35 à Ossasco. Nous profitons encore d’une belle neige poudreuse, la suite par le sentier forestier sera plus rocambolesque. Merci à toute l’équipe pour ces beaux moments d’amitié et d’entraide lorsqu’un ski glisse, un crampon se défait, une peau se décolle…Merci à Caroline et Gilles de nous avoir emmenés avec confiance et compétence sur cet itinéraire exceptionnel.
Un grand merci à Bertrand pour la rédaction et à tous pour ces magnifiques moments passés ensemble dans ces montagnes du sud des Alpes. Gilles








Di 23 fév. 2025
Hautes Fenêtres 2850 msm (région Ovronnaz)
Contraste avec la sortie de décembdre 24 dans la même région...sommes acceuillis par un temps couvert, avec les sommets avoisinants dans le brouillard.
On se retrouve comme prévu à 09h au parking pour prendre le télésiège jusqu’à Jorasse. Après caffé et briefing, on reprend le 2e télésiege jusqu’au col de de Forcle. Descente ensuite jusqu’au gîte lde la Lui d’Août où l’on peaute pour monter par le sud du Grand Château jusqu’à 2’200 msm environ. Ensuite on redescend légèrement à flanc de coteau jusqu’au pied du couloir large qui monte en direction des Hautes Fenêtres.
Trace difficile à trouver et par endroit bien abîmée. Votre serviteur y laisse pas mal d’énergie et cède volontier sa place au 2/3 de la montée à Christine, qui prend le relais. La visibilité devient mauvaise dans le brouillard et décision est prise de stopper la montée à environ 100 de l’altitude du “sommet” (en fait un col).
Descente dans de la neige traçée mais bien skiable. Pause au pied du couloir dans un soleil qui peine à percer au travers des nuages.
Repautage pour une montée au col du pt 2398 à l’ouest du Grand Château, puis portage vers le sommet.
Descente par le couloir dans une belle poudreuse tassée très belle à skier.
Remontée avec le télesiège de Petit Pré pour éviter descente dans le goulet de la forêt, sans doute nettement moins bon qu’en décembre.
Retour par les pistes en mode slalom géant, puis collation à l’Iliko, repéré la veille par Christine et Urs...bonne adresse!
Moralité, temps couvert et brouillard ne stoppent pas les braves !

Sa 22 fév. 2025
Schiebe - Märe en boucle
Nous sommes 5 à nous être retrouvez à Ins pour faire du covoiturages jusqu’à la fameuse Hengstkurve au pied du Schibe et Märe. La première monté en entammé en alternant avec des petits portage. Effectivement en dessous de 1500m il y peu de neige. Nous arrivons sans accros en haut de la première monté au col dit “Stand”.
La première descente est assez plaisante dans de la neige de printemps. Nous remettons ensuite les peaux pour s’attaquer au premier sommet du jour le Schibe, que nous atteignons environ 1h30 plus tard, moyennant un petit portage dans la face sud-ouest complètement peler. Un “Gipfelföteli” plus tard nous voilà ski au pied prêt à slalomé entre les morceau de motte qui sont parsemés ci et là.
La pause pic-nic est faite du côté de la Hintere Rychisalp, avant d’entammé la montée finale au Märe. Encore un “Gipfelföteli” et ensuite nous prennons la direction du couloir E dans une neige quelque peut croûtée qui nous aura donné du fil à retordre. Pour finalement regagné les voiture par le vallon du Hengstschlund.
La journée se termine par un verre au bisro à Planfayon ou nous assistons à quelques préstations d’accordéon et de chant accapella en raison du commencement du carnaval.
Merci à toutes et tous pour la participation :-)








Ve 21 fév. 2025
Drümännler 2436m
Une partie de l’équipe du Mariannehubel passe une excellente nuit à l’hôtel Kurshaus à Grimmialp. Rejointe plus tard par Emmanuel, ce sont 6 clubistes qui empruntent en voiture la route du vallon de Fildrich. Parking au bout de la route puis skis au pied, départ dans ce magnifique fonds de vallon de Fieldrich, entouré de sommets bien connus des randonneurs : Galmschiebe, Gsür, Männliflue.
C’est au fonds à gauche (vous voyez ?) que ce trouve notre destination. Une montée plaisante entre ombre et lumière et nous voici au dépôt de skis. Un petit quart d’heure à pied et voilà le sommet à 2’437m d’altitude. Photos, selfie, fondue (pour de faux) et nous voilà reparti dans une descente qui que, on verra bien. Tout d’abord un peu difficile dans le carton puis plutôt agréable dans les pentes ensoleillées. Nous choissisons une variante de descente un peu compliquée à travers la forêt mais tout le monde s’en sort magnifiquement
La Garmin indique 1’164 de dénivellée pour 12km et 5:38 de plaisir dans ce magnifique paysage du Diemtigtal
Bravo à l’équipe : Sabine, Danièle, Jean-Marc, Emmanuel, Aline et Richard et vive les cannelonis épinard-ricotta








Je 20 fév. 2025
Mariannehubel 2155m
Une belle équipe de “jeudiste” se retrouve à Grimmialp ce 20 février. La météo est un peu décevante. Il pleut et les sommets environnants sont enveloppés de brouillard. Heureusement un bistrot du coin est ouvert et le briefing de départ peut être tenu devant les cafés.
Puis en route pour le Mariannhubel, un sommet modeste de la région côté F. Bien adapté pour des conditions mitigées. Heureusement l’enneigement est suffisant dès le départ. Nous cheminons sur un chemin forestier, puis un pâturage et la petite montée au sommet, avec ou sans ski à 2156m. Le paysage est magnifique mais nous échappe un peu car la couverture nuageuse persiste.
A la descente, quelques éclaireurs proposent de passer par le vallon de Chelli plutôt que la piste de montée, parsemées de cailloux. Bonne initiative. La neige est acceptable et tous les participants négocient le petit raidillon finale avec aisance (je n’ai pas écrit élégance)
Pic-nic, retour le long du chemin et pot final à Grimmialp pour terminer une belle journée en plein air.
Bravo et merci à toute l’équipe. Aux trois “vrais” jeudiste, à Dalibor pour sa première rando en montagne et au chef de course adjoint Jean-Marc.
Neuf clubistes retournent en plaine. Cinq se rendent à l’hôtel Kurhaus pour se préparer en vue de la sortie du lendemain
Richard







Sa 15 fév. 2025
Pointe de la Chenau (2308m)
Magnifique sortie du CAS avec notre guide Christine pleine d’énergie, Christine pétillante de vie !
Les conditions de neige ne nous permettent pas - suite à des chutes de neige importantes - d’aller à la pointe de la Chenau. Le programme présenté est tout autant superbe : ascension du Widdersgrind et de l’Alpiglemäre. Avant de démarrer cette belle journée, le café est pris à la boulangerie Fontana de Planfayon. La cohésion et l’énergie d’équipe est au beau fixe ! Une fois cafés et croissants dégustés, nous nous rendons pour attaquer l’ascension du Widdersgrind pour ensuite descendre dans un magnifique couloir où la poudreuse tutoie l’émerveillement pour chaque skieur-euse. Chacun pouvant choisir sa trace et sentir sous leurs pieds, la légèreté de l’or blanc. Nous rattaquons une petite montée pour rejoindre le sommet de l’Alpiglemäre où l’entraînement pour les convers(at)ions se prête à merveille. Nous dînons au sommet où la vue panoramique est à couper de souffle. Nous descendons du côté Nord de cette belle montagne alliant plaisir et découverte avant de rejoindre nos carrosses de luxe ! L’énergie du groupe, boostée par la vitamine D et la good vibe de la montagne, le dirige vers un bar où nous trinquons à la bonne santé de cette équipe et du CAS de la Neuveville ! Merci à Christine pour cette merveilleuse organisation et à toute l’équipe pour cette belle journée où, nous revenons - chacune et chacun des souvenirs plein la tête et des étoiles dans les yeux !
Merci Léa pour ce rapport pétillant ! Merci Bertrand pour ton précieux support ! Et merci à tous pour votre belle énergie ! :-)








Sa 8 fév. 2025
Rando tranquillo région la Gemmi
Rando région la Gemmi 8 & 9 février 2025
Samedi matin … il est tôt lorsque l’équipe se met en route pour Kandersteg.
Caroline, notre cheffe de course intrépide, guide le groupe composé d’Ariane, Mary-Line, Nicole, Sylvie, Markus, Philippe, Virgile et Sacha. Toutes et tous se retrouvent au café de la Marmotte.
Le premier contact s’établit et tout semble promettre un week-end plein de rires et de défis.
Le foen annoncé n’était certes par une blague ! Dans la télécabine qui nous transporte à Sunnbüel, on serre les dents tant les rafales font dodeliner la cabine. Mais rien n’arrête notre enthousiasme !
Mise des peaux et échauffements jusqu’à Schwarenbach…là, ou certaines personnes de l’équipe se laisse distraire par la vue irrésistible des gâteaux ! On garde cela pour le retour et on continue.
Le vrai défi commence alors : la montée vers le Rote Totz, un sommet perché à 2840 mètres. 1000 mètres de dénivelé à gravir, sous un vent furieux qui semble vouloir nous pousser en arrière. Les rafales nous fouettent le visage et le grésille nous pique les joues, mais notre détermination, notre bienveillance les uns envers les autres et l’envie d’arriver au somment sont plus forts.
Un passage plus technique nous attend et nous oblige à harnacher nos skis sur nos sacs à dos. Passage étroit et escarpé que, grâce aux conseils avisés de Caroline, nous passons sans accro.
Les peaux sont rangées et nous entamons la descente sur la Lämmerenhütte.
D’abord sur une neige dure, puis, à mesure que nous descendons, la poudreuse apparaît et nous nous laissons porter par cette douce sensation jusqu’à la cabane.
Enfin arrivés, quelle satisfaction !
Les conditions n’étaient pas parfaites, mais peu importe : nous venons de vivre une véritable aventure, un défi relevé ensemble, et cela, c’est ce qui compte vraiment.
Une sympathique soirée autour de la table remplie de bonnes conversations, anecdotes et de rire surtout.
La journée a été longue et la fatigue se fait ressentir. Aucun d’entre nous ne résiste plus longtemps et on ne se fait pas prier pour aller se coucher.
Après une nuit réparatrice, un petit déjeuner copieux nous attend, un festin de vrais montagnards.
Les énergies sont rechargées, et l’équipe, pleine de détermination, se prépare à repartir pour la montée au Steghorn 3146m.
C’est sous un ciel bleu que l’aventure nous appelle, et nous y répondons sans hésiter.
La petite troupe se met en route en direction du Steghorn. Quel délice de progresser sans vent avec la paroi du Wildstrubel comme décor ! C’est au soleil et à une température très agréable que nous faisons une petite pause. Mais en prenant de l’altitude, nous nous rendons compte que, même s’il est moins virulent que la veille, le foehn est toujours bien présent. Nous sortons nos couteaux de nos sacs à dos pour gravir la pente finale, agrémentée de quelques jolies conversions assorties de rafales de vent.
Comme il fait frisquet au sommet, nous ne nous attardons pas et entamons une descente qui nous réserve même quelques jolis virages dans de la quasi poudreuse.
Grâce à la téléphonie mobile, Sylvie et Philippe nous rejoignent. C’est sur le coup des 11h30 que nous faisons une petite pause au chaud, un peu en-dessous de la cabane avant d’entamer la longue descente qui nous ramène à Sunbuel. Grâce à la super organisation de notre cheffe de course, nous savons que de délicieux morceaux de tartes nous attendent à Schwarenbach. Cela nous donne du courage pour attaquer la traversée du Lämmerenboden puis du Daubensen bien peuplés en ce magnifique dimanche après-midi.
Au Seestutz, sous l’œil curieux de quelques randonneurs, nous enlevons nos peaux pour nous laisser glisser jusqu’au dessert promis. La terrasse est pleine mais nous réussissons à trouver une table pour accueillir notre joyeuse bande, les bières ainsi que des portions de tartes plus que généreuses. Le foehn nous ayant poursuivis, c’est tout refroidis et à l’intérieur que nous terminons nos boissons.
Après nous être laissés glisser sur la route, nous remettons une énième fois nos peaux pour rejoindre la cabine de Sunbuel qui nous ramène aux voitures.
Un grand merci à Caroline pour nous avoir permis de vivre ce magnifique week-end.
Merci à Sylvie, Ariane et Philippe pour ce chouette compte rendu 😉








Me 5 fév. 2025
Saucisse au marc
Nous avons passé une soirée mémorable dans le caveau du Signolet, chaleureusement accueillis par Jean-Daniel Giauque, Jean-Pierre, Manu et Alex. L'apéritif, composé de tartes flambées et de plusieurs vins blancs, a parfaitement lancé les festivités.
Le repas, quant à lui, a été un véritable festin accompagné des vins du lieu. Nous avons savouré un gratin délicieux, accompagné de la fameuse saucisse au marc, d'une salade de choux croquante, et pour finir en beauté, un dessert aux raisins gorgés de marc accompagné de glace, qui a su conquérir tous les palais. Le coup du milieu s’est fait attendre… café oblige.
L'ambiance était des plus sympathiques, avec quatorze convives réunis autour du feu de cheminée dans un lieu authentique et parfaitement adapté pour l'occasion. La convivialité et la qualité des mets ont fait de cette soirée un moment très agréable, une sorte de week-end au milieu de la semaine.
Voici 3 photos pour en témoigner.
Photo 1, avant le début des hostilités.
Photo 2, une soirée chaleureuse et illuminée qui laissera des traces.
Photo 3, le retour à la réalité.



Sa 1 fév. 2025
Mäggiserehore (2348)
Après les différents chargements et rendez-vous toute l’équipe se retrouve au restauroute de Münsingen, un peu avant 8:00. Le temps a l’air encore bien nuageux mais les prévisions semblent quand même plutôt positives pour la montagne. Et effectivement l’entrée du Diemtigtal est comme une porte magique, nous laissons le stratus derrière nous et passons d’un monde en noir et blanc à un monde en couleur. L’enneigement est juste suffisant pour partir skis au pied et c’est d’abord dans une ambiance assez froide que nous nous mettons en route. Nous atteignons bientôt la combe ensoleillée au pied du Mäggisserhorn dans une température très agréable. Nous rejoignons l’arête sud et arrivons au sommet en zigzaguant entre les touffes d’herbes. La descente dans la combe nord a l’air en bon état et après avoir repéré l’accès qui semble assez sécure, nous descendons skis sur le sac les quelques dizaines de mètres sur l’arête de blocs de rochers. Quelques mètres un peu délicat dans de la neige de sucre qui demande un peu de concentration et d’assurage et nous voilà en haut de la belle combe nord. Poudreuse dans le haut et un peu cartonnée dans le bas, nous profitons de cette belle première descente et faisons une pause pique-nique au soleil. La fin de la descente classique traverse la forêt et des pentes qui semblent peu enneigées. Nous décidons de tenter une variante afin de profiter des belles pentes de l’Ochsen. Nous remettons les peaux et remontons une rampe de pentes douces puis traversons des pentes plus raides en prenant de la distance pour déboucher au soleil sur l’itinéraire de l’Ochsen. La neige a l’air de bonne qualité et nous montons encore une bonne centaine de mètres. Il fait bon chaud et la neige a l’air moins soufflée qu’au Mäggisserehore. Nous nous élançons et trouvons de la vraie poudreuse dans le haut et de la moquette dans le bas, un vrai régal pour clore cette journée. La dernière banane nous amène directement sur la terrasse du restaurant de Springenboden sur laquelle nous savourons un jus en admirant nos traces de descente. Merci à toute l’équipe pour la bonne humeur et la flexiblité à sortir des sentiers battus.








Sa 1 fév. 2025
Freeride Verbier
Début de journée un peu stressante lorsque j’apprends que le télésiège de Siviez menant sur Verbier ne fonctionne pas ce samedi 1er février, maintenance… :_ Par chance, la famille Rousselet se trouve sur l’autoroute et n’a pas encore pris la route de Verbier, je leur demande donc de monter sur Veysonnaz. Temps radieux, belle neige, belles pentes, bonne équipe, que demander de plus! Petit échauffement sur la longue piste de Veysonnaz, traversée vers la descente sauvage de l’Eteygeon, puis hors-piste sous le télésiège de l’Etherolla, couloirs du Greppon 3, Petite Combe, ...Equipe sympa, bonne ambiance, pas d’incident si ce n’est Alex qui laisse un bout de sa semelle dans la descente de l’Eteygeon. Bravo à tous et merci d’avoir partagé cette belle journée!








Di 26 jan. 2025
Wandflue (FR) 2133 m
Toute l'équipe s'est retrouvée à 8h tapante à Charmey pour le traditionnel café-croissant. Suite à la tempête de foehn de la nuit précédente nous n'étions pas sur si l'objectif du jour allait être réalisable. Après courte discussion nous décidons de s'en tenir au programme initial et d'aller voir la neige vers Abländschen. L'ascenscion est entammée vers les 9h.
Nous suivons l'itiniéraire swisstopo (presque) pour atteindre le Sommet vers 12:30. Tout le monde ski le super couloir NE saupoudrer d'une petite couche de poudreuse juste plaisante. Nous poursuivons la descente jusqu'à Oberi Bire ou nous savourons le pic-nic au soleil!
Ensuite les peaux sont remise pour 10 minutes afin de regagner l'itinéraire. La descente finale juqu'au parking s'effectue en slalomant entre les mottes de terres.
Un grand merci à toutes et tous pour votre participation à cette journée ensoleillée :-)








Sa 25 jan. 2025
Höji Sulegg(2413m)
Ça a l'air d'une aventure incroyable ce Höji Sulegg !
Le départ de notre journée commence par une montée en télécabine de Isenfluh - petit village pittoresque niché dans les falaises de l'Oberland bernois - à Sulwald perché à 1500 mètres. Dès les premiers instants, nous sommes émerveillés par la vue imprenable sur les trois majestueux sommets : l'Eiger, le Mönch et la Jungfrau. Quant à la touche de magie des lacs de Thoune et de Brienz, elle ne scintillera que lorsque le sommet sera atteint !!!
La montée du sentier d’été de la Lobhornhütte nous met en jambes, puis, notre parcours nous mène au pied du Gross Lobhörner, où nous continuons pour atteindre le Klein Lobhörner. La traversées le long de cette falaise est impressionnante et exigeante, la beauté des lieux nous pousse à avancer. Après une première descente (ou la seconde suite à une variante de Daniel l’infatigable) nous rejoignons un plateau qui nous permet de remonter sur la longue arête effilée, laquelle ajoute sans aucun doute une touche d’adrénaline à la journée. Enfin, nous atteignons le sommet du Höji Sulegg (2’413 m) qui offre des sensations fortes et une vue panoramique à couper le souffle. Les lacs de Thoune et Brienz sont bel et bien là…
La journée est marquée par des variantes de parcours, une ambiance sympathique, conviviale et un rythme tranquille. Les pauses sont les bienvenues, permettant à chacun de reprendre son souffle et de profiter du cadre exceptionnel. Plusieurs nouveaux membres du club sont présents, faisant de cette sortie une excellente introduction pour se lancer dans des courses plus longues et plus difficiles de plusieurs jours. Une journée riche en découvertes et en émotions, parfaite pour s’initier à la randonnée à ski.
Les conditions de neige sont difficiles, tantôt cartonnées, tantôt skiables mais avec de fausses traces. Malgré cela, nous gardons le moral et profitons de chaque instant. La descente finale sur la piste de luge fut un véritable moment de liberté où nous avons enfin pu tout lâcher, se tirer la bourre et savourer la vitesse.
Et si quelqu’un travaille à la maison de la stat… voici un autre type de compte rendu : 12 participants, 7 heures, 1200 mètres de montée, 1700 de descente et près de 20 km sur les skis… et ce n’est pas mon téléphone qui l’a dit… BRAVO à vous tous.








Ve 17 jan. 2025
Cheibehore(2461m)-Gurgbsgrat(Wierihorn)
Certains étaient déjà presque au rdv quand d'autres se réveillaient à peine..
L'heure de rdv pour la voiture biennoise aurait permis de faire des arrêts café ..à tous les bled...s'il s'avaient été ouverts :-)
Blague à part, à 9h:00 tout le monde est prêt, Magic Pass ou ticket en main. Il fait frais à Riedli!
Mais c'est au lever du soleil que l'on colle les peaux pour une magnifique traversée en forêt jusqu'à l'alpage du Bütschli.
C'est à l'ombre que nous attaquons cette face N du Cheibehore. L'arête finale se fera à pied, skis sur le sac.
Descente directe en face N, respect c'est pentu. La qualité de la neige s'améliore à chaque virage..du coup le cdc descend un peu plus bas que prévu :-), avant de remonter direction un petit col qui nous permet d'atteindre directement le Gurbsgrat par une traversée digne des ibex. Deuxième belle descente, sans traces dans une neige parfaite.
3ème rencollage pour passer le col au S-O du Wiriehorn et ensuite atteindre celui-ci par sa pente régulière...mais sans fin.3ème sommet, à la lumière déjà rasante, magnifique!
Peu de neige au début mais ensuite la belle combe du Homad(téléski à l'arrêt cet hiver) nous réserve une excellente neige. La fin par les pistes canonnées jusqu'à la bière tant appréciée..
Merci a toute cette jeune équipe (!) et vive les courses du vendredi comme l'a si bien dit Alain ! à refaire !
Gilles








Je 16 jan. 2025
Les Arpilles (Tête à Josué) 2131m (complet)
Cette course aux Arpilles estampillées “jeudiste” se composait plutôt essentiellement de “congistes” puisque seul deux participant-es sur 15 dépassaient l’âge de la retraite. Ces deux braves, Pierre et Daniel S fonctionnant comme chefs de course adjoint étant donné le grand nombre de participants.
Une malade last minutes et voilà l’équipe de 15 personnes qui se retrouvent dans divers lieux de la mégapole de l’Etivaz. Quelques centaines de mètres skis sur l’épaule en direction du vallon de la Torneresse et nous entamons la montée skis aux pieds dans un paysage varié entre forêts et pâturage. Enfin le soleil pour la première pause. Déjà les ¾ de la dénivellée effectuée. Quelques conversions, le reste du parcours est plaisant est l’on est presque surpris d’être déjà en haut à l’altitude spectaculaire de 2’131m et avec le millier de mètres d’ascension prévu au programme.
Descente dans une neige fort acceptable. Pic-nic puis 3 participants décident de remonter la pente un bout histoire d’arrondir le pensum de la journée. Le reste du groupe entame la descente en direction de la station de skis abandonnée de Pâquier Mottier au fonds du vallon de la Torneresse. Puis retour à l’Etivaz le long d’un joli cours d’eau qui ne voit pas le soleil souvent à cette période de l’année. Le paysage n’en étant que plus beau.
Pot à l’hôtel du Chamois que la patronne très communicative ouvre exprès pour nous acceuillir.
Encore merci à toute l’équipe pour la confiance et l’enthousiasme et volontiers pour une prochaine aventure dans nos belles montagnes








Di 12 jan. 2025
Cours avalanche
La journée a commencé par un rendez-vous à 8h00 au parking du Chasseral, où la 30aine de participants s’est regroupés.
La matinée c’est enchaîner sur les différents postes: théorie, sondage + pelletage, recherche simple et mulitple, et organisation des secours.
En début d’après-midi tout le monde était content de déguster une soupe chaude préparée par Pierre.
Un grand merci aux cheffes et chefs de courses qui m’ont aidé dans l’organisation de cette journée ainsi que a Pierre pour la soupe!
Merci aux participant d’investir une journée pour la formation et la prévention!



Di 5 jan. 2025
Rando tranquillo
Rando tranquillo du 5.1.25 – récit de course.
C’est à 9h que nous (Aline, Jean-Luc, Lauranne et Sylvie) avions rendez-vous avec Caroline (aka Queen of Conversion) au parking de Nods, parking uniquement et exclusivement occupé à cette heure-là et par cette météo-lè par des vaillants Membres du CAS la Neuveville puisque Nicolas, Laurent et Ariane était déjà au ski de guerre sur le départ. Quelques gouttes étaient annoncées mais nous ne les avons pas vues, ce sont plutôt de très utiles conseils pratiques et exercices techniques qui ont agrémentés la montée.
Sous les roches notre ascension a été observée par plusieurs Chamois (MAGNIFIQUE), avant d’atteindre la crête, très soufflée.
Avis à tous les Membres de CAS marre dis!: ça ne passe gentiment plus sans fracasser les skis, surtout sur le haut, on a un peu porté, portés par le vent (wikipedia: “Le Chasseral est un sommet du massif du Jura suisse dans le canton de Berne, culminant à 1 607 mètres d’altitude. C'est le quatrième plus haut sommet du Jura suisse, 40cm plus bas que Le Chasseron. C'est le sommet de plus de 1 600 mètres le plus septentrional du Jura” – donc quand y’a du vent ben y’a du vent, c’est pas le Chasseron qui va nous protéger).
Il aurait été chouette de basculer côté nord pour prolonger la sortie mais les conditions ne l’ont pas permis, c’est pas grave, ON VA TROUVER UNE BANDE DE NEIGE POUR POUVOIR DESCENDRE (j’écris grand pour qu’on entende à cause du vent), et cette descente n’était finalement pas si mauvaise. Debrief sur le petit banc en bas, petit thé et 2-3 fruits secs (ou Sandwich pour Jean-Luc qui était chargé pour partir 2 jours), retour à la maison et on s’incrit à la prochaine rando tranquillo dans deux semaines, et vivement :-)
Merci Caroline Qpour le temps et le partage d’expérience, nous on a beaucoup de plaisir
Pour le groupe
Aline







Ve 27 déc. 2024
3 jours ski randonnée Val d'Entremont
Vendredi 27
Retrouvailles à 8h sonnantes au Bivouac Napoléon autours d'un café-croissant. Le moment pour certains de vite commander un sandwich pour la journée. Au programme, la Cretta de Vella en boucle avec descente sur Liddes, dont Christine avait repéré le passage en montant le soir d'avant. Très belle montée en forêt, même si la souplesse de tous a été testée pour le passage de plusieurs tronc qui barraient bien le chemin. Arrivé au sommet, l'option Liddes est conservée, mais en évitant le départ plein nord trop caillouteux. Magnifique poudreuse sur la crête boisée, dont certains se sont un peu éloigné. Tous le monde se retrouve pour les derniers prés sur Liddes. Retour sans pb grâce à la gentillesse des locaux qui poussent nos chauffeurs jusqu'au Napoléon.
Merci Christine pour cette belle proposition! Et quelle magnifique première course en temps que cheffe de course.
Gilles
Samedi 28
Aujourd’hui encore c’est tempête de ciel bleu ! Il n’y a que le risque d’avalanches – encore marqué – pour freiner nos ardeurs. Alors Gilles nous propose une variante plus sécure de la Dent du Grand Lé : sa petite voisine moins pentue, la Pointe de Tenou, au départ de Bourg-Saint-Bernard, avec descente direction nord jusqu’à Bourg-Saint-Pierre.
Grâce au bon enneigement de ce début d’hiver, les passages de rivières, souvent un peu scabreux, passent cette fois sans problème. Trop facile ! Dès qu’on a quitté le frigo de la Combe de Drône et rejoint le soleil des pentes sud du Grand Lé, une petite pause s’impose. Notre joyeuse équipe, une fois requinquée, continue son ascension et nous découvrons notre sommet… vierge ! Pas de trace bleue sur la carte, pas de traces non-plus dans le terrain. Ça devient un peu plus sport, mais quel bonheur de faire notre trace dans cette belle neige ! On longe un bout l’arête sud puis on traverse pour rejoindre l’arête ouest qu’on longe jusqu’au sommet, où on profite de l’absence de vent pour pique-niquer tout en s’en mettant plein les mirettes.
La descente « nord » sur la Combe des Planards que je redoutais un peu caillouteuse, s’avère finalement pas mal du tout ! Certains dirons qu’ils y ont croisé des requins, mais, n’exagérons rien, c’était pas les Dents de la Mer, loin de là ! On traverse le Torrent des Erbets et on rejoint (comme on peut) l’alpage de Fournoutse. La descente qui s’en suit est trop bonne… impossible de s’arrêter… on tire droit en bas jusqu’au Lac des Toules. Mais du coup maintenant il faut repeauter… Mais pendant qu’on y est, plutôt que de descendre à Bourg-Saint-Pierre, pourquoi pas remonter à Bourg-Saint-Bernard ? C’est plus court, ça simplifie la logistique, et surtout ça nous fait découvrir un très bel itinéraire… qui nous inspirera la sortie de demain !
Merci à Gilles pour cette belle boucle hors des sentiers battus et à toute l’équipe pour votre super énergie. Que du plaisir de partager cette journée avec vous !
Christine
Dimanche 29
Après un échauffement sous forme de marche, la valeureuse équipe s’engouffre dans le bus jusqu’à Bourg-Saint-Bernard. Nous commençons la virée par la douce descente jusqu’au lac. Après une séance de mise de peaux, nous longeons le lac, admirons Marcel désincarcérant un ski baladeur sur le ponton menant à la Combe des Planards et entamons une longue montée en direction de la Pointe des Gros Six dans un décor idyllique. Soleil resplendissant et légère brise nous stimulent dans une pente douce tracée par notre émérite infatigable ouvreuse Christine. La rocailleuse et plutôt plate Pointe nous offre de multiples angles de photos inoubliables sur le Grand Combin, Mont Vélan et autres. La descente débute skis au dos, histoire de rejoindre les premières taches de neige soufflée. Skis revenus aux pieds, nous savourons la neige immaculée et le charme sauvage de la Combe de l’A, atteignant Liddes, son restaurant, ses bières et ses pizzas bienvenues.
Grand merci à Christine et Gilles de l’organisation magistrale des courses, du séjour forcément impérial à l’hôtel Napoléon et de nous avoir réservé trois jours de soleil.








Di 15 déc. 2024
Beau temps belle neige
Après un changement de programme de dernière minute en raison d’une météo incertaine du côté d’Adelboden, c’est finalement à Ovronnaz que nous nous retrouvons, avec une météo splendide. Parvenus au sommet du Col Express, après une première montée en télésiège, le panorama et la qualité de neige qu’on peut observer laissent augurer d’une toute belle journeé!
On commence par une petite descente à flanc de coteau direction Euloi, avant une première grimpette sans histoire jusqu’au col de Fenestral. L’observation des premiers skieurs matinaux sur notre itinéraire de descente confirme nos bons sentiments...ça va être bien! Après une petite pause au col, nous poursuivons sur une première crête, avant de charger les skis sur les sacs pour un portage de quelques dizaines de mètres, qui constitue une première pour une partie du groupe. Repautage et départ vers l’épaule située sous le piton rocheux de Tita Seri, notre objectif du jour. Première partie de descente magnifique dans une poudreuse de toute belle qualité, puis pause casse-croûte à mi-pente, sur un replat bien à l’abri du vent. On choisi ensuite de redescendre sur Euloi par un secteur plus raide, en bonne partie à l’ombre dans des conditions fantastiques.
A Euloi, une partie du groupe (3 pers.) souhaite rejoindre les installations et faire une pause café à Jorasse, plutôt que de suivre la proposition du soussigné, soit de monter au Château. Un bref contrôle des timigs respectifs montre qu’ils ne devraient pas nous attendre longtemps. Le solde de l’équipe se remet donc en route pour le Grand Château, avec en fin de montée, à nouveau un portage, plus raide et un peu plus long que le premier. Parvenu sur ce sommet un peu atypique (c’est en fait un grand plateau), un coup de fil à l’équipe bistro permet de coordonner leur départ pour arriver ensemble au parking.
Nous dépeautons ensuite et plongeons dans le couloir en direction de Petit Pré, toujours dans de supers conditions. avant de poursuivre en direct vers Ovronnaz par le goulet dans la forêt.
Nous retrouvons effctivement le team bistro avec une précision toute helvétique pour partager une boisson bine méritée.
Au final toute belle course alors que la météo des jours précédents nous prédisait des conditions incertaines.
Moralité, rester ouvert et s’adapter en fonction des conditions locales!
Olive







Sa 2 nov. 2024
Module de conduite pour Cdc
Un temps splendide, un endroit magnifique, une superbe équipe de chef-fes de course et Florian, notre guide formateur du week-end.
Ce cours de conduite, obligatoire pour les nouveaux cdc depuis 2020 et conseillé pour les autres, s’est déroulé dans les plus belles conditions.
Nous avons pris connaissances de différents outils ou moyens à utiliser pour parvenir à gérer au mieux les différentes situations qui peuvent se présenter lors de nos courses en montagne.
Lors de 2 belles balades sur les crêtes des Prés d’Orvin, nous avons pu pratiquer des jeux de rôles, et s’échanger sur des expériences vécues, le tout en bonne compagnie et dans la bonne humeur.
Merci à tous les chef-fes de course présents pour leur disponibilité et leur temps consacré aux activités de notre section.
Gilles








Di 27 oct. 2024
Sortie spéléo - Milandre
Sortie presque traditionnelle en spéléo au CAS. Sous la conduite de nos guides Sabrina et Laure et accompagné des expérimentés François et Alex le groupe de 10 personnes se retrouve dimanche matin tout d’abord au local du Spéléo Club Jura aux Grands Champs à Undervelier. On y complète le matos puis nouveau trajet jusqu’au Maira, près de Bure. On s’équipe (néoprène et tenue spélé) puis c’est la descente le long de l’impressionnante échelle qui nous amène dans la grotte.
Rapidemment on a les pieds dans l’eau. Progression, eau jusqu’aux chevilles, aux genoux, aux fesses puis jusqu’au cou. Le parcours est varié. Un peu de ramping et un passage léger stressant puisqu’il a fallu traverser un lac à la nage. Au retour, une fois sorti au soleil, on regarde la carte et on est obligé de constater qu’on a fait que le quart du parcours total. La traversée complète, ce sera pour une prochaine fois.
Mille mercis à nos guides Sabrina et Laura et à nos accompagnants expérimentés François et Alex.
Richard
Et le montage audiovisuel d’Alex
CAS Spéléo Milandre







Sa 26 oct. 2024
Course d'orientation intersociété
La traditionnelle Course d’orientation intersociété (CAS – Sportive – FSG) s’est déroulée comme de coutume dans la forêt de Prêles samedi 27 octobre. Le brouillard était tenace ce qui rendait l’épreuve un peu plus compliquée. D’où une participation honnête, sans plus. Les clubistes qui avaient choisi de débrousailler la piste de Chasseral avaient eux, besoin de crème solaire.
Encore une fois c’était l’occasion de vérifier si nous sommes encore capable de nous orienter avec une carte et un boussole, sans l’aide des puces électroniques. Un bel exercice
Soupe à la Courge et apéro ont récompensé les courageux participants
Merci aux membres du CAS présents et aux organisateurs de la Sportive






Sa 26 oct. 2024
Entretien de la piste de Chasseral
La piste est un boulevard, il ne manque plus que la neige ! 8 membres du CAS dont 4 chefs de courses se sont levés tôt et ça valait la peine de sortir du brouillard pour rejoindre le village de Nods. La matinée commence par un croissant et la répartition des tâches. Les trois véhicules chargés du matériel rejoignent la piste par le chemin des cordonniers. 3 costauds pilotes de débrousailleuses équipées de couteaux déchiqueteurs se dirigent vers le haut. C’est là que la taille est la plus difficile. 2 autres pilotes partent vers le bas. Les herbes sont hautes en-dessous des chemins, et les pousses des diverses espèces ont bien grandi durant l’été. Les 2 derniers bras noueux partent avec leur tronçonneuse, l’un sur la droite de la piste, l’autre sur la gauche, chacun suivi par une ramasseuse de branches. Les moteurs ronronnent fièrement, les bénévoles mouillent leur chemise, le travail réalisé est impressionnant. Nous nous retrouvons vers 13h en bas de la piste, sur la route de Chasseral, pour trinquer la bière et manger le sandwich marquant la fin du travail. Bravo et merci à tous.








Sa 28 sept. 2024
Cabane Binntal - nouvelle destination
Cette balade à la cabane Binntal entrait dans le cadre du « tour des cabanes des sections amies », mis en route par votre président. En 2023, en profitant d’une course organisée par Alain Frund, nous avions visité la cabane Susanfe (CAS Yverdon). En 2024, il était prévu d’aller à la cabane Monteleone (CAS Sommartel) mais pour des raisons de planing de fermeture avancée de cette dernière, nous avons choisi de proposer la cabane Binntal (CAS Delémont).
Le déplacement en transports publics jusqu’à Binn représentait déjà une jolie « Course scolaire ». Un café à Binn avec les chasseurs du coin, ce qui nous a rassuré puisqu’étant au bistro, on risquait moins la balle perdue.
Et nous voilà parti en direction de la cabane sous un ciel bien chargé. La pause de midi est rapide car il fait gla-gla. Au passage une jolie vipère nous barre la route, malheureusement pour elle pas de signe de vie.
Arrivée à cabane, on se dépêche d’entrer, de s’installer dans le dortoir puis de s’attabler. Jass, lecture discussion et c’est déjà l’heure du repas Par le fenêtre, le brouillard, nous fait son Gainsbourg-Birkin « je vais et je viens ». Excellent miam-miam puis bonne nuit les petits.
Belle surprise, au réveil, le brouillard oublie Gainsbourg et laisse place à un formidable levée de soleil. On s’équipe, photo de groupe par le gardien à l’extérieur et nous quittons la cabane Binntal, sans oublier de remercier l’équipe du CAS Delémont pour son travail et son accueil fort sympathique.
Trente minutes de montée dans un paysage juste féérique, dans quelques centimètres de neige et nous arrivons à l’Albrunpass, 2408m. De là nous plongeons sur l’Italie en direction d’Alpe Devero. Magnifique sentier en T2, agrémenté de spectacle : chamois, bouquetins et marmottes nous acclament tout au long de notre périple.
Arrivée à Alpe Devero (région du Piémont), magnifique village très typique. Un pot puis rendez-vous avec nos taxis pour Domodossola. Petit contretemps avec le taxi blanc puisque les clubistes doivent le pousser pour démarrer. Comme d’habitude en Italie, tout finit par s’arranger.
Train de retour de Domodossola, revanche au Jass entre Brig et Berne puis les participants Tom, Sandra, Guillaume, Charlène, Sylvie, Sabine et Richard se disent aurevoir en se félicitant d’avoir choisi cette magnifique balade suisso-italienne pour passer ce dernier weekend de septembre
Richard








Di 22 sept. 2024
Escalade à Orvin - secteur Grande dalle
Belle journée d’escalade à Orvin avec un groupe fort sympathique! Un seul OJ était présent mais Keenan était super motivé! Nous nous sommes défoulés dans le secteur “Grande Dalle” où toutes les voies sont très belles! Bravo à tous!








Sa 21 sept. 2024
Via ferrata Charmey (K4)







Sa 7 sept. 2024
Balfrin (3796m)
Samedi: Excepté un problème de parc dans le village de Gasenried, la montée se passa sans encombre. D’abord abrité sous l’ombre d’une belle forêt de mélèzes et arolles, le sentier atteint ensuite un petit vallon puis serpente sur la moraine gauche du glacier qui s’est depuis retiré. Un nouvel itinéraire a été tracé récemment qui traverse le torrent et monte directement à l’aplomb de la cabane. La terrasse est encore bien ensoleillée lorsque nous arrivons et nous profitons de la vue sur les sommets environnants blanchis par les premières neiges de cet fin d’été.
Dimanche: diane à 4:00 et départ à la frontale car un changement de temps est annoncé pour midi. A la lueur des lampes nous suivons le sentier nouvellement aménagé en itinéraire trail pour le Gross Biggerhorn. La montée est soutenue et il faut bien de la concentration pour déambuler sur ce sentier de caillasse. Alors que le jour se lève, nous atteignons les premières plaques de neige. La neige partiellement fondue a gelé cette nuit et bientôt nous décidons de mettre les crampons. Nous atteignons le sommet du Gross Biggerhorn peu après 7:00. Le Balfrin est à portée de main dans le ciel gris, du vent et des gros paquets de nuages arrivent du sud-ouest. Il semble que l’arrivée du mauvais temps a de l’avance...Nous faisons le point et, un peu à reculons, décidons de faire demi-tour, afin de profiter de la visibilité du moment pour redescendre. Après un bref passage à la cabane pour reprendre nos affaires, nous prenons le chemin du retour par l’ancien itinéraire traversant le glacier. Le début de la descente est tracée parmi les rochers polis par le glacier, avec de superbes points de vue. Ensuite la traversée du glacier ne présente aucune difficulté et alors que nous reprenons pied sur la moraine, la pluie se met à tomber. Elle nous accompagnera jusqu’à Gasenried. Après un petit arrêt pique-nique à l’abri sous de gros blocs en équilibre, nous abordons la dernière descente et arrivons fourbus après quand même 2000m. de descente à Gasenried. Les deux jeunes du groupe se dévouent élégamment pour aller rechercher les voitures que nous avons dues parquer à Grächen. Nous terminons ce week-end autour d’une bière dans le restaurant du coin avant de reprendre la route. Ainsi est la montagne, tout n’est pas toujours possible, mais avoir des projets est réjouissant et la traversée du Balfrin est un beau projet.







Ve 23 août 2024
Grand Muveran
Il était une fois 4 randonneurs et randonneuses de grands chemins...qui partirent avant l’aube pour gravir le Grand Muveran avant le déjeuner.








Je 22 août 2024
Tour du Grand Chavalard








Sa 10 août 2024
Luisin 2786m
On sera au final 6 participants pour la course au Luisin. Une fois n’est pas coutume, et c’est dommage, 5 personnes de la gente féminine.
Départ aux aurores de notre pied du Jura, pour une rencontre café au relais de Gd St-Bernard à 8:15, puis déplacement au lieu de départ à La Creusaz. Pour info le télécabine était en cours de rénovation, donc fermé, et nous avons du nous rendre au départ en voiture privée (une autorisation payante (40.-) est à demander 3 jours à l’avance à la commune de Salvan).
Aux environs de 9:30, on engage la marche… pas le temps de s’échauffer, ça monte raide dès le début. D’abord un passage dans des paravalanches, puis on attaque les endroits plus scabreux, heureusement, tous bien sécurisés au moyens de chaînes et de cordes. On va monter pendant environ 3,5 h sous un soleil de plomb. La météo annonçait des températures plus hautes que 30° sur le plateau, on ne devait pas en être bien loin. Après avoir crapahuter dans les rochers c’est finalement vers 13h qu’on atteint le sommet, le Luisin, 2786 m.
Un sandwich et quelques rigolades plus tard, nous entamons notre longue descente de retour. D’abord jusqu’au col d’Emaney, puis dans le fond du vallon où nous profitons d’un torrent pour se rafraîchir. Pour la plupart, seuls les pieds seront trempés, pour d’autres, les pieds ne suffiront de loin pas…
Encore une halte pour une boissson fraîche à l’alpage d’Emaney, tenu par une famille népalaise, puis retour à la Creusaz, où nous retrouvons nos véhicules.
Beacoup de plaisir dans cette course, avec une équipe au top. À refaire quand vous voulez. Merci








Sa 29 juin 2024
Weissmies 4017m
Quelle expédition !
La météo annonçait des orages durant la nuit, et montrait quelques soleils durant la matinée de dimanche. Alors nous nous sommes retrouvés dans la meilleure boulangerie de Saas-Grund. C'est en pleine dégustation des douceurs du coin que nous apprenons que les installations allaient fermer dans l'après-midi en raison du vent qui se levait. 3 marcheurs étaient partis à pied en direction de Hohsaas. Nous sautons dans nos chaussures, bouclons nos sacs et montons dans les cabines qui nous conduisent jusqu'à notre camp de base à 3100m. La pluie s'installe, nous ajustons nos crampons sur la terrasse, formons les cordées et révisons les encordements. Les 5 hommes sont en minorité, bien accompagnés par 7 jeunes dames, les Schoebis en famille, 3 Aeschliman. En attendant le souper, nous découvrons que Marcel mime parfaitement bien la girafe, Sandrine la descente à la cave, Barbara la framboise... quels talents ! Les éclairs illuminent la nuit, 3h45, c'est l'heure d'observer si la tempête a passé. C'est le cas, mais le petit déjeuner est pris aux chandelles, il n'y a plus d'électricité, de réseau. Nous apprenons que le village de Saas-Grund a été traversé par un torrent de boue et de pierres. Les installations ne fonctionneront plus durant plusieurs jours, toute la vallée est fermée et il sera impossible de rentrer chez nous. Le temps se calme et nous nous préparons. La trace est molle, nous progressons encordés long, la pente se raidit, nous raccourcissons, les 1 ers de cordées font leur réserve, Alain avale la moitié de son sandwich, le ciel devient bleu, nous rallongeons l' encordement, contournons d'énormes crevasses. Nous arrivons au col, un dernier ravitaillement avant l'assaut final, nous mettons les gros gants et tirons les capuchons, il va faire froid. Les 3 cordées se suivent et atteignent les 4017m du sommet ! Félicitations, bises et champagne pour Sandrine, Nicole, Lucie, Céline et Alain pour leur 1er 4000 ! Merci à Christine et Caroline pour la parfaite conduite de leur cordée. La descente se fait en douceur, comme les gâteaux qui nous attendent à Hohsaas. Les nouvelles pour la suite de la journée ne sont pas bonnes. Que décidons nous ? Dans quel état sera la vallée ? Nous entamons la descente à pied, les installations resteront en panne. Nouvelles discussions à la station intemédiaire, où allons-nous ? Nous décidons d'emprunter discrètement les trottinettes pour rejoindre la vallée. Les ponts sont détruits, la piste de VTT aussi, nous suivons le sentier, puis la route qui nous conduit au village. Nouvelles discussions, on trouve un hôtel ? On contourne le village à pied et on fait monter un taxi pour descendre à Viège et rentrer en train ? 2 chauffeurs restent sur place et attendent l'ouverture de la route pour reprendre nos 2 voitures, les autres rentrent ? Finalement tout le groupe choisit de prendre le chemin du retour à pied, en bus puis en train, on bosse demain. Nous remonterons chercher les voitures dès que possible ! Que de beaux souvenirs ! Bravo à tous et merci pour votre belle compagnie...








Di 26 mai 2024
Rallye des sections
Belle sortie au rallye des sections 2024 magnifiquement bien organisé par la section Pierre-Pertuis qui fête ses 100 ans d’existence. Nous étions 11 clubistes de notre section à nous déplacer à Tavannes dimanche 26 mai pour participer au très beau programme proposé par les spécialistes de PP. Deux partent en VTT accompagné par Dan et Céline jusqu’à Bévilard. Puis grimpette sur Montoz et arrêt café au chalet de la Rochette (CAS prévôtoise). Puis quelques km et arrivée au chalet du CAS PP de la Golatte. Une tente est dressée car les invités sont nombreux. L’apéro local est déjà bien entamé
Nos marcheurs “soutenus” pour leur part s’élancent en compagnie de Philippe et de Martin sur un chemin sympathique par les Sources la Birse pour rejondre également le chalet du CAS PP en passant par la grotte de l’ermite.
Puis le repas, excellent : sanglier d’Obelix spätzli maisôn, légumes et dessert. Tout cela au son du Schwyzerörgeli
Un superbe jardin alpestre était aménagé autour du chalet. Découverte de la faune et de la flore des crêtes jurassiennes
Très belle journée pour toutes notre équipe : de la nature, du sport, des échanges, de la convivialité
Et tout de bon pour la suite au CAS Pierre-Pertuis
Richard





Je 9 mai 2024
Course pour CDC (Région Mont-Blanc)
Un seul mot: magnifique !








Di 5 mai 2024
Visite du musée du ski au Boéchet
N’a pas eu lieu, faute d’inscription.
Il n’en reste pas moins que je ne peux que vous recommander la visite de ce musée, fort bien conçu et intéressant
https://museeduski.ch/
Richard
N’a pas eu lieu, faute d’inscriptio ...